Emission intéressante
Attention projet inspirant !
« à l’exception d’un usage pédagogique encadré par une enseignante ou un enseignant »
Allez là ! Je vais essayer d'apprendre deux trois ficelles pour mes futures missions d'indépendant !
J'aurai le plaisir de participer à cette table ronde organisée par Oisux et l'April.
Longue vie au café !
Comment enseigner la citoyenneté numérique en classe ?
Mercredi 30 novembre - Carrefour de l’innovation pédagogique - 14h30 à 15h50 – Atelier de co-construction
Organisé par : CNIL / ARCOM /Défenseur des droits
Animation : Carina CHATAIN et Jennifer ELBAZ (CNIL), Victoria PLA (DDD), Manon CONAN (Arcom)
L’objectif de cet atelier est de construire ensemble un plan d’enseignement de la citoyenneté numérique, pour la classe. Quels espaces, quels temps accorder à l’enseignement de la citoyenneté numérique en primaire et secondaire ?
En particulier :
Les usages responsables d’internet : identité et comportement en ligne.
Liberté d’expression : lutte contre les infox et la haine en ligne.
Les représentations médiatiques : égalité femmes-hommes.
Diversité de la société française.
Connaître et exercer ses droits dans le monde numérique.
Le gouvernement a affirmé mardi avoir « demandé [qu’on arrête] tout déploiement » des outils de Microsoft et Google, omniprésents dans les classes françaises. La préoccupation grandit en matière de souveraineté numérique et de protection des données personnelles.
Pixeludo est une plateforme de jeux éducatifs en ligne pour des élèves du CP au CM2. Entièrement gratuit, sans aucune publicité, joliment réalisé et… diablement addictif.
Le psychologue et cofondateur de l’Observatoire des Mondes Numériques en Sciences Humaines revient sur les injonctions contradictoires faites aux parents pour éduquer leurs enfants au Web.
Très fier d'être publié au sein de la prestigieuse revue Les Cahiers pédagogiques ! Merci aux coordinateurs du numéro de leur confiance !
Bas salaires, perspectives étroites et grande pénibilité caractérisent cette profession indispensable au fonctionnement des classes. Reportage auprès de plusieurs de ces agentes, dans la Somme.
Libre à vous !, l’émission de l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre. Prenez le contrôle de vos libertés informatiques, découvrez les enjeux et l’actualité du libre.
Au programme de la 153e émission :
sujet principal : les actions des membres du collectif CHATONS dans l'éducation, avec Audrey Guélou, membre de Picasoft et doctorante à l'Université de Technologie de Compiègne, et Neil, contributeur à La Contre-Voie
la chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l'April, sur le thème « Datagir : une initiative de l’ADEME pour apporter l'information environnementale au plus près des citoyens »
la chronique « La pituite de Luk » sur le thème « Je suis un boomer »
quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre
Rien à ajouter Thierry, merci pour cette salutaire réaction à un épisode bien partial dans son traitement de la question de départ (ce que les technologies peuvent apporter à l’École). Bien partial par le casting (aucun technocritique dans le panel) et par l’animation, comme tu l’as parfaitement démontré. C’est vraiment déstabilisant quand on écoute régulièrement l’émission « Le meilleur des mondes ». On peine à comprendre la ligne éditoriale tant les épisodes sont inégaux, entre ceux qui sont franchement technocritiques et équilibrés, et ceux (comme celui-ci) qui déroulent le discours classique pro-tech.
Quelques points de désaccord ou de discussion :
« une discussion sur les applications de la réalité virtuelle et du metaverse à l’éducation et la formation, sur laquelle je ne m’appesantis pas tant elle laisse dubitatif l’auditeur que je suis » : pour le coup, je pense qu’il ne faut pas se contenter d’être dubitatif mais beaucoup plus offensif contre le Métavers. Car soyons clairs, c’est ce qui se prépare, à minima dans les futurs investissements publics. Or, jai envie de le dire clairement : pas un euro pour ce projet (hors R&D éventuellement).
« Jean-Yves Hepp a néanmoins tout à fait raison de terminer son intervention en rappelant que les produits destinés à l’éducation doivent être conçus de manière spécifique ». Je suis de moins en moins d’accord avec cette affirmation. Je considère en effet qu’en dehors des logiciels métiers du numérique éducatif (ENT, administratif, notes, emplois du temps, etc.), les élèves devraient découvrir des pratiques émancipatrices du numérique au travers d’environnements numériques grand public. Et pas d’environnements numériques scolaires, « taillés pour eux ». C’est l’erreur de vouloir créer une bulle scolaire protectrice de l’extérieur. Comment (se) préparer au monde réel tout en étant dans cette bulle (Qwant jr vs Qwant est un des meilleurs exemples) ? Si certains services ont un traitement des données problématiques, alors je considère qu’il l’est pour tous, pas seulement pour des mineurs.
