Mensuel Shaarli
January, 2024


The Inflation Reduction Act could unlock more than $1 trillion in federal incentives. To give a clearer sense of the on-the-ground impact of the law, MIT Technology Review zeroed in on a single project: a nickel mining proposal in the Midwest. Here's how the potential mine is forcing the region’s residents to choose between achieving broad climate goals and preventing local environmental dangers. At stake is the future of the domestic supply of critical materials, and potentially $26 billion in government incentives.

« La guerre du streaming est finie. Et Netflix a gagné. »
L'alternative libre et locale tant attendue à Google Streetview !!

Les mythes sont une source pour la pensée et l’imagination, en ce qu’ils explorent différentes possibilités qui ne sont pas limitées par la réalité. Le mythe, c’est une machine à penser. C’est un produit collectif. Les mythes autochtones, en particulier, sont une source d’inspiration pour le futur.
Les gens qui ont de l’argent, les capitalistes, ne se rendent pas compte des effets dévastateurs de la crise climatique, puisqu’ils en souffrent beaucoup moins. Et pour ceux qui s’en rendent compte, ils considèrent que ça ne les touchera jamais. Les plus riches pensent qu’ils vont trouver une solution technologique et, au pire, fuir sur Mars. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’on va sombrer et s’effondrer tous ensemble si on ne prend pas soin de notre planète.
That’s where media is right now: You can thrive being very small or very big, but it’s extremely hard to even survive between those poles. That’s a disaster for journalism — and for readers

En 2023, une équipe de Ouishare a étudié les enjeux du logiciel libre pour les collectivités territoriales. Elle a cherché à objectiver la contribution des logiciels libres à des objectifs de souveraineté et de sobriété numérique, puis à identifier les conditions pour qu'un déploiement de logiciels libres soit une réussite. Ce travail a été réalisé avec le soutien de la ville de Villeurbanne.

Wow ça c'est vraiment un très beau cadeau, merci !!!
People deserve choice, and choice requires the existence of viable alternatives. Alternatives and competition are good for everyone, but they can only flourish if the playing field is fair. It’s not today, but it’s also not hard to fix if the platform vendors wish to do so.

L’essor de ChatGPT n’est que la face émergée de l’Intelligence artificielle (IA), qui s’insère un peu partout dans nos vies. En créant de nouveaux usages et en permettant aux grandes entreprises d’accélérer encore leur croissance, l’IA sera-t-elle le dernier clou à notre cercueil ?
Intéressant cette non-demande de devis, j'y penserai sur certains projets. Pour l'instant j'ai plutôt chiffré juste mes projets, et je me suis senti suffisamment en confiance avec mes clients pour leur demander des rallonges quand le budget temps était dépassé.

We can make a phone that can last 10 years. The Fairphone 5 that came out in August 2023 boasts a five-year warranty and at least eight years of extended software and hardware support. Plus at least five major Android updates. The way we see it, the Fairphone 5 is built to last well into the 2030s.
People are interested in a de-Googled Android experience. We started selling the Fairphone 4 preloaded with /e/OS that prioritizes privacy above everything else. The response has been amazing to say the least, especially in the United States.

Bien que souvent présentée comme une technologie efficace, neutre et révolutionnaire, l’intelligence artificielle (IA) est truffée de biais sexistes et racistes. Cela est dû à la manière même dont elle est construite et alimentée. Comment la rendre plus inclusive ? Débat entre la philosophe Vanessa Nurock, la docteure en intelligence artificielle Amélie Cordier et la juriste Doaa Abu-Elyounes.

Dans la famille de La Porte, je demande Jean-François. Périodiquement, Xavier nous fait découvrir les personnages insolites qui peuplent son entourage. La particularité de Jean-François : il vit complètement en dehors du monde numérique, et même de l’informatique la plus basique.
Bien sûr, on s'afflige de la fracture numérique, on lance de grandes campagnes de lutte contre l'illectronisme. Mais au fond, la marche du monde elle même n'est pas remise en cause. Et tranquillement, collectivement, on a fabriqué un nouvelle sorte de handicap.
=> Et une forme d'exclusion : l'exclusion numérique, seul terme propre à nommer les chose, à l'inverse de l'inclusion numérique qui n'agit qu'en correctif.

