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De nombreux spécialistes des transports doutent de l’efficacité de concentrer les efforts financiers sur le développement des plates-formes. « On se casse les dents sur le sujet depuis des années en France : malgré les plates-formes, le nombre d’usagers par véhicule n’augmente pas et le trafic automobile ne diminue pas », constate Nacima Baron, géographe à l’université Gustave-Eiffel. Selon elle, le changement des habitudes ne repose pas tant sur des services numériques, utilisés pour seulement 4 % des covoiturages du quotidien, que sur des dynamiques sociales.