J'aime beaucoup cette entreprise et son honnêteté. Je pense qu'ils vont vraiment dans un sens vertueux. Sera-ce suffisant ? à voir :)
Excellent épisode !!
Sur le rôle des RS dans les émeutes
Il s’avère que l’activité sur les réseaux sociaux liée aux violences urbaines a représenté moins de 15 % de l’activité totale pendant cette semaine-là. C’est considérable, mais il convient de noter que les contenus appelant au calme sont huit fois supérieurs aux contenus appelant à la violence, d’après les premières analyses [faites par la société Bloom].
Tjs excellent et à suivre :)
Intéressant même s'il faut noter les limites de la sobriété numérique et du numérique responsable (cf : Numérique responsable, critique d’un oxymore)
Cela fait trèèèès longtemps que j'aime lire Fred Cavazza, et j'aime beaucoup son tournant technocritique, même si comme il le dit lui-même, il n'est pas décroissant ;)
Quelques passages choisis :
C’est à se demander si les “experts IT” que l’on croise sur Twitter ou LinkedIn sont capables d’apprendre de leurs erreurs…
Plus qu’un argument de vente, l’innovation technologique est devenue une véritable religion, c’est à dire selon sa définition “un ensemble de croyances qui régissent le rapport entre l’homme et la société”, avec ses prophètes (ex : Steve Jobs, Elon Musk…) et ses grands-messes (ex : CES, Vivatech…) : L’innovation est la nouvelle religion moderne.
De voir cet homme à l’arrière-plan brandir fièrement un panneau “Je suis amish” m’attriste profondément. C’est le signe que nous, les professionnels du numérique, avons échoué.
Je n'ai pas compris ce passage :/ D'ailleurs, je ne sais pas ce que ça veut dire un « professionnel du numérique »... On peut être professionnel du numérique en bossant chez Facebook ou en étant bénévole chez Framasoft. Or on ne vit pas dans le même monde !
Toutes ces considérations environnementales, sociétales et culturelles nous amènent à relativiser la pertinence de la transformation digitale à marché forcée. Certes, on n’arrête pas le progrès, mais on a tout à fiat le droit de prendre du recul et d’avoir une vision critique sur les gains nets.
Si si, on arrête le progrès si on veut, quand on veut. (re)lire François Jarrige et son livre Technocritiques à ce sujet.
Sans verser dans le passéisme (“C’était mieux avant“), il convient encore une fois de relativiser la pertinence de toutes ces innovations, ce n’est ni un crime, ni la preuve d’une quelconque appartenance à une secte technophobe. Si je suis convaincu que la transition énergétique passera nécessairement par une optimisation de tous les objets / outils / véhicules de notre quotidien, donc par des innovations techniques / fonctionnelles, économiques / sociales…, je ne suis pas certain que glorifier les innovations technologiques de rupture en espérant qu’elles nous sauvent un jour soit une attitude très responsable.
100% d'accord
Je vous invite à profiter de la trêve estivale pour réfléchir à vos usages numériques et à bien mesurer la place qu’occupent les supports numériques dans votre quotidien. Cette réflexion sera la première étape d’acceptation et d’assimilation des innovations technologiques à venir (mais pas le Vision Pro d’Apple qui de doute façon restera hors de prix).
??? Je ne comprends pas cette fin non plus, et ça me perturbe parce que j'ai l'impression qu'en fait Frédéric propose seulement de ralentir mais pour mieux repartir ensuite. Bref là on n'est pas d'accord, pas d'accord du tout.
Ça date un peu, mais il faut vraiment avoir ce concept en tête par les temps qui courent.
Une version en FR sur le site de Ploum : https://ploum.net/2023-06-15-merdification.html
Here is how platforms die: first, they are good to their users; then they abuse their users to make things better for their business customers; finally, they abuse those business customers to claw back all the value for themselves. Then, they die.
