ANALYSE. Longtemps moins ciblé par les régulateurs et les gouvernements, le fabricant de l’iPhone fait l’objet d’une plainte antitrust déposée jeudi par Washington, et est également sous pression à Bruxelles.
La pression monte !
Globalement, les européens interrogés estiment injuste (unfair) d’être suivis en ligne : moins d’un sur cinq considère acceptable d’être visé par des publicités en fonction de leurs habitudes ou de leurs vulnérabilités. Trois sur quatre voudraient avoir la main sur la somme de données récupérées par les outils qu’ils utilisent (7% ne veulent pas de ce choix).
=> quand est-ce qu'on exige l'interdicition de la publicité ciblée ? (en attendant y a Ublock origins => https://alternatives-numeriques.fr/bloquer-simplement-les-nuisances-du-web-marchand/)
Parmi les points d’attention, le BEUC relève que près de deux personnes sur trois déclarent se sentir parfois sous pression au moment d’acheter un produit ou un service en ligne. Beaucoup s’inquiètent aussi des réseaux sociaux (où 83% déclarent avoir déjà passé « trop de temps » au moins « de temps en temps ») et des activités qu’y entretiennent les influenceurs.
Régulation vs innovation, on refait le match
Itw du directeur de l'ARCOM à partir de 48 minutes. Intéressant pour découvrir cette autorité de régulation.
Last week, we submitted comments to the National Telecommunication and Infrastructure Authority (NTIA), written in collaboration with Rishi Bommasani, Daniel Zhang, and Percy Liang at Stanford. In our comments, we describe the need for transparency around the generative AI ecosystem, the need for holistic public evaluations, and the guardrails needed for responsible open-source AI research and development. This post is a summary of our comments.
Entre lobbying des entreprises de la tech, préoccupations des représentants de la société civile et velléités des dirigeants français, la nouvelle phase de négociation autour du règlement européen sur l'intelligence artificielle promet de rester complexe.
Comme chaque année, la CNIL publie son rapport d'activité de l'année précédente. Sa présidente, Marie-Laure Denis, qualifie cette année de « charnière » alors que le RGPD fête les cinq ans de sa mise en vigueur et que l'autorité v...
il faut le dire quand ça va dans le bon sens
Certes, nous vous avons déjà parlé en long en large et en travers du RGPD et compté moultes actualités découlant de son application, vous savez désormais que c’est un règlement qui vous veut du bien. Marc Rees vous en a fourni l’explication article par article, mais nous allons prendre aujourd’hui la posture d’un développeur (professionnel) qui peut encore se demander ce qu’il est tenu de faire pour respecter la règlementation.
Oui, cela parait évident à tous, mais tout le monde est tenu de respecter la loi : le RGPD est un règlement européen, ce qui implique qu’il est devenu applicable dans toute l’Union Européenne dès sa parution, sans avoir besoin d’être transposé dans les droits nationaux (à l’inverse d’une directive).
Le régulateur français des médias demande au réseau social, qui s’est séparé de la moitié de ses employés, de lui confirmer d’ici au 24 novembre qu’il est bien en mesure d’assurer la lutte contre la désinformation et les contenus haineux.
Instituer un « péage numérique européen » pour taxer les fournisseurs de contenus risque de nuire à la neutralité du Net et de bouleverser l’économie du secteur, estime Bruno Veluet, président de l’Association des opérateurs télécoms alternatifs, dans une tribune au « Monde ».
Quand on veut, on peut...
Next INpact révèle que la Répression des fraudes a reçu plus de 90 000 signalements en cinq mois. Ce chiffre considérable témoigne des limites de la lutte contre les appels indésirables : la liste d’opposition Bloctel est largement bafouée. Données inédites.
Un commissaire de l’autorité américaine de régulation des communications demande dans une lettre ouverte aux deux géants de l’Internet de retirer de leurs magasins d’applications la plateforme de microvidéos TikTok, accusée de “pratiques douteuses en matière de données”.
Comme annoncé dans son plan stratégique 2022-2024, la CNIL souhaite rendre visibles les flux de données des applications mobiles. Parmi les actions qui seront menées pour illustrer les enjeux liés à nos usages, la CNIL va réaliser une étude sur la base d’un jeu de données de géolocalisation obtenu auprès d’un data broker (courtier de données).