Quotidien Shaarli

Alors que le changement de majorité à la mairie de Marseille nous avait un temps laissé croire à l’abandon des projets technopoliciers hérités de la mandature précédente, plus le temps passe et plus la douche est froide. Cette fois, le maire Benoît Payan (PS) et ses services ont décidé de défendre la légalité de l’expérimentation de vidéosurveillance automatisée (VSA), que nous avons attaquée en décembre 2020 devant le tribunal administratif de Marseille. Leurs arguments juridiques sont en plus complètement fallacieux, comme nous le démontrons dans notre mémoire en réplique.

La Commission européenne a adopté récemment deux propositions visant à encadrer les règles de responsabilité à l’ère numérique. La première veut moderniser les règles existantes sur la responsabilité objective des fabricants de produits défectueux, l’autre – pour la première fois – de définir un cadre pour les erreurs commises par les systèmes d’IA. Nous nous penchons sur la seconde.

Les hackers sont des spécialistes d’informatique, qui aiment tester, apprendre le fonctionnement des machines et logiciels, tenter d’en contourner les limites. De la pure curiosité à la malveillance, leurs motivations sont très variées.
Sur les photos des banques d’images, ils tapent sur leurs claviers d’un air mystérieux, le visage à moitié caché par la capuche de leur sweat, dans la pénombre. Voilà une représentation stéréotypée que l’on trouve souvent des hackers et des hackeuses. La réalité est un peu plus diversifiée et complexe.
Une très bonne analyse sur la publicité en ligne, merci !
Je partage tout :
- le bluff de la publicité en ligne et de sa supposée efficacité
- le bluff des "communauté" des RS, qui reposent sur le bon vouloir desdits RS pour diffuser un message. Repassons au flux RSS et à la NL !
- le bluff des métriques

Intéressante intervention d'Henri Verdier avec un angle de vue des communs, de la souverainté numérique européenne, la vie privée, etc.
Morceaux choisis :
« Ce que nous sommes en train de travailler là, et ça va se faire concrètement, puisque tu veux des mots concrets, ça va aboutir par une fondation européenne au bénéfice des communs numériques, c’est de dire que la seule réponse à la domination des grands monopoles, la seule réponse à la capture à nouveau d’Internet par des États, ça n’est pas forcément de fabriquer des monopoles européens. Il ne faut pas forcément opposer un Google européen à Google, un Facebook européen à Facebook. On peut aussi rêver d’un monde où il n’y aura pas de monopoles, où il n’y aura pas de capture, où il n’y aura pas d’emprisonnement des gens. Et, pour ça, il faut juste des politiques publiques à tous les niveaux, plus engagées avec les communs, et je dis bien avec les communs. C’est-à-dire qu’il faut à la fois apprendre à contribuer nous-mêmes, à s’en servir réellement. »
=> Vous avez parlé d'éducation émancipatrice au numérique ?
« Quelle est la seule différence entre un monde de consommation pure et un monde d’ouverture, d’engagement, de coopération réelle ? Pour de l’ouverture, de l’engagement, de la coopération réelle, il faut des gens qui sachent de ce dont ils parlent ; il faut des gens à la fois concernés et compétents. »