Il se déroule une véritable croisade sémantique de la part des acteurs de la médiation et de l’inclusion numérique pour asseoir leur expertise dans différents domaines : l’éducation aux médias et à l’information, l’éducation aux et par les jeux vidéo, l’employabilité, la parentalité numérique (accompagnement des parents dans leurs usages numériques et ceux de leurs enfants), l’accessibilité numérique pour les personnes en situation de handicap, la sensibilisation aux enjeux environnementaux liés aux usages des outils numériques, etc.
L’inclusion numérique est un processus incarné dans une relation pédagogique permise par ces professionnels, ayant pour leitmotiv la transmission de savoirs, de savoir-faire et de compétences en lien avec la culture numérique.
Certes, les professionnels opèrent pour un accès aux droits dans le cadre de la numérisation des services publics, mais également autour de questions liées aux médias, à l’information, aux jeux vidéo, à la formation, à l’emploi, à l’environnement, à l’accessibilité et à la parentalité. Et bien plus encore, l’inclusion numérique se présente comme un levier pour l’inclusion sociale de tous les citoyens.
"Cela fait des années qu'on nous prévient que le harcèlement par IA va être un problème majeur", écrit le journaliste américain Casey Newton dans son infolettre Platformer. "Les deepfakes de Taylor Swift sont un avertissement." Personnellement, j'irais même plus loin : il s'agit d'un test.

One thing I've had to learn after leaving Substack is how to properly send mass emails. Spoiler alert: it's not easy. And, starting on Thursday, Google and Yahoo are making it a little harder.
Au programme ce mois ci : des affiches à imprimer pour rendre vos salles réunions plus intelligentes !! et en fin d’actu les infos du café Métacartes ce vendredi 2 fevrier.

Erudit mais facile à lire, ce livre bien illustré retrace le parcours, semé d’embûches, des artistes pour une rémunération juste et une reconnaissance de leur statut. Le choix des auteurs, Jean-Baptiste Rendu, spécialiste du patrimoine et de l’architecture, et Richard Robert, directeur éditorial du think tank Telos, a été de mettre l’accent sur les arts graphiques et plastiques qui font figure de parents pauvres. Peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes présentent en effet des spécificités, notamment pour les droits d’exposition, de reproduction et « de suite », qui garantissent une rémunération équitable aux artistes.

Pfiou c'est tellement bon ! Vivaldi featuring Thylacine ça déchire !
Merci pour mes oreilles !

Contrairement aux mythes de la dématérialisation et de la désindustrialisation, nous n’avons jamais autant extrait de métaux et nous prévoyons d’en extraire plus encore
Les innovations dans la mine ne la rendent pas plus responsable, elles la rendent plus efficace. Elles permettent de creuser plus et plus vite avec moins de main-d’œuvre, comme
l’expliquent les dossiers de l’association SystExt. Le modèle minier se “radicalise bien plus qu’il ne se responsabilise”. Et “plus la teneur des gisements baisse, plus la mine est polluante”.Derrière la fable des métaux pour la transition, la réalité de la mine est qu’elle est bien plus au service de la Défense et du capitalisme numérique que de la transition écologique
Pour Izoard, la décroissance minérale est notre seule perspective. Mais elle n’est pas acquise.
Les bonnes feuilles du dernier ouvrage de Jean-Baptiste Fressoz, Sans transition
« On ne comprend pas grand‑chose à l’histoire du charbon sans étudier celle du bois qui permet de l’extraire. De même, l’ascension du pétrole au XXe siècle est inexplicable sans le béton, l’acier et donc le charbon. »
Via les copaines de Framasoft

rattrapage d'articles que j'avais pas sauvegardés ;)
Parents need to know that when children go online, they are entering a world of influencers, many of whom are hoping to make money by pushing dangerous products. It’s a world that’s invisible to us, because when we log on to our social media, we don’t see what they see. Thanks to algorithms and ad targeting, I see videos about the best lawn fertilizer and wrinkle laser masks, while Ian is being fed reviews of flavored vape pens and beautiful women livestreaming themselves gambling crypto and urging him to gamble, too.
On pourra dire ce qu'on veut, mais le web des influenceur⋅se⋅s, c'est bien de la merde... Ne pas jeter bébé avec l'eau du bain, toussa, mais quand même.
Trouvé dans le Piradex

De la brièveté de la vie et de la pérennité d’un blog écrit par Ploum, Lionel Dricot, ingénieur, écrivain de science-fiction, développeur de logiciels libres.

