Un article équilibré enfin !
Merci au livre coordonné par Anne Cordier de permettre cela, j'ai hâte de le lire moi-même.
Je soutiens tout de même qu'il y a matière à s'inquiéter des plateformes sociales dominantes, qui sont massivement utilisées par TOUT LE MONDE (pas que les jeunes) à grand ressort de dark patterns, de renforcement de biais cognitifs, etc.
Donc oui, ne stigmatisons par les jeunes ou "les écrans", mais intéressons-nous d'urgence à ces usages qui, soyons honnête, représentent hélas la grande majorité.
« Une analyse que partage Erwann Fangeat, expert à la direction économie circulaire et déchets de l’Agence de la transition écologique. « Pour l’instant, il n’y a pas d’étude sérieuse qui a produit un calcul fiable sur ce que permet de décarboner le numérique. » Souvent, l’examen au cas par cas reste la seule évaluation fiable pour estimer les transports économisés. Le risque étant d’« utiliser un canon pour tuer une mouche », selon Hugues Ferrebœuf, chef de projet numérique à The Shift Project, c’est-à-dire d’investir dans une technologie finalement plus énergivore que pourvoyeuse d’économies. »
Merciiiiii pour cet article !!
« Une hallucination collective de cette ampleur obscène ne vient pas de nulle part : Zuckerberg en est certes le principal architecte, les cabinets de conseil et les fonds d'investissements aussi, mais la presse généraliste a joué à fond son rôle de relais de hype à la fois docile et émerveillé. »
Très bonne émission. Fred Turner est parfois un poil complexe pour un public non averti, mais sa conclusion m'a marqué, dans la lignée du livre de Félix Tréguer, Internet, utopie déchue :
« Il n'y a jamais eu un internet utopique, il y a eu des histoires sur un internet qui aurait rendu l'amérique utopique, mais ce n'était que des histoires »
Dans Le grand krach de l’attention : la publicité, une bombe au cœur de l’internet (C&F édition, 2022, 176 pages, 22 euros), Tim Hwang (@timhwang) livre une analyse sans concession de la publicité programmatique qui permet de comprendre non seulement comment elle fonctionne (enfin, plutôt pourquoi elle fonctionne si mal), mais également pourquoi elle est si toxique. En la comparant à la crise des subprimes, il montre combien l’organisation de l’internet autour de la publicité, ce péché originel, demeure opaque et nocive. “La publicité numérique est le cœur funeste qui fait vivre l’internet”. Et l’internet n’est rien d’autre qu’un vaste business publicitaire, un far-west où tous les coups sont permis, et en matière de revente de données, surtout les pires. La publicité ciblée ne fonctionne pas, mais si elle domine partout, c’est parce qu’elle offre du grand spectacle, qu’elle permet de faire croire à son impact, analyse avec justesse Hwang. Elle produit des chiffres et des métriques dont la précision fait illusion, qui fait croire que l’on touche vraiment les publics ciblés, alors que l’on touche surtout des étiquettes collées à des segments de populations, elles-mêmes inférées par des machines.
Excellente ressource visuelle
Emmanuel Macron profitait du salon Vivatech pour revenir sur les sujets du moment dans le monde de l'IA et des supercalculateurs. Machine exascale, performances quadruplées pour Jean Zay, formation, métavers, aides aux start-ups, ...
Jonathan Haidt, a social psychologist at the NYU Stern School of Business and a regular contributor to The Atlantic, has been reading the research for years and has become one of the best-known commentators on the subject. He maintains a massive public Google Doc in which he collects, sorts, and analyzes all of the papers pertaining to the question of whether social media contributes to the rise of depression and anxiety in teenagers. Haidt agrees with Orben and other researchers that findings on screen time tend to be mixed. “But if you make it ‘social media,’ it’s very consistent,” he told me. “The next question is, what’s the population? Are we talking about all kids, or are we talking about girls?” In his review of all available work, including the data that Orben and Przybylski analyzed in 2019, he found a positive correlation between depression and anxiety and social-media use for teenage girls (depression and anxiety go up when social-media use goes up). “No person in their right mind would let their daughter be engaged in an activity” with such a clear connection to depression and anxiety, he said.
At this point, scientists at least agree that the relationship between depression and anxiety and social-media use is supported by enough evidence to demand attention. Orben’s latest paper argues for greater attention on young girls as well, showing a relationship between social-media use and a decline in different forms of life satisfaction. The question is: What kind of attention should we be paying? “If the correlations are worse for girls, then that’s really important and good to know,” Hancock told me. “We need to talk about that, but I guarantee you that social media is not bad for all teenage girls all the time.”
Super chouette cette présentation !
J'adore les métacartes et leurs auteurices, regardez ce qu'ils font !
Vous êtes interpelés par les enjeux sociétaux et éthiques soulevés avec les avancées et développements majeurs de l’intelligence artificielle et des neurosciences ? Que vous soyez spécialiste ou non, citoyenne ou citoyen, impliqué dans l’innovation technologique ou non, …, votre contribution à la réflexion est précieuse !
Franchement je trouve ça vraiment chouette cette initiative du CNNUM, alors je le dis :)
Un peu en retard mais je suis assez en phase avec l'orientation du CNNUM en ce moment !!
« S’appuyant sur l’avis de médecins, le gouvernement de centre-droit veut réduire le temps passé par les élèves devant les écrans et faire revenir les manuels scolaires dans les classes. »
Les éléments concordent (coût économique, environnemental et humain, trop faibles atouts pédagogiques AVÉRÉS) pour se calmer sérieusement sur le numérique éducatif...
Mégabassines, raffineries, chaîne logistique d’Amazon, autoroutes... Dans son nouvel ouvrage, le philosophe Alexandre Monnin rappelle comment le capitalisme nous lègue des héritages empoisonnés. Il appelle à la « désinnovation » et à une écologie de la fermeture pour ces infrastructures qui compromettent notre survie future.
« Le numérique est l’exemple même de ce que le physicien José Halloy nomme une « technologie zombie ». Malheureusement, l’essentiel de nos technologies sont aujourd’hui zombifiées, autrement dit s’appuient sur des stocks de ressources non renouvelables (elles sont « déjà mortes », du point de vue de la soutenabilité forte) et ne s’inscrivent pas dans les grands cycles biogéochimiques : elles n’arrivent pas à mourir, car elles ne sont pas compostables. Mais que faire dans un monde très largement numérisé en dépit de son insoutenabilité ? »
Ne jamais oublier : l'impact environnemental ET HUMAIN du numérique
"Cet outil indispensable dans le quotidien de milliards de personnes porte en lui l’histoire d’une surexploitation des ressources naturelles et de l’esclavage moderne."
281 Outils NR référencés dans la boîte à outils
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