Mensuel Shaarli
September, 2024

The tech industry’s power needs to be reined in. Progress, while slow, has been being made on this front. But we may be in the process of witnessing the revenge of the tech oligarchs.

Source : Reporterre, le média de l'écologie - Indépendant et en accès libre

Signal faible encore, à suivre de près : « Des chercheuses australiennes ont montré récemment dans un article scientifique que les femmes exposées aux vidéos de TikTok perdent de l’estime pour leur propre corps. Elles expliquent que les vidéos du mouvement pro-anorexie profitent particulièrement de l’algorithme de recommandation « Pour vous » de l’application. »
Source : Next - Flux Complet

Source : Next - Flux Complet

« The cyberlibertarian approach that emerged out of the United States isn’t particularly surprising. The political dynamic in the United States has a stronger libertarian bent than in many other countries, especially the high-income Western countries it’s usually compared to. Digital politics in California had already integrated libertarianism and neoliberalism, so it wasn’t a big jump for it to define the approach to the internet. “The California Ideology is a mix of cybernetics, free market economics, and counter-culture libertarianism,” wrote Richard Barbrook and Andy Cameron in 1995. They described it as a “profoundly anti-statist dogma” that resulted from “the failure of renewal in the USA during the late ‘60s and early ‘70s.” »
It’s an argument that once again treats digital technology and the internet as an exception where traditional norms cannot apply — particularly the fact that authorities have long been able to get warrants to search people’s mail, wiretap their phones, or obtain their text messages. That’s the trade off we’ve collectively made, and one that the vast majority of people have never seen as a threat to their rights, freedoms, or liberty — because they’re not libertarians.
Source : Disconnect

L'article du New Yorker intitulé "It's Time to Stop Talking About Generations", écrit par Louis Menand, critique l'utilisation généralisée et souvent simplificatrice des catégories générationnelles comme Baby Boomers, Génération X, Millennials, et Génération Z. Menand soutient que ces étiquettes sont davantage basées sur des stéréotypes que sur des analyses sérieuses de données sociologiques. Il explique que les comportements et attitudes varient largement au sein de chaque génération et que les lignes de démarcation sont souvent floues et arbitraires. L'article souligne également que les différences intra-générationnelles (comme la classe sociale, l'éducation, et la localisation géographique) sont souvent plus significatives que les différences inter-générationnelles. En conclusion, Menand propose que nous devrions abandonner ces étiquettes simplificatrices et adopter des analyses plus nuancées qui tiennent compte des multiples facteurs influençant les comportements sociaux et culturels.

Allez là ça fait plaiz. La régulation quand on le veut, on peut.

Coop-médias est une coopérative, qui propose aux citoyennes et citoyens de participer à la construction d'un paysage médiatique indépendant, engagé et de qualité en : soutenant promouvant défendant les médias indépendants.
Moi ça me botte !

Source : Next - Flux Complet

Je trouve ça totalement dingue que ce soit possible et légal... C'est une faillite totale de l'intérêt général et de la gestion des communs... (Sans même parler écologie et cie)
«Tant que l'on ne critiquera pas la performance, dogme de l'économie de guerre, rien de durable ne pourra advenir.»
«Dans un monde instable, le bon logiciel c’est la ROBUSTESSE, ou comment maintenir le système stable malgré les fluctuations ? Tout comme les êtres vivants, devenir robuste c'est aller contre la performance».
Olivier HAMANT, biologiste

[Les] déboires judiciaires [De Pavel Durov] en France montrent l’émergence d’espaces numériques souverains qui se différencient désormais d’une région à l’autre. En France, Pavel Durov n’est pas protégé par sa réputation de défenseur des libertés numériques acquise en Russie et à Dubaï. C’est un entrepreneur libertarien, qui laisse prospérer les pires excès du marché numérique. A la croisée des mondes, son cas illustre les nouvelles réalités d’un espace numérique longtemps globalisé et dont les règles et les pratiques se différencient désormais.

ÉDITORIAL. Le canton fait preuve d’un volontarisme qui détonne par rapport au reste du pays. La décision des autorités de renoncer en partie aux services de Microsoft à l’école souligne l’importance qu’accorde désormais le politique à cet enjeu primordial

« Une nouvelle étude révèle que les hallucinations de grands modèles de langage (LLM) découlent de leurs structures mathématiques et logiques fondamentales. En augmentant la complexité et la capacité des modèles, il est possible de réduire la fréquence de ces hallucinations, mais il serait impossible de les éliminer complètement. »
Via Sebsauvage

Pfiou. Je suis sous Fedora depuis 2 ans + et franchement... ça déchire Linux. Venez !

Article équilibré mais son titre me déplait. Comme je l'ai dit dans un autre article, je ne pense pas qu'on puisse parler de panique (lire mon article). On peut en revanche parler d'inquiétude (parfois très forte) légitime et justifiée.
“I hear that talk of a ban as a kind of howl of despair, really, that we’ve lost control,” said Sonia Livingstone, a professor of social psychology at the London School of Economics, who has been studying kids and tech for decades. “We’ve lost control of the feed from the companies, and we’ve lost control of our education and our health and our family life by accepting — as part of whatever kind of Faustian contract — the infrastructure of commerce.”
In other words, we’re letting the tech companies win.
Companies like Meta make money by getting their users to engage more with their products, so they can collect data about them and sell targeted ads accordingly. Instagram’s new Teen Accounts might make parents feel like they have a bit more control over how their kids factor into these transactions, but their kids’ attention is still the product.
Source : Technology – Vox


Mignon ! Via David Ho

« Elles n’ont même pas Windows ! » résume une de nos amies (Margaux pour ne pas la citer) pour expliquer notre manière de travailler. Alors, à quoi ressemble une thèse, sans Windows (ni...
Très intéressant cet article !