Historienne de l'éducation, enseignante en lycée et à l'université à Paris, autrice de l'ouvrage École publique et émancipation sociale (Agone, 2021), Laurence de Cock s'alarme du démantèlement en règle que traverse l'école publique, chahutée par les ministres successifs, dont Gabriel Attal. Entretien.

Nous avons retrouvé ce « ghost writer ». Il s'appelle Thibault Louis et accompagne des dirigeants de start-up, à 80 % du milieu de la tech. Pour lui, les CEO ont quatre grands intérêts à prendre la parole sur LinkedIn : développer leur notoriété et crédibilité pour décrocher des invitations en conférence, podcast, salons, de la presse ou auprès d'investisseurs ; faire connaître leur offre ; agrandir leur audience et créer un canal facile d'information en contournant le filtre des médias ; et enfin, ripoliner la marque employeur pour attirer les meilleurs talents.
Pfiou... Une raison de plus de quitter LinkedIn... J'aimerais y arriver !!!
Via la newsletter de Mathilde Saliou, Technoculture
Vraiment très intéressant !
Les Ceméa France organisent une conférence "Cybersurveillance : quels enjeux pour demain?", lundi 29 janvier 2024 de 15h à 18h au sein de la Maison de la recherche, Salle MR002 de l'Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis. Nous échangerons sur les enjeux de la cybersurveillance au sein de nos sociétés, et notamment au regard des élections européennes et de l’organisation des JOP (Jeux Olympiques et Paralympique - 2024) en France.
Cette table ronde sera animée par les Cemea en presénce de :
Julien Rossi, maître de conférences à Université Paris VIII Vincennes - Saint-Denis, chercheur au CEMTI et associé au PREFICS (Université Rennes 2) et au COSTECH (Université de Technologie de Compiègne (UTC)).
Katia Roux, chargée de plaidoyer au sein du programme Libertés Amnesty International France
Olivier Tesquet, journaliste au sein de la cellule “Enquêtes” de Télérama
Corentin, du collectif Technopolice Bruxelles.
Pour s'inscrire (en ligne ou en présentiel), voici le lien : https://ln.cemea.org/table-ronde-cybersurveillance
poke @scribouilli :)
Et article en lien à lire chez David Larlet : https://larlet.fr/david/2024/01/10/

Mouais, avis tronqué à mon sens mais bon, ça existe donc je partage...
Merci les Métacartes !

Selon Statcounter, la part de Linux dans les ordinateurs de bureau a atteint près de 4 % (3,82 %) en décembre 2023.
Encore une autre manière de faire sa veille !!

AI stealing our work. The collapse of social networks. The need to pay journalists to produce impactful journalism. Here is why we are asking for your email address to read 404 Media.

Excellent article !!
Les déplacements ruraux ont été confisqués par la voiture après des siècles pendant lesquelles les voies furent partagées – entre piéton·ne·s et chariots, chevaux et, plus tardivement, vélos.
Il ne s’agit pas de verser dans la nostalgie de ces époques laborieuses mais de chercher à comprendre comment nous en sommes arrivé·e·s à une situation dans laquelle aller rendre visite à la voisine à pied est, au mieux, une expérience pénible, au pire, une inconsciente prise de risque – dans les deux cas, quelque chose que l’on ne fait pas, pour peu qu’elle habite à quelques centaines de mètres de route.Or, sur ce réseau de routes, la “sécurité routière” est réduite à la sécurité des usagers qui se déplacent au sein d’un habitacle motorisé. En s’assurant que les automobiles peuvent rouler en tout point à plus de 60 km/h, on crée une insécurité qui exclut de fait les autres usagers possibles de la route – et ce n’est pas une ligne blanche continue ou quelques potelets de plastiques qui y changent quoi que ce soit. L’augmentation de la mortalité des cyclistes en 2022, bien plus importante dans les territoires ruraux qu’en ville, en témoigne.
Je confirme, habitant à la campagne, que la route est un danger pour tout usager qui n'est pas en voiture.
Les chemins pourraient représenter une alternative au tête-à-tête mortifère entre rue et route, pour le grand bonheur des cyclistes et, dans une certaine mesure, des piétons.
Avec 1 millions de kilomètres linéaires, les chemins tissent le premier réseau de France et ont une qualité fondamentale pour une infrastructure viaire : un maillage sans pareil, avec une ramification qui est gage de distances courtes.
Mauvaise nouvelle, néanmoins : ces sentiers et chemins, agricoles ou ancestraux, ces routes déclassées, ont été largement oubliés, et rares sont celles et ceux qui connaissent leurs viabilités.

