Bienvenue sur ma veille personnelle.
Ici je vous partage les articles qui m'ont intéressé, stimulé. Le fait que je partage un article ne veut pas forcément dire que je l'approuve, comme je l'évoquerai sans doute dans les notes qui l'accompagnent.
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À propos
Bonjour, je m’appelle Louis Derrac. Je suis un acteur indépendant et militant de l’éducation au numérique et d’un alternumérisme radical.
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« Les écrans », ça ne veut rien dire. On peut beaucoup lire, jouer à des jeux qui développent la logique, le sens de la stratégie, les capacités d’organisation… Ces pratiques-là doivent être épargnées des reproches que l’on formule à l’égard des applications comme TikTok, qui ne sont pas addictives par erreur, mais par essence : elles ont été créées à ces fins-là.
Les élites de gauche ne sont pas en contact avec les jeunes qui sont les premières victimes de ces applis. Or, le risque est alors de fournir des cautions politiques et philosophiques à des conduites que je considère comme addictives. J’invite Mathieu Slama à venir dans ma classe et à parler avec mes élèves, qui lui diront d’eux-mêmes qu’ils sont morts de fatigue. Je l’invite à parler aux parents, particulièrement aux mères, régulièrement confrontées à des crises de nerfs absurdes quand elles essaient de confisquer les téléphones.
The biggest takeaway from this fellowship is that the intersection of tech and labor is multilayered, multifaceted, complex, sometimes fun, and often appalling. Also, despite the geographical and social differences, issues and pain points among tech labor are pretty much the same — and often, equally overlooked. For instance, in Karachi and São Paulo alike, gig workers are becoming easy targets for criminals. And in Jakarta and across African countries, unionizing is a struggle for these workers.
Source : Next - Flux Complet
CHRONIQUE. Le rapport environnemental de Microsoft révèle que ses émissions de dioxyde de carbone sont en forte augmentation du fait de ses investissements dans les centres de données. De la difficulté à concilier technologie et sobriété, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Bien sûr, des innovations spectaculaires vont permettre de la réduire. Mais le risque est qu’elles ne fassent qu’atténuer la pollution supplémentaire. C’est le cas de toutes les technologies de la vie moderne qui repoussent plus loin les limites de l’efficacité, mais génèrent de nouveaux besoins qui viennent l’entraver. Sortir du paradoxe de Jevons en matière climatique, et donc concilier technologie et sobriété, est un défi considérable lancé à nos sociétés modernes.
Source : Cory Dransfeldt
La France s’est démenée pour orchestrer la réécriture de la directive européenne renforçant les droits des travailleurs des plateformes, adoptée le 11 mars. Au cœur des institutions des Vingt-Sept, des responsables racontent le combat de l’ombre livré par la France.
Interrogée sur un conseil à donner aux Shifters pour les dix prochaines années, Yamina Saheb, économiste et co-autrice du dernier rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (Giec), répond sans détour : «Il faut sortir du tunnel carbone !». Parfois critiquée pour son important prisme énergie-climat, l’association gagnerait à s’ouvrir à d’autres enjeux de la transition écologique (la biodiversité, les ressources naturelles, etc.) veut croire la chercheuse.
Source : vert.eco
Source : Reporterre, le média de l'écologie - Indépendant et en accès libre
Source : feed - Thierry Crouzet
Ça me plait bien l'idée de revenir à des bateaux à voile !
Source : Médias Libres | La sélection de Basta!
L’environnement, ça commence à bien faire ? En quelques semaines à peine, le service public de l’information a annoncé la fin de plusieurs programmes majeurs, alors que la crise climatique fait plus que jamais rage en France comme sur le reste de la planète.
Source : vert.eco
« Le trait commun, c’est que 86 % ont des difficultés d’accès au numérique », indique Alexandre Carlier. Les plus de 55 ans sont majoritaires (56 %), mais pas de façon écrasante. « On a aussi des plus jeunes, qui ont plein d’applis sur leur smartphone mais ne savent pas faire une simulation d’aide au logement », relate Marina Peynon, coordinatrice des cinq France services de la communauté de communes de Chavanon Combrailles et Volcans, territoire « très rural » du Puy-de-Dôme.
La multiplication des missions suscite également des inquiétudes. « Il y a une limite à la capacité des agents à absorber des nouveautés », souligne l’élu drômois Gérard Gagnier. Et de mettre en garde contre « une dégradation de la qualité du service » si le programme intégrait d’autres opérateurs, comme le suggère le rapport du Sénat.
Via Thierry Joffredo
Or, caractériser une IA frugale s’avère difficile pour plusieurs raisons. D’une part, les analyses existantes ciblent souvent l’entraînement des modèles et/ou la phase d’usage, mais ignorent le cycle de vie complet du service ou du produit
L’IA frugale est donc caractérisée par une contradiction intrinsèque, au vu de la boulimie d’énergie et de données aujourd’hui nécessaire à l’entraînement des gros modèles et à leurs usages, au mépris des risques considérables pour l’environnement.
C'est l'un de ces nombreux oxymores que je dénonce dans l'article Numérique responsable, critique d’un oxymore