I call this enshittification, and it is a seemingly inevitable consequence arising from the combination of the ease of changing how a platform allocates value, combined with the nature of a "two sided market," where a platform sits between buyers and sellers, holding each hostage to the other, raking off an ever-larger share of the value that passes between them.
[...]
This is enshittification: surpluses are first directed to users; then, once they're locked in, surpluses go to suppliers; then once they're locked in, the surplus is handed to shareholders and the platform becomes a useless pile of shit. From mobile app stores to Steam, from Facebook to Twitter, this is the enshittification lifecycle.
Une liste de ressources pour aller plus loin dans notre exploration de l'hygiène numérique !
Texte très intéressant de Arnaud Levy !
Un article équilibré enfin !
Merci au livre coordonné par Anne Cordier de permettre cela, j'ai hâte de le lire moi-même.
Je soutiens tout de même qu'il y a matière à s'inquiéter des plateformes sociales dominantes, qui sont massivement utilisées par TOUT LE MONDE (pas que les jeunes) à grand ressort de dark patterns, de renforcement de biais cognitifs, etc.
Donc oui, ne stigmatisons par les jeunes ou "les écrans", mais intéressons-nous d'urgence à ces usages qui, soyons honnête, représentent hélas la grande majorité.
« Une analyse que partage Erwann Fangeat, expert à la direction économie circulaire et déchets de l’Agence de la transition écologique. « Pour l’instant, il n’y a pas d’étude sérieuse qui a produit un calcul fiable sur ce que permet de décarboner le numérique. » Souvent, l’examen au cas par cas reste la seule évaluation fiable pour estimer les transports économisés. Le risque étant d’« utiliser un canon pour tuer une mouche », selon Hugues Ferrebœuf, chef de projet numérique à The Shift Project, c’est-à-dire d’investir dans une technologie finalement plus énergivore que pourvoyeuse d’économies. »
Merciiiiii pour cet article !!
« Une hallucination collective de cette ampleur obscène ne vient pas de nulle part : Zuckerberg en est certes le principal architecte, les cabinets de conseil et les fonds d'investissements aussi, mais la presse généraliste a joué à fond son rôle de relais de hype à la fois docile et émerveillé. »
Très bonne émission. Fred Turner est parfois un poil complexe pour un public non averti, mais sa conclusion m'a marqué, dans la lignée du livre de Félix Tréguer, Internet, utopie déchue :
« Il n'y a jamais eu un internet utopique, il y a eu des histoires sur un internet qui aurait rendu l'amérique utopique, mais ce n'était que des histoires »
Dans Le grand krach de l’attention : la publicité, une bombe au cœur de l’internet (C&F édition, 2022, 176 pages, 22 euros), Tim Hwang (@timhwang) livre une analyse sans concession de la publicité programmatique qui permet de comprendre non seulement comment elle fonctionne (enfin, plutôt pourquoi elle fonctionne si mal), mais également pourquoi elle est si toxique. En la comparant à la crise des subprimes, il montre combien l’organisation de l’internet autour de la publicité, ce péché originel, demeure opaque et nocive. “La publicité numérique est le cœur funeste qui fait vivre l’internet”. Et l’internet n’est rien d’autre qu’un vaste business publicitaire, un far-west où tous les coups sont permis, et en matière de revente de données, surtout les pires. La publicité ciblée ne fonctionne pas, mais si elle domine partout, c’est parce qu’elle offre du grand spectacle, qu’elle permet de faire croire à son impact, analyse avec justesse Hwang. Elle produit des chiffres et des métriques dont la précision fait illusion, qui fait croire que l’on touche vraiment les publics ciblés, alors que l’on touche surtout des étiquettes collées à des segments de populations, elles-mêmes inférées par des machines.
Excellente ressource visuelle
Emmanuel Macron profitait du salon Vivatech pour revenir sur les sujets du moment dans le monde de l'IA et des supercalculateurs. Machine exascale, performances quadruplées pour Jean Zay, formation, métavers, aides aux start-ups, ...