Via Anne-Charlotte (merci !)
à faire tourner
Après beaucoup de whatzefuck dans cette vidéo, que j'écoute pour penser contre moi-même, vient ce moment d'anthologie.
1h07:12 : « Le QI est plus pertinent pour mesurer l'intelligence de quelqu'un que la taille de la bite ».
Voilà je voulais garder en mémoire ce moment...
Je précise que je ne partage quasiment rien de ce qu'énonce Laurent Alexandre...
Comprendre comment Youtube influence la fabrique de l'information
Via Sebsauvage
« Ce n'est pas la langue française qui est sexiste, ce sont ses locuteurs et locutrices. Qui ne sont pas responsables de ce qu'on leur a mis dans la tête, mais de ce qu'elles et ils en font », affirme Éliane Viennot, professeure émérite de littérature. Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est que l’on reféminise la langue. On ne la féminise pas, on la reféminise parce qu'elle a été masculinisée. En fait, il s’agit de la faire fonctionner comme elle sait faire. Tous les noms féminins de métiers, de fonctions sont là depuis toujours – sauf évidemment s'ils correspondent à des activités nouvelles. »
Cela passe aussi par l’usage de mots génériques tels que « personnes » ou « individus ». Également par des formules englobantes avec des singuliers collectifs : « l’équipe » (plutôt que « les salariés »), « l’orchestre » (plutôt que « les musiciens »), « la population étudiante » (plutôt que « les étudiants »), « bonjour tout le monde » (plutôt que « bonjour à tous »). Ou encore par des tournures en apostrophe (« Vous qui lisez cet article » au lieu de « Chers lecteurs ») et autres reformulations, avec, par exemple, le recours à des formulations passives : « L’accès à la bibliothèque est libre » plutôt que « Les utilisateurs ont librement accès à la bibliothèque »).
Si les problèmes publics qui entourent le développement de l’Intelligence Artificielle (IA) font souvent les gros titres (discriminations raciales, surveillance de masse, automatisation des emplois, etc), la conjonction du mouvement critique contre la tech et des activistes du climat pointe, depuis quelques années, de manière plus discrète, les effets néfastes de l’IA sur l’environnement.
Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) n’a pas toujours été un lieu majeur d’activisme et de critique environnementale en raison de son impact perçu comme limité par rapport à d’autres secteurs industriels comme la voiture ou l’aviation
La crise climatique est entendue ici par le capitalisme vert comme une crise de l’inefficacité de la technologie : l’IA va nous permettre de faire mieux, plus vite, plus fort – telles sont les croyances qui perdurent. Rappelons pour finir que la plupart des avantages environnementaux de l’IA sont surestimés car ils sont potentiels et non réels et la plupart des évaluations d’impact sont sous-estimées car comme nous l’avons montré leurs méthodes de calcul ne sont pas toujours très fiables et n’évaluent pas les implications écologiques au-delà du calcul de l’impact carbone.
Avec un peu de retard !
Le but de ce dossier n’était pas de taper allégrement sur l’empreinte carbone des technologies numériques en agriculture mais bien de proposer des éléments de réflexions sur un sujet encore à peine abordé. Il y a besoin d’une évaluation quantitative de l’impact de ces technologies dans des contextes clairs de production, d’autant plus que ces impacts peuvent advenir à des échelles de temps différentes. Peut-être devons-nous commencer par les cas d’étude agricoles qui ont les empreintes carbones les plus fortes (fertilisation azotée, fermentation entérique des ruminants, gestion des effluents d’élevage…) et évaluer le potentiel de réduction de l’empreinte carbone permis par les technologies numériques, en prenant en compte l’empreinte des technologies en elles-mêmes.
Réfléchir plus largement qu’à l’échelle d’une parcelle agricole apparait nécessaire. Au vu de l’empreinte carbone du secteur agricole et du secteur numérique, il est raisonnable de penser que l’empreinte carbone du numérique en agriculture ne sera pas prépondérant. Par contre, un déploiement généralisé des technologies numériques à l’échelle d’un territoire plus vaste comme une région ou un pays comme la France pose des questions nouvelles qu’il convient d’adresser. Ces questions seront peut-être plutôt de l’ordre de la résilience, de la dépendance et de l’empilement technologique, ou encore de la souveraineté alimentaire. La technologie appelle la technologie, ça n’est plus à démontrer. Les dépendances entre briques technologiques sont toujours plus fortes et nous devons collectivement questionner la trajectoire que nous empruntons.
Pfiou il tabasse cet article
Comprendre la guerre actuelle entre YouTube et les adbloqueurs.
The death of cached sites will mean the Internet Archive has a larger burden of archiving and tracking changes on the world's webpages.
Oh !
The weird magic of online social networks was to combine personal interactions with mass communication. Now this amalgam is splitting in two again. Status updates from friends have given way to videos from strangers that resemble a hyperactive tV. Public posting is increasingly migrating to closed groups, rather like email.
The striking feature of the new social media is that they are no longer very social. Inspired by TikTok, apps like Facebook increasingly serve a diet of clips selected by artificial intelligence according to a user’s viewing behaviour, not their social connections. Meanwhile, people are posting less
Yet this new world of social-media brings its own problems. Messaging apps are largely unmoderated [... ]Politicians in India have used WhatsApp to spread lies that would surely have been removed from an open network like Facebook.
Cet article est donc un appel aux chercheur·ses et ingénieur·es en informatique et en mathématique de faire tomber les premiers pans de ce chantier aussi vaste qu’indispensable en décommissionnant les investissements en intelligence artificielle et en recréant une base saine de communs, c’est-à-dire de savoirs et savoir-faire partagés et résilients. Il s’agit de bifurquer,
refuser, parfois désobéir en conscience, mais aussi justifier, expliquer et sensibiliser, autant de compétences précisément au cœur du travail scientifique et qui nous positionne de fait comme
les actrices et acteurs les mieux armé·es pour engager une transition enthousiaste et constructive. Sous la pression de nos propres étudiants, les laboratoires de recherche et universités y
sont désormais sensibles et déjà prêts pour certains à accueillir, sinon inciter, à une pensée du déraillement pour reprendre le titre de l’appel large d’Aurélien Barrau.