Ah bah ça, tellement d'accord
L’inaction des réseaux sociaux, facteur direct de l’amplification de l’extrémisme
Très intéressant !! à garder sous le coude !
« That was a terrible idea. As I’ve written before on this subject, people just aren’t meant to talk to one another this much. They shouldn’t have that much to say, they shouldn’t expect to receive such a large audience for that expression, and they shouldn’t suppose a right to comment or rejoinder for every thought or notion either. From being asked to review every product you buy to believing that every tweet or Instagram image warrants likes or comments or follows, social media produced a positively unhinged, sociopathic rendition of human sociality. That’s no surprise, I guess, given that the model was forged in the fires of Big Tech companies such as Facebook, where sociopathy is a design philosophy. »
Une super conclusion à une super série d'article sur la modération
Super newsletter de Lucie Ronfaut, comme souvent.
Une formalisation ultra poussée et claire de ce que je m'applique depuis quelques mois. Brillant !
Très intéressant site et assez pédagogique pour comprendre le poids des données comportementales.
L'occasion de ressortir cet article...
Pendant la campagne électorale 2022, l’équipe d’Éric Zemmour s’est démarquée par son industrialisation des techniques de manipulation de l’information sur les réseaux sociaux. Mais un regard sur les quelques années écoulées montre qu’à peu près toutes les forces politiques françaises utilisent ou ont utilisé des tactiques de distorsion des discours en ligne.
Internet a permis au mouvement féministe de se développer, mais il est aussi devenu l’espace où #metoo est le plus âprement combattu.
« si les opinions sexistes n’ont pas besoin du Web pour exister, elles profitent tout de même du fonctionnement des grandes plates-formes pour proliférer. La modération des réseaux sociaux, une tâche titanesque et souvent critiquée pour son inefficacité, est particulièrement mauvaise quand il s’agit de traiter les violences misogynes. Si les hommes comme les femmes peuvent faire l’objet d’attaques en ligne, ces dernières subissent beaucoup plus de violences en rapport avec leur genre ou leur sexualité : d’après une étude de l’institut américain Pew Research Center datant de 2021, 47 % des femmes ayant déclaré un fait de cyberharcèlement l’ont été à cause de leur genre, contre 18 % des hommes. »
La vigueur de l’antiféminisme et du masculinisme s’inscrit donc, de façon plus générale, dans le cadre du succès des idées conservatrices sur le Web. « C’est une idéologie d’extrême droite, à une époque où ces courants progressent un peu partout. Les discours contre le féminisme sont un outil pour attirer l’attention des plus jeunes », relève Florence Rochefort. « On ne se bat pas à armes égales, parce qu’on est sur Internet, mais surtout parce qu’on vit dans une société patriarcale et qu’on remet en cause le pouvoir établi, conclut Ketsia Mutombo, cofondatrice du collectif Féministes contre le cyberharcèlement. Le féminisme, c’est encore subversif. »