Génial !!
Excellent article merci !!
« C’est là un point que personne n’aborde : la finalité de ces IA génératives qui sont effectivement très performantes dans la génération de contenus textuels et visuels, mais qui vont surtout dans un premier temps profiter aux fermes à contenus et spammeurs, une perspective qui ne me réjouit pas. À court terme, tous les articles seront remis en cause, car on les soupçonnera d’avoir été générés : Welcome to the Big Blur. »
Très important ça, le technosolutionnisme classique :
« Ils nous décrivent l’IA générative comme la solution ultime, alors qu’elle sert surtout à atténuer les symptômes d’une inculture informatique et numérique, mais pas à traiter les problèmes à la source. »
« À une époque pas si éloignée (il y a quelques semaines), la croissance des usages numériques était remise en cause par la nécessité de réduire l’impact environnemental (émission de gaz à effet de serre) et par la diminution de notre dépendance aux géants numériques américains. Et sans crier gare, ChatGPT débarque, et toutes ces considérations écolo-souverainistes passent au second plan. Telles des légions de skitarii de l’Adeptes Mechanicus, nous vénérons aveuglément l’innovation technologique et nous nous prosternons devant le dieu machine, comme s’il allait résoudre de façon miraculeuse tous nos problèmes. Celles et ceux qui osent questionner cette “révolution technologique” sont qualifiés de rétrogrades, voire de vieux cons incapables de mesurer le potentiel disruptives des IA génératives. Où est donc passé notre esprit critique ou notre libre arbitre ? »
Dans notre ère numérique et avec la montée en puissance des géants comme Amazon, comment La Poste se réinvente-t-elle ? Retour sur les évolutions du Groupe La Poste, entreprise à mission, avec son président-directeur général, Philippe Wahl.
Excellent article merci Christophe !
« Il n’y aura donc pas le choix si la France veut tenir ses engagements : il faudra des politiques courageuses de sobriété (principal levier d’action identifié), une forte évolution des mentalités, un accroissement de la durée de vie des produits, ainsi qu’une réflexion profonde sur les habitudes de consommation et ce qui peut être qualifié de « besoins ». »
A horizon 2030, si rien n’est fait pour réduire l’empreinte environnementale du numérique et que les usages continuent de progresser au rythme actuel, le trafic de données serait multiplié par 6 et le nombre d’équipements serait supérieur de près de 65 % en 2030 par rapport à 2020, notamment du fait de l’essor des objets connectés. Il en résulterait des augmentations, entre 2020 et 2030 :
de l’empreinte carbone du numérique en France : environ + 45% (pour atteindre 25 Mt CO2eq)
de la consommation de ressources abiotiques (métaux et minéraux) : + 14 %
de la consommation électrique finale en phase d’usage : + 5 % (pour atteindre 54 TWh par an).
Un bilan ultra complet, merci !
Excellent !!
Cinq ans après la précédente, nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de la 6e édition du guide d’autodéfense numérique, entièrement mise à jour, afin de fournir conseils et recettes adaptées pour s’orienter dans les méandres parfois hostiles de la jungle numérique.
Cette réédition augmentée contient toujours deux tomes (regroupés en un seul ouvrage), et documente en particulier les dernières versions de Debian et de Tails. Elle inclut aussi de nombreuses actualisations sur les pratiques de surveillance numérique, sur les lois que nous subissons et sur les outils que nous utilisons, ainsi qu’un nouveau chapitre sur la réduction des risques appliquée au numérique.
La nouvelle édition du guide d’autodéfense numérique est d’ores et déjà accessible en version numérique. Sa version papier, publiée par les éditions Tahin Party, sera disponible en librairie à partir du 27 janvier 2023.
Via Kryspresso !
Très important le paradoxe de Braess. Ça marche sans doute dans plein de cas liés aux technos numériques !
« Pour fluidifier le trafic, parfois la solution consiste à fermer une route à la circulation. Étonnant non ? Cette situation fut observée en 1990 à New York lorsque la municipalité décida de fermer temporairement la 42e rue, l'une des plus congestionnée de la ville. Contre toute attente, cela a réduit les embouteillages sur le réseau ! C'est l’une des premières illustrations en situation réelle du paradoxe de Braess, un phénomène mis en évidence de manière théorique en 1968 par le mathématicien allemand du même nom... »
Un intéressant ouvrage même si j'ignore quelle est la cible.
J'aurai le plaisir de participer à cette table ronde organisée par Oisux et l'April.
Ah ouais quand même : « Now, ruled by monopolies, marred by toxicity, and overly reliant on precarious labor, Silicon Valley looks like it’s finally run hard up into its limits. »
Même d'un point de vue capitalistique, des entreprises comme Twitter sont des aberrations : « It’s popular among a subset of people—especially comedians, journalists, and politicians—but it hasn’t turned a profit since 2019, and even then, profit-turning was a rarity. It’s posted a loss in eight of the past 10 years. ». Pas de rentabilités sur 8 années sur 10. Et combien de cash cramé ? Qui aurait pu servir à des choses plus utiles ? Combien ?
La toxicité des réseaux sociaux est structurelle : « The big social networks are stuck. And there is little profit incentive to get them unstuck. That, after all, would require investing heavily in content moderators, empowering trust and safety teams, and penalizing malicious viral content that brings in huge traffic ». Rien ni personne ne pourra les changer. Il faut des alternatives.
Signes de déclin :
« Yet as Google has consolidated its monopoly, the quality of its flagship search product has gotten worse »
« Like Apple, as its core product—search—has been seeing revenues level off for a while now, Google has behaved less like the tech innovator of its mythology and more like a monopoly of world-swallowing corporations past. »
Un rappel de ce qu'est Amazon :
« Amazon has expanded relentlessly on the back of AWS profits, low consumer prices, and what amounts to systematic worker exploitation »
Le retour du techlash :
« So perhaps it’s not just Big Tech but the very model that engendered it—in which a visionary is entrusted with millions to invent the future, with scant oversight—that has hit a wall.»