Cet article est donc un appel aux chercheur·ses et ingénieur·es en informatique et en mathématique de faire tomber les premiers pans de ce chantier aussi vaste qu’indispensable en décommissionnant les investissements en intelligence artificielle et en recréant une base saine de communs, c’est-à -dire de savoirs et savoir-faire partagés et résilients. Il s’agit de bifurquer,
refuser, parfois désobéir en conscience, mais aussi justifier, expliquer et sensibiliser, autant de compétences précisément au cœur du travail scientifique et qui nous positionne de fait comme
les actrices et acteurs les mieux armé·es pour engager une transition enthousiaste et constructive. Sous la pression de nos propres étudiants, les laboratoires de recherche et universités y
sont désormais sensibles et déjà prêts pour certains à accueillir, sinon inciter, à une pensée du déraillement pour reprendre le titre de l’appel large d’Aurélien Barrau.
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