Imaginez un monde qui ne serait plus qu'économie de l'attention, métavers, cookies et NFT... nous y sommes presque, à l'heure où le numérique connaît une expansion démesurée à tous les niveaux de notre quotidien.
Avec ce livre, Hervé Le Crosnier nous permet de reprendre notre souffle, de décrocher de nos écrans face à ce flux accéléré d'informations qui nourissent les algorithmes. Dans un propos accessible et clair, il s'attache à nous donner quelques jalons de culture numérique, entre mots-clés, anecdotes pertinentes et tableau nuancé. De quoi aiguiser notre regard critique.
Ce petit livre numérique, dont la diffusion numérique est gratuite, est issu d'une conférence donnée en septembre 2021 devant les étudiants de la licence Humanités numériques de l'université de Caen. La réalisation est le produit du travail des étudiantes du master Métiers du livre et de l'édition, sous la houlette de Marie-Astrid Bailly-Maître.
"Cela fait des années qu'on nous prévient que le harcèlement par IA va être un problème majeur", écrit le journaliste américain Casey Newton dans son infolettre Platformer. "Les deepfakes de Taylor Swift sont un avertissement." Personnellement, j'irais même plus loin : il s'agit d'un test.
AI stealing our work. The collapse of social networks. The need to pay journalists to produce impactful journalism. Here is why we are asking for your email address to read 404 Media.
One thing I've had to learn after leaving Substack is how to properly send mass emails. Spoiler alert: it's not easy. And, starting on Thursday, Google and Yahoo are making it a little harder.
The Inflation Reduction Act could unlock more than $1 trillion in federal incentives. To give a clearer sense of the on-the-ground impact of the law, MIT Technology Review zeroed in on a single project: a nickel mining proposal in the Midwest. Here's how the potential mine is forcing the region’s residents to choose between achieving broad climate goals and preventing local environmental dangers. At stake is the future of the domestic supply of critical materials, and potentially $26 billion in government incentives.
Excellent article !!
Les déplacements ruraux ont été confisqués par la voiture après des siècles pendant lesquelles les voies furent partagées – entre piéton·ne·s et chariots, chevaux et, plus tardivement, vélos.
Il ne s’agit pas de verser dans la nostalgie de ces époques laborieuses mais de chercher à comprendre comment nous en sommes arrivé·e·s à une situation dans laquelle aller rendre visite à la voisine à pied est, au mieux, une expérience pénible, au pire, une inconsciente prise de risque – dans les deux cas, quelque chose que l’on ne fait pas, pour peu qu’elle habite à quelques centaines de mètres de route.Or, sur ce réseau de routes, la “sécurité routière” est réduite à la sécurité des usagers qui se déplacent au sein d’un habitacle motorisé. En s’assurant que les automobiles peuvent rouler en tout point à plus de 60 km/h, on crée une insécurité qui exclut de fait les autres usagers possibles de la route – et ce n’est pas une ligne blanche continue ou quelques potelets de plastiques qui y changent quoi que ce soit. L’augmentation de la mortalité des cyclistes en 2022, bien plus importante dans les territoires ruraux qu’en ville, en témoigne.
Je confirme, habitant à la campagne, que la route est un danger pour tout usager qui n'est pas en voiture.
Les chemins pourraient représenter une alternative au tête-à-tête mortifère entre rue et route, pour le grand bonheur des cyclistes et, dans une certaine mesure, des piétons.
Avec 1 millions de kilomètres linéaires, les chemins tissent le premier réseau de France et ont une qualité fondamentale pour une infrastructure viaire : un maillage sans pareil, avec une ramification qui est gage de distances courtes.
Mauvaise nouvelle, néanmoins : ces sentiers et chemins, agricoles ou ancestraux, ces routes déclassées, ont été largement oubliés, et rares sont celles et ceux qui connaissent leurs viabilités.
Au programme ce mois ci : des affiches à imprimer pour rendre vos salles réunions plus intelligentes !! et en fin d’actu les infos du café Métacartes ce vendredi 2 fevrier.
Erudit mais facile à lire, ce livre bien illustré retrace le parcours, semé d’embûches, des artistes pour une rémunération juste et une reconnaissance de leur statut. Le choix des auteurs, Jean-Baptiste Rendu, spécialiste du patrimoine et de l’architecture, et Richard Robert, directeur éditorial du think tank Telos, a été de mettre l’accent sur les arts graphiques et plastiques qui font figure de parents pauvres. Peintres, sculpteurs, dessinateurs et photographes présentent en effet des spécificités, notamment pour les droits d’exposition, de reproduction et « de suite », qui garantissent une rémunération équitable aux artistes.
« La guerre du streaming est finie. Et Netflix a gagné. »
Pfiou c'est tellement bon ! Vivaldi featuring Thylacine ça déchire !
Merci pour mes oreilles !
L'alternative libre et locale tant attendue à Google Streetview !!
Les mythes sont une source pour la pensée et l’imagination, en ce qu’ils explorent différentes possibilités qui ne sont pas limitées par la réalité. Le mythe, c’est une machine à penser. C’est un produit collectif. Les mythes autochtones, en particulier, sont une source d’inspiration pour le futur.
Les gens qui ont de l’argent, les capitalistes, ne se rendent pas compte des effets dévastateurs de la crise climatique, puisqu’ils en souffrent beaucoup moins. Et pour ceux qui s’en rendent compte, ils considèrent que ça ne les touchera jamais. Les plus riches pensent qu’ils vont trouver une solution technologique et, au pire, fuir sur Mars. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’on va sombrer et s’effondrer tous ensemble si on ne prend pas soin de notre planète.
Contrairement aux mythes de la dématérialisation et de la désindustrialisation, nous n’avons jamais autant extrait de métaux et nous prévoyons d’en extraire plus encore
Les innovations dans la mine ne la rendent pas plus responsable, elles la rendent plus efficace. Elles permettent de creuser plus et plus vite avec moins de main-d’œuvre, comme
l’expliquent les dossiers de l’association SystExt. Le modèle minier se “radicalise bien plus qu’il ne se responsabilise”. Et “plus la teneur des gisements baisse, plus la mine est polluante”.Derrière la fable des métaux pour la transition, la réalité de la mine est qu’elle est bien plus au service de la Défense et du capitalisme numérique que de la transition écologique
Pour Izoard, la décroissance minérale est notre seule perspective. Mais elle n’est pas acquise.
Depuis le début, avec l’IA, on joue sur les mots et sur le flou des définitions. Dans l’IAG, il y a du marketing science-fictionnel avec l’idée d’une IA qui se réveille du jour au lendemain et qui se retrouve dotée d’une conscience. Dans le cas de Meta, je pense aussi que par «IAG» Mark Zuckerberg fait peut-être davantage référence à l’IA multimodale, composée d’algorithmes capables de comprendre du son, des images ou de la vidéo. Pour le coup, c’est un domaine dont on commence déjà à avoir un aperçu. C’est un objectif réaliste qui devrait aboutir dans les prochaines années.