1067 shaares
Notes :
- La tablette, et particulièrement l'iPad, n'est PAS un outil numérique émancipateur. Voir mon article sur Apple et la convivialité par ex. En plus ici il sera encore davantage bridé (sic) : « Impossibilité de l’allumer après 20 heures, impossibilité de télécharger des applications, impossibilité d’accéder à la plupart des sites…». Misère...
- D'ailleurs, aucun des "usages" déclinés comme exemples dans l'article ne sont d'ordre émancipateurs. On est de l'ordre administratif (voir ses notes), de la consommation (Regarder du contenu multimédia), de l'usage basique (Projeter au tableau un devoir). L'École peut et doit faire mieux que ça. Cf mon article Éduquer au numérique d’accord. Mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment – Partie 2 : l’enseignement scolaire
- "Selon plusieurs études, l’utilisation d’outils numériques dans un cadre scolaire améliore les résultats des élèves". Ici les études citées sont celles... d'Apple. LOL. Plus sérieusement, relire André Tricot et Justin Reich.
- Sur la capacité des équipements à réduire la ou les fractures numériques, il faut également revenir aux récents travaux en la matière, qui démontrent que les fractures numériques d'aujourd'hui, s'il faut les appeler ainsi (ce sont surtout des fractures sociales, linguistiques, scolaires, économiques), sont de l'ordre des usages, très peu de l'équipement. Croire qu'on va résoudre le problème avec des tablettes est à côté de la plaque. Un dernier lien, ma tribune de 2020 (déjà) : « Le solutionnisme numérique ne sauvera pas l’école ».
- On en parle de l'impact environnemental et humain de tout ça ? Ah bah non. Pourtant Ludovia cette année c'était sobriété et éthique...
- AH et aussi : une tablette par collégien, la Corrèze l'a tenté il y a longtemps (coucou François Hollande), ça n'a pas trop marché…