Enfin, sur l’écosystème Edtech, tu as bien raison de pointer que l’émission s’est exclusivement concentrée sur l’écosystème privé, oubliant de fait le secteur public… mais aussi le monde associatif ou non marchand, qui regorge pourtant de propositions bien peu financées (litote) : La digitale, l’atelier des chercheurs, La fabpéda, etc.
Merci encore Thierry (et la prochaine fois j’espère que tu seras invité dans ce genre d’émissions) !
Une telle start-up élitiste ne trouverait pas grâce aux yeux des partisans de l’école publique aux Etats-Unis. « Plutôt que des fondations vaniteuses, il faut une taxation des milliardaires pour financer des classes avec moins d’élèves », assume M. Molnar. Et aussi améliorer les conditions de travail des enseignants et les laisser gérer l’éducation personnalisée, énumère Mme Debs. « La philanthropie des milliardaires de la tech ne sera jamais qu’une goutte d’eau par rapport aux 750 milliards de dollars de dépenses publiques annuelles dans l’éducation aux Etats-Unis, souligne-t-elle. M. Bezos devrait appeler à une réforme finançant des maternelles pour tous. » Une telle mesure était incluse dans l’ambitieux plan d’infrastructures présenté par le président américain, Joe Biden, fin 2021. Mais celui-ci n’a finalement pas été voté.
Le président Macron a fait de l’éducation une priorité de son second quinquennat mais semble vouloir poursuivre politiquement sur la même lancée que pendant le premier. A défaut d’écouter les profs, il serait bien avisé de consulter le sondage Harris Interactive pour le magazine Challenges publié la veille de la rentrée, dans lequel on apprend que 67 % des Français estiment que l’institution scolaire ne fonctionne plus et que, davantage que les enseignants, ce sont les conditions d’enseignement qui sont pointées du doigt, 74 % des Français dénonçant une action insuffisante des pouvoirs publics dans le domaine de l’éducation, et des mesures jugées inadaptées. Ironie, la première solution citée pour améliorer la qualité de l’enseignement est, à 52 %, la réduction de la taille des classes… par le recrutement de davantage d’enseignants.
Trente députés de gauche s’alarment, dans une tribune au « Monde », sur la situation de l’école française qui contrevient, selon eux, aux engagements de la Convention internationale des droits de l’enfant.
À quelques jours de la rentrée, dans une question écrite publiée au Journal officiel le 30 août 2022, le député Philippe Latombe alerte le ministre de l'Éducation nationale et de la jeunesse, Pap N'diaye, sur la gratuité d'Office 365 pour les élèves et le personnel enseignant. Question salutaire face aux pratiques commerciales prédatrices de la multinationale américaine.
Notes :
- La tablette, et particulièrement l'iPad, n'est PAS un outil numérique émancipateur. Voir mon article sur Apple et la convivialité par ex. En plus ici il sera encore davantage bridé (sic) : « Impossibilité de l’allumer après 20 heures, impossibilité de télécharger des applications, impossibilité d’accéder à la plupart des sites…». Misère...
- D'ailleurs, aucun des "usages" déclinés comme exemples dans l'article ne sont d'ordre émancipateurs. On est de l'ordre administratif (voir ses notes), de la consommation (Regarder du contenu multimédia), de l'usage basique (Projeter au tableau un devoir). L'École peut et doit faire mieux que ça. Cf mon article Éduquer au numérique d’accord. Mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment – Partie 2 : l’enseignement scolaire
- "Selon plusieurs études, l’utilisation d’outils numériques dans un cadre scolaire améliore les résultats des élèves". Ici les études citées sont celles... d'Apple. LOL. Plus sérieusement, relire André Tricot et Justin Reich.
- Sur la capacité des équipements à réduire la ou les fractures numériques, il faut également revenir aux récents travaux en la matière, qui démontrent que les fractures numériques d'aujourd'hui, s'il faut les appeler ainsi (ce sont surtout des fractures sociales, linguistiques, scolaires, économiques), sont de l'ordre des usages, très peu de l'équipement. Croire qu'on va résoudre le problème avec des tablettes est à côté de la plaque. Un dernier lien, ma tribune de 2020 (déjà) : « Le solutionnisme numérique ne sauvera pas l’école ».
- On en parle de l'impact environnemental et humain de tout ça ? Ah bah non. Pourtant Ludovia cette année c'était sobriété et éthique...
- AH et aussi : une tablette par collégien, la Corrèze l'a tenté il y a longtemps (coucou François Hollande), ça n'a pas trop marché…