Bienvenue sur ma veille personnelle.
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À propos
Je m’appelle Louis Derrac. Je suis un acteur de l’éducation au numérique depuis 2012, indépendant depuis 2018. J’agis comme consultant, concepteur/chef de projet et formateur. Retrouvez moi sur mon site.
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il faut le dire quand ça va dans le bon sens
Intéressant, même si évidemment ce texte ne parle absolument pas de l'exploitation humaine et naturelle qui est le propre de l'IA (du numérique en général, mais particulièrement de l'IA pour toute la partie apprentissage).
Via Thierry Joffredo
« Le technosolutionnisme appartient aux « mythologies écologiques propagées pour que rien ne change », affirme le géographe Renaud Duterme dans Nos mythologies écologiques (Les Liens qui libèrent, 2022), et peut s’apparenter, de ce fait, à une forme de climatoscepticisme. A quoi bon limiter nos consommations si une rupture technologique va bientôt nous sauver ? Tabler sur les véhicules électriques est un bon moyen de ne pas questionner nos mobilités, comme miser sur les robots et les capteurs agricoles évite d’interroger notre modèle d’agriculture, tout en assurant de nouveaux marchés à l’industrie. En dépolitisant les réponses à apporter aux crises, cette quête sans fin est aussi une façon de contourner le débat démocratique sur la façon de les affronter. »
« Drug companies cannot sell people new medicines without first subjecting their products to rigorous safety checks. Biotech labs cannot release new viruses into the public sphere in order to impress shareholders with their wizardry. Likewise, A.I. systems with the power of GPT-4 and beyond should not be entangled with the lives of billions of people at a pace faster than cultures can safely absorb them. A race to dominate the market should not set the speed of deploying humanity’s most consequential technology. We should move at whatever speed enables us to get this right. »
As of early 2023, the creative nature of new AI tools is sparking discussions about current US laws that may apply to them, primarily around limitations that only grant copyright protection for works created by humans. ChatGPT is a key part of this discussion. As a machine learning program, ChatGPT was trained on multiple texts from different sources, a large number of which were open texts licensed under Creative Commons, including Wikipedia. This article aims to analyze how ChatGPT and other similar tools interact with current US copyright laws. However, given that this is an evolving topic, and several cases were still pending at the time of publication, if this article is read much later than the date it was written, it will likely be out of date.
Some other jurisdictions such as the UK have a completely different view on the matter.
Refroidissement de data centers, extraction de métaux critiques, gravure et nettoyage de semi-conducteurs : la dépendance croissante à l’eau de l’industrie du numérique est un phénomène mé-connu, mais pourtant bien documenté.
Le poids environnemental de cette empreinte hydrique, exacerbé par un contexte de raréfaction, oc-casionne ainsi de multiples controverses locales et des tensions géopolitiques.
Il témoigne en cela de la contradiction entre transition technologique et redirection écologique.
Génial !!
Excellent article merci !!
« C’est là un point que personne n’aborde : la finalité de ces IA génératives qui sont effectivement très performantes dans la génération de contenus textuels et visuels, mais qui vont surtout dans un premier temps profiter aux fermes à contenus et spammeurs, une perspective qui ne me réjouit pas. À court terme, tous les articles seront remis en cause, car on les soupçonnera d’avoir été générés : Welcome to the Big Blur. »
Très important ça, le technosolutionnisme classique :
« Ils nous décrivent l’IA générative comme la solution ultime, alors qu’elle sert surtout à atténuer les symptômes d’une inculture informatique et numérique, mais pas à traiter les problèmes à la source. »
« À une époque pas si éloignée (il y a quelques semaines), la croissance des usages numériques était remise en cause par la nécessité de réduire l’impact environnemental (émission de gaz à effet de serre) et par la diminution de notre dépendance aux géants numériques américains. Et sans crier gare, ChatGPT débarque, et toutes ces considérations écolo-souverainistes passent au second plan. Telles des légions de skitarii de l’Adeptes Mechanicus, nous vénérons aveuglément l’innovation technologique et nous nous prosternons devant le dieu machine, comme s’il allait résoudre de façon miraculeuse tous nos problèmes. Celles et ceux qui osent questionner cette “révolution technologique” sont qualifiés de rétrogrades, voire de vieux cons incapables de mesurer le potentiel disruptives des IA génératives. Où est donc passé notre esprit critique ou notre libre arbitre ? »
Avec Arnaud Orain Professeur d'économie à l'Université Paris 8 Vincennes-Saint-Denis & Harold Levrel Économiste de l’environnement
Très très bonne nouvelle ça !
« il faut dépasser le battage médiatique pour comprendre l’impact réel, en matière d’applications, de cette nouvelle technologie dont il est difficile de contrôler les contenus créés, et encore plus de certifier les réponses qu’elle apporte. Le bilan des cinq dernières années est impressionnant, peu de domaines progressent aussi vite, mais la route est encore longue. »
La route est longue pour aller où ???
Toujours aussi bon
« L’une des escroqueries intellectuelles majeures des absolutistes du copyright est d’avoir réussi à nous faire croire qu’il n’y avait pas d’alternatives entre ces deux extrêmes. Tout comme on est soit propriétaire de la pomme, soit on n’en est pas propriétaire, la fiction veut qu’on soit soit propriétaire d’une œuvre (détenteur du copyright), soit rien du tout, juste bon à regarder. C’est bien entendu faux.
Si la licence est un mur d’obligations auxquelles doit se soumettre l’acheteur, il est possible de n’en prendre que certaines briques. Par exemple, on peut donner tous les droits à l’utilisateur sauf celui de s’approprier la paternité d’une œuvre. Les licences BSD, MIT ou Creative Commons By, par exemple, requièrent de citer l’auteur original. Mais on peut toujours modifier et redistribuer. »