The weird magic of online social networks was to combine personal interactions with mass communication. Now this amalgam is splitting in two again. Status updates from friends have given way to videos from strangers that resemble a hyperactive tV. Public posting is increasingly migrating to closed groups, rather like email.
The striking feature of the new social media is that they are no longer very social. Inspired by TikTok, apps like Facebook increasingly serve a diet of clips selected by artificial intelligence according to a user’s viewing behaviour, not their social connections. Meanwhile, people are posting less
Yet this new world of social-media brings its own problems. Messaging apps are largely unmoderated [... ]Politicians in India have used WhatsApp to spread lies that would surely have been removed from an open network like Facebook.
Social media is not just a vector for information. Or misinformation. It’s a place to bear witness, to express solidarity, and to fight for change. All of that is harder now than it was just a year ago. What comes next is impossible to anticipate, but it’s worth considering the possibility that the centrality of social media as we’ve known it for the past 15 years has come to an end—that this particular window to the world is being slammed shut.
Tant que l'original ne sera pas mort et enterré, la copie ne pourra pas exister...
« Cette peur de la désocialisation causée par les technologies numériques s’installe à la fin des années 1990, à la suite de la publication d’un ensemble d’études scientifiques pourtant peu convaincantes », se souvient Antonio Casilli, professeur à Télécom Paris.
La nature et la définition de l’amitié n’ont pas changé avec la communication numérique. Un ami reste largement, dans les représentations, et selon les travaux de la sociologue Claire Bidart, celui qui est à vos côtés dans les coups durs, et en qui on peut avoir confiance.
Ah bah ça, tellement d'accord
L’inaction des réseaux sociaux, facteur direct de l’amplification de l’extrémisme
Très intéressant !! à garder sous le coude !
« That was a terrible idea. As I’ve written before on this subject, people just aren’t meant to talk to one another this much. They shouldn’t have that much to say, they shouldn’t expect to receive such a large audience for that expression, and they shouldn’t suppose a right to comment or rejoinder for every thought or notion either. From being asked to review every product you buy to believing that every tweet or Instagram image warrants likes or comments or follows, social media produced a positively unhinged, sociopathic rendition of human sociality. That’s no surprise, I guess, given that the model was forged in the fires of Big Tech companies such as Facebook, where sociopathy is a design philosophy. »
Une super conclusion à une super série d'article sur la modération
Super newsletter de Lucie Ronfaut, comme souvent.
Une formalisation ultra poussée et claire de ce que je m'applique depuis quelques mois. Brillant !
Très intéressant site et assez pédagogique pour comprendre le poids des données comportementales.
L'occasion de ressortir cet article...
Pendant la campagne électorale 2022, l’équipe d’Éric Zemmour s’est démarquée par son industrialisation des techniques de manipulation de l’information sur les réseaux sociaux. Mais un regard sur les quelques années écoulées montre qu’à peu près toutes les forces politiques françaises utilisent ou ont utilisé des tactiques de distorsion des discours en ligne.
Internet a permis au mouvement féministe de se développer, mais il est aussi devenu l’espace où #metoo est le plus âprement combattu.
« si les opinions sexistes n’ont pas besoin du Web pour exister, elles profitent tout de même du fonctionnement des grandes plates-formes pour proliférer. La modération des réseaux sociaux, une tâche titanesque et souvent critiquée pour son inefficacité, est particulièrement mauvaise quand il s’agit de traiter les violences misogynes. Si les hommes comme les femmes peuvent faire l’objet d’attaques en ligne, ces dernières subissent beaucoup plus de violences en rapport avec leur genre ou leur sexualité : d’après une étude de l’institut américain Pew Research Center datant de 2021, 47 % des femmes ayant déclaré un fait de cyberharcèlement l’ont été à cause de leur genre, contre 18 % des hommes. »
La vigueur de l’antiféminisme et du masculinisme s’inscrit donc, de façon plus générale, dans le cadre du succès des idées conservatrices sur le Web. « C’est une idéologie d’extrême droite, à une époque où ces courants progressent un peu partout. Les discours contre le féminisme sont un outil pour attirer l’attention des plus jeunes », relève Florence Rochefort. « On ne se bat pas à armes égales, parce qu’on est sur Internet, mais surtout parce qu’on vit dans une société patriarcale et qu’on remet en cause le pouvoir établi, conclut Ketsia Mutombo, cofondatrice du collectif Féministes contre le cyberharcèlement. Le féminisme, c’est encore subversif. »