Mensuel Shaarli
October, 2024
"Parmi les autres actions envisagées, l’interdiction pour la société d’établir des contrats faisant de son moteur de recherche l’option présente par défaut sur les navigateurs ou les téléphones d’autres entreprises." Ce qui tuerait l'actuel modèle éco de Firefox. C'est peut-être pour le meilleur en réalité...
Intéressante analyse d'une journaliste qui quitte le Washinton pour lancer son média indépendant, sur fond de difficultés (litote) des médias traditionnels à traiter la chose numérique.
Très content de l'avoir au format papier, via l'abonnement à Fracas !!
Très bon épisode, avec en lame de fond l'effondrement des médias dans leur traitement de la tech...
Ma réponse courte : non. Cf mon article Numérique responsable, critique d’un oxymore...
« Les entretiens de l’IA ». La linguiste Emily Bender dénonce depuis 2021 la course, dans l’intelligence artificielle, aux grands modèles de langage qui alimentent les robots conversationnels comme ChatGPT.
Très intéressant partage de réflexions sur l'IA générative
Une sacrée plongée dans les chiffres de OpenAI... et pourquoi cette boite est insoutenable (économiquement, sans parler du poids écologique) en l'état
Plutôt que se demander comment accélérer la transition numérique dans l'éducation, on pourrait se demander pourquoi, et pour quoi ?
Article très intéressant, qui reprend des choses que j'ai déjà lues ici et là. Le web se fragmente, et aujourd'hui, il devient de plus en plus difficile de parler d'un Web commun. Lassés par ce que sont devenues les réseaux sociaux dominants, et aussi de mieux en mieux « éduqués » sur leurs travers, les intervenautes se replient sur des réseaux privés (mais toujours dominants, sic).
Les algorithmes enferment les internautes dans des silos informationnels confortables, où leur sont servis les contenus les plus aptes à leur plaire – des chats pour les amateurs de chats, du tricot pour les amateurs de tricot, des complots pour les amateurs de complots.
Le journaliste américain Ryan Broderick, spécialiste de la culture Internet, estime de son côté que nous sommes passés à l’ère « postvirale », au point qu’il est désormais difficile d’identifier ce qui fait événement sur le Web. Il évoque le cas des vidéos TikTok les plus populaires de l’année : « Les avez-vous vues ? Avez-vous seulement entendu parler de leurs auteurs ? J’en doute ! », écrivait-il en novembre. Vous pouvez faire le test vous-mêmes avec le plus gros carton de 2023 : une vidéo de maquillage signée Nyadollie.
Le Web public se divise désormais en deux : ceux qui regardent et ceux qui sont vus. « Une minorité d’utilisateurs produisent la grande majorité des contenus », constatait ainsi, en février, une étude de l’institut américain Pew Research Center sur TikTok. Des créateurs de contenu de plus en plus professionnalisés, nouvelle caste du Web, qui prennent sur eux la charge de l’impudeur générale. Influenceurs ou aspirants, experts du selfie, du récit de vie, de la mise en scène et de la monétisation de soi.
C'est en ce sens que j'avais écrit l'article Le web n’est pas qu’un supermarché !