Mensuel Shaarli
August, 2023

A garder sous le coude

Une des faits les plus marquants et les plus nocifs de notre époque, me semble-t-il, est le manque de temps. La fameuse économie de l’attention nous cause beaucoup de tort, à la fois individuellement et collectivement. Avoir le temps devient un luxe, et on est d’autant plus plongé dans un sentiment d’urgence permanente qu’on est précaire. Ce temps réapproprié, c’est aussi celui de l’émancipation, et c’est une des conditions du bonheur.

Idem, grosse inspiration que ce Cory Doctorow


À écouter quand j'aurai le temps pour parfaire ma connaissance du mouvement de l'écologie politique

Tant que l'original ne sera pas mort et enterré, la copie ne pourra pas exister...

Embrasser quelqu’un de force, complimenter l’apparence d’une collègue, faire une blague salace… pour beaucoup, il est encore difficile de faire la différence entre la séduction et les violences sexistes et sexuelles.

Ne jamais l'oublier : ces entreprises ne sont pas là pour « changer le monde », elles sont là pour faire un max de pognon...

Guillaume Lion a rendu visite à Low-tech Magazine à Barcelone et a transformé son expérience en une bande dessinée pour le magazine belge Médor.

Mmmmhhhh...

La situation est plus complexe, plus nuancée maintenant que tout le monde est en ligne, que tout est marchandisé, que nous faisons face à la surveillance des entreprises. J’ai la sensation qu’Internet, aujourd’hui, est de plus en plus morne, épuisant… Tout ce que vous y faites est examiné sous toutes les coutures.
C’est absurde de vivre à une époque où révéler des informations dans le domaine public est un crime. Cela a créé un effet dissuasif : maintenant, décrire la réalité est considéré comme un acte criminel. C’est malsain.
After a weekend of whoppers about X and fighting Mark Zuckerberg, the press should take a more skeptical approach

Très longtemps après la bataille : il faut réfléchir sérieusement à ce que propose cet article !!

Intéressant même s'il faut noter les limites de la sobriété numérique et du numérique responsable (cf : Numérique responsable, critique d’un oxymore)
Researchers — including many women of color — have been saying for years that these systems interact differently with people of color and that the societal effects could be disastrous: that they’re a fun-house-style distorted mirror magnifying biases and stripping out the context from which their information comes; that they’re tested on those without the choice to opt out; and will wipe out the jobs of some marginalized communities.

The internet is a mess. Ignore the algorithm, and distill the web down to the things you actually care about.
Pas récent, mais très intéressant et diablement actuel, je me le note dans mes dossiers de transfo alternumérique ;)

« Cette peur de la désocialisation causée par les technologies numériques s’installe à la fin des années 1990, à la suite de la publication d’un ensemble d’études scientifiques pourtant peu convaincantes », se souvient Antonio Casilli, professeur à Télécom Paris.
La nature et la définition de l’amitié n’ont pas changé avec la communication numérique. Un ami reste largement, dans les représentations, et selon les travaux de la sociologue Claire Bidart, celui qui est à vos côtés dans les coups durs, et en qui on peut avoir confiance.

Sous le coude mais ça donne très très envie !