Comme chaque année, la CNIL publie son rapport d'activité de l'année précédente. Sa présidente, Marie-Laure Denis, qualifie cette année de « charnière » alors que le RGPD fête les cinq ans de sa mise en vigueur et que l'autorité v...
il faut le dire quand ça va dans le bon sens
Certes, nous vous avons déjà parlé en long en large et en travers du RGPD et compté moultes actualités découlant de son application, vous savez désormais que c’est un règlement qui vous veut du bien. Marc Rees vous en a fourni l’explication article par article, mais nous allons prendre aujourd’hui la posture d’un développeur (professionnel) qui peut encore se demander ce qu’il est tenu de faire pour respecter la règlementation.
Oui, cela parait évident à tous, mais tout le monde est tenu de respecter la loi : le RGPD est un règlement européen, ce qui implique qu’il est devenu applicable dans toute l’Union Européenne dès sa parution, sans avoir besoin d’être transposé dans les droits nationaux (à l’inverse d’une directive).
Le régulateur français des médias demande au réseau social, qui s’est séparé de la moitié de ses employés, de lui confirmer d’ici au 24 novembre qu’il est bien en mesure d’assurer la lutte contre la désinformation et les contenus haineux.
Instituer un « péage numérique européen » pour taxer les fournisseurs de contenus risque de nuire à la neutralité du Net et de bouleverser l’économie du secteur, estime Bruno Veluet, président de l’Association des opérateurs télécoms alternatifs, dans une tribune au « Monde ».
Quand on veut, on peut...
Next INpact révèle que la Répression des fraudes a reçu plus de 90 000 signalements en cinq mois. Ce chiffre considérable témoigne des limites de la lutte contre les appels indésirables : la liste d’opposition Bloctel est largement bafouée. Données inédites.
Un commissaire de l’autorité américaine de régulation des communications demande dans une lettre ouverte aux deux géants de l’Internet de retirer de leurs magasins d’applications la plateforme de microvidéos TikTok, accusée de “pratiques douteuses en matière de données”.
Comme annoncé dans son plan stratégique 2022-2024, la CNIL souhaite rendre visibles les flux de données des applications mobiles. Parmi les actions qui seront menées pour illustrer les enjeux liés à nos usages, la CNIL va réaliser une étude sur la base d’un jeu de données de géolocalisation obtenu auprès d’un data broker (courtier de données).
C’est une décision majeure dans le combat pour la protection des données. Lundi 9 mai, après deux ans de bataille judiciaire contre l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), Clearview AI a accepté de ne plus vendre sa base de données biométriques à des entreprises privées. L’accord doit encore être validé par un juge du comté de Chicago.
Faire plier les plateformes de la gig economy et les géants de la tech est possible. Ces dernières semaines ont été riches d’avancées. Mieux encore, désormais juges et régulateurs sont de la partie. La preuve en trois exemples récents.
Le 15 décembre dernier, la Commission européenne a présenté plusieurs textes fondamentaux. Next INpact a déjà mis en ligne une analyse détaillée et ligne par ligne du premier d’entre eux, le Digital Services Act. Nous poursuivons l’exercice avec cette fois le Digital Markets Act, future législation sur les marchés numériques.
Via @maisouvaleweb et @marcrees