Je vais être un peu provocateur, mais il ne faut toutefois pas l'oublier : l'ordinateur a été créé pour être un outil d'émancipation. le smartphone a été créé pour être un outil de consommation. Ces deux équipements numériques ont beau être tous les deux des « machines à calculer », ils ne pourraient pas être plus différents dans leur histoire et leurs capacités.
Les conférences de Khrys, précieux !

« Les États-Unis ont détecté une activité militaire russe accrue autour des principaux câbles sous-marins et pensent que la Russie pourrait maintenant être plus susceptible de mener des opérations de sabotage afin de désactiver un élément critique de l’infrastructure de communication mondiale »
Source : Next - Flux Complet

Très intéressant... Avec à peu près la même stratégie au passage que Amazon vis-à-vis de AWS. Injecter de l'investissement pour répondre à ses propres besoins informatiques (logistiques, gestion de clients, facturation, compta etc.) pour ensuite adresser le marché du cloud B2B.

Trois chercheuses de la plateforme d’hébergement de projets d’IA Hugging Face, Sasha Luccioni, Bruna Trevelin et Margaret Mitchell ont rassemblé les connaissances disponibles actuellement à propos de l’impact de l’IA sur l’environnement. Elles constatent encore trop peu de transparence sur les besoins énergétiques de chaque application d’IA, elles parcourent l’ensemble des connaissances actuellement disponibles.

« En bref, la nécessité d’une adaptation au changement climatique semble surtout renforcer la diversification des stratégies et des types de bières, tant du fait des brasseries artisanales qu’industrielles, en contribuant à enrichir le paysage brassicole. »
Source : Environnement – The Conversation
« En conclusion, Shani Orgad affirme que l’affichage de la vulnérabilité sur LinkedIn peut être le plus souvent considéré comme stratégique et calculé : “cette pratique fait partie d’une itération du personal branding en ligne, où la vulnérabilité est présentée non seulement pour susciter l’empathie, mais aussi pour renforcer son image de marque personnelle”. Elle précise même “De manière frappante, le message confessionnel de la membre qui a publié un selfie d’elle en train de pleurer a été utilisé par la série de podcasts de LinkedIn, LinkedInformed, comme un exemple d’“optimisation de vos publications et de votre engagement”.” L’entreprise trouve un donc un intérêt financier dans cette mutation vers l’exposition de la vulnérabilité. C’est aussi une manière de se montrer proactif dans le traitement des questions liées à l’inclusivité, à la diversité et au bien-être. »
Source : Mais où va le Web

À la Commission européenne, au Conseil de l’UE et au Parlement européen.
Pour interagir avec des administrations, une banque, un fournisseur d’énergie, pour chercher un emploi ou un logement, pour acheter un billet de train… le numérique est rendu incontournable.
Or, plus de 40 % de la population européenne ne maitrise pas les compétences numériques de base, ce qui l’empêche d’accéder à certains services essentiels.
Il est urgent de garantir l’accessibilité hors-ligne à tous les services essentiels.

Un signal faible de plus pour Mastodon... et pour Mozilla :/

La vraie rupture serait de casser le rythme annuel

« Although tech companies have long done business with the fossil-fuel industry, Microsoft’s case is notable. It demonstrates how the AI boom contributes to one of the most pressing issues facing our planet today—despite the fact that the technology is often lauded for its supposed potential to improve our world, as when Sam Altman testified to Congress that it could address issues such as “climate change and curing cancer.” These deals also show how Microsoft can use the vagaries of AI to talk out of both sides of its mouth, courting the fossil-fuel industry while asserting its environmental bona fides. »

Face à toutes les sollicitations numériques auxquelles nous sommes confrontés, comment le cerveau tente-t-il malgré tout de rester concentré ?

Passionnant ! Ça me fait penser aussi au livre Droit du sol où l'auteur se demande comment communiquer des messages à des humains qui habiteront la terre (ou pas...) dans 100 000 ans... pour les prévenir qu'on a enterré des déchets nucléaires sous leurs pieds.
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De bonnes pratiques à retrouver ici

Cinq ans après les gilets jaunes, que sont devenus les témoignages des cahiers de doléances ?

A comprehensive living database of over 700 AI risks categorized by their cause and risk domain.
Via Bertrand Keller sur techologie.
Selon des tests réalisés pour l’autorité australienne de régulation des entreprises, la Securities and Investments Commission (ASIC), l’intelligence artificielle produit de moins bons résultats que les humains dans toutes les tâches de résumé. Au point que ces technologies pourraient créer du travail supplémentaire plutôt qu’en enlever.
LOL. Cf mon dernier article, L’IA comme prétexte pour éduquer au numérique

Les France Services, ça marche bien !! Alors voilà quelque chose qu'on peut pousser et renforcer (et donc financer !)
Via Arnaud Levy