Et en même temps, Firefox a une stratégie incompréhensible et une communication étrange...
J'ai déjà partagé cette étude, et elle devrait nous faire réfléchir collectivement...
« C’est décourageant de regarder les réseaux sociaux, tellement égocentrés. Ce n’est pas ce qu’on a voulu construire. Mais j’ai bon espoir qu’on assiste à un retour de balancier : je crois que les gens essaient désormais de regarder au-delà des réseaux sociaux, pour trouver d’autres moyens de se connecter aux autres et de partager leurs passions. » David Bohnett, fondateur de Geocities
" While I’ve grown more cynical about much of tech, movements like the Indieweb and the Fediverse remind me that the ideals I once loved, and that spirit of the early web, aren’t lost. They’re evolving, just like everything else."
Article très intéressant, qui reprend des choses que j'ai déjà lues ici et là. Le web se fragmente, et aujourd'hui, il devient de plus en plus difficile de parler d'un Web commun. Lassés par ce que sont devenues les réseaux sociaux dominants, et aussi de mieux en mieux « éduqués » sur leurs travers, les intervenautes se replient sur des réseaux privés (mais toujours dominants, sic).
Les algorithmes enferment les internautes dans des silos informationnels confortables, où leur sont servis les contenus les plus aptes à leur plaire – des chats pour les amateurs de chats, du tricot pour les amateurs de tricot, des complots pour les amateurs de complots.
Le journaliste américain Ryan Broderick, spécialiste de la culture Internet, estime de son côté que nous sommes passés à l’ère « postvirale », au point qu’il est désormais difficile d’identifier ce qui fait événement sur le Web. Il évoque le cas des vidéos TikTok les plus populaires de l’année : « Les avez-vous vues ? Avez-vous seulement entendu parler de leurs auteurs ? J’en doute ! », écrivait-il en novembre. Vous pouvez faire le test vous-mêmes avec le plus gros carton de 2023 : une vidéo de maquillage signée Nyadollie.
Le Web public se divise désormais en deux : ceux qui regardent et ceux qui sont vus. « Une minorité d’utilisateurs produisent la grande majorité des contenus », constatait ainsi, en février, une étude de l’institut américain Pew Research Center sur TikTok. Des créateurs de contenu de plus en plus professionnalisés, nouvelle caste du Web, qui prennent sur eux la charge de l’impudeur générale. Influenceurs ou aspirants, experts du selfie, du récit de vie, de la mise en scène et de la monétisation de soi.
C'est en ce sens que j'avais écrit l'article Le web n’est pas qu’un supermarché !
Suite de la série de posts de l'été. Je vous ai raconté comment je suis passé de simple gosse à bête de foire geek dans l'article précédent mais j'ai dérapé. Bref, après être devenu un geek je me suis plongé à fond sur l'Internet et surtout le web.
Directement en lien avec mon article sur le web : Le web n’est pas qu’un supermarché !
Source : Quarante-Douze
The internet has become an extractive and fragile monoculture. But we can revitalize it using lessons learned by ecologists.
Jolie métaphore entre monoculture et web dominant.
via David Larlet
Pfiou il tabasse cet article
The death of cached sites will mean the Internet Archive has a larger burden of archiving and tracking changes on the world's webpages.
Oh !
Je l'avais pas partagé, c'est une honte.
Je répare l'affront. Mieux vaut tard que jamais.
Merci pour ce texte Richard !
The web is always dying, of course; it’s been dying for years, killed by apps that divert traffic from websites or algorithms that reward supposedly shortening attention spans. But in 2023, it’s dying again — and, as the litany above suggests, there’s a new catalyst at play: AI.
Dans un an, le Manifest V2 de Chrome ne sera plus supporté, obligeant les développeurs d’extensions à s’adapter à la V3. Derrière ce changement, Chrome parle de sécurité et de performances. Mais la problématique est plus profonde et touche au blocage publicitaire. Explications.