Depuis le début, avec l’IA, on joue sur les mots et sur le flou des définitions. Dans l’IAG, il y a du marketing science-fictionnel avec l’idée d’une IA qui se réveille du jour au lendemain et qui se retrouve dotée d’une conscience. Dans le cas de Meta, je pense aussi que par «IAG» Mark Zuckerberg fait peut-être davantage référence à l’IA multimodale, composée d’algorithmes capables de comprendre du son, des images ou de la vidéo. Pour le coup, c’est un domaine dont on commence déjà à avoir un aperçu. C’est un objectif réaliste qui devrait aboutir dans les prochaines années.

A post from Jason Velazquez called “Where have all the websites gone?” crossed my socials. It’s a good lament about the dearth of interesting content on the internet and how we’re stuck in the same boring content silos.

They found that, overall, "higher-ranked pages are on average more optimized, more monetized with affiliate marketing, and they show signs of lower text quality ... we find that only a small portion of product reviews on the web uses affiliate marketing, but the majority of all search results do."
Le web de qualité, le web fait par des vrais gens, est enseveli sous des tonnes de merdes... C'est vraiment terrible. Qui saura et pourra recréer un moteur de recherche qui aide à ressusciter les médias de qualité, redonner leur place aux blogs personnels ? Qui saura faire ça ? Ce serait formidable !

Les « z’écrans » sont de bons exutoires des incapacités politiques.
- Le premier problème, c’est d’abord ce qu’il y a dans les z’écrans, ou, pour le dire autrement, en lien avec la méta-analyse citée plus haut, les contextes et les situations d’usage.
- Le deuxième problème est que cela traduit un véritable problème culturel et comportemental : pourquoi sommes nous devenus si dépendants de ces techniques ?
- Le troisième problème est celui de l’évolution de nos sociétés dans leur soutien aux moyens numériques : qui en sont les origines, les causes, les responsables ?
- Enfin il faut s’interroger sur la récurrence de la thématique : pourquoi revient-elle à chaque évolution technique, comme cela est en train de se développer autour de l’Intelligence dite artificielle ?
Très en phase avec ce billet de Bruno Devauchelle

Ce lien entre le niveau de maîtrise des compétences numériques et le milieu social dans lequel évoluent les élèves rejoint les résultats observés lors de l’enquête ICILS 2018 auprès d’élèves de quatrième. Ceux-ci pointaient en effet des écarts de score importants selon le profil social des élèves dans le domaine de la littératie numérique et, plus encore, dans celui de la pensée informatique.
Une alternative libre à Game Board Arena. Via Numahel

Intéressant quand vers 1h05, le président d'Accenture parle de la « tech fatigue », ou de cet âge de raison du numérique où les utilisateurices veulent reprendre du contrôle et ne plus être contrôlés. Cela fait écho à mes voeux où je parlais d'âge de maturité du numérique.
Pour le reste baaaaah, c'est du langage de consultant quoi...

L’arrivée au pouvoir de l’équipe municipale à majorité Europe-Ecologie les Verts, en 2020, qui avait d’ailleurs annoncé une pause sur les équipements en vidéoprotection, n’a toutefois pas empêché le réseau de s’agrandir
Un peu décevant et évocateur du manque de stratégie des écolos en matière de numérique et de surveillance...
Autre particularité strasbourgeoise, un comité d’éthique est en place depuis le début, avec, à sa tête, un avocat.