Les géants américains du numérique ont acquis des positions de force qui leur permettent aujourd’hui de dominer l’Internet mondial. Les GAFAM se sont imposés dans l’ensemble de la chaine de valeur du numérique grâce à des « stratégies offensives ». Au fur et à mesure de leur expansion, ils renforcent leur pouvoir de marché et augmentent la dépendance de la société vis-à-vis de leurs services et de leurs technologies.
Une curation by Bornybuzz
Un site qui répertorie les livres de culture numérique et permet de sensibiliser lecteurs, libraires et bibliothécaires à un domaine de connaissance essentiel pour le XXIe siècle.
Via @Nouckey et sa veille de maboule :)
« L’une des escroqueries intellectuelles majeures des absolutistes du copyright est d’avoir réussi à nous faire croire qu’il n’y avait pas d’alternatives entre ces deux extrêmes. Tout comme on est soit propriétaire de la pomme, soit on n’en est pas propriétaire, la fiction veut qu’on soit soit propriétaire d’une œuvre (détenteur du copyright), soit rien du tout, juste bon à regarder. C’est bien entendu faux.
Si la licence est un mur d’obligations auxquelles doit se soumettre l’acheteur, il est possible de n’en prendre que certaines briques. Par exemple, on peut donner tous les droits à l’utilisateur sauf celui de s’approprier la paternité d’une œuvre. Les licences BSD, MIT ou Creative Commons By, par exemple, requièrent de citer l’auteur original. Mais on peut toujours modifier et redistribuer. »
Très décevant ce docu...
Incroyable de produire en 2023 un docu grand public aussi peu critique de l'idéologie californienne. On croirait voir un clip promotionnel (ça marcherait aussi avec une promotion de la startup nation).
J'aurais du compter combien de fois on parle de gens « brillants », « formidables ». Ayn Rand a du kiffer dans sa tombe...
Et la micro critique de fin est trop superficielle pour sauver l'ensemble...
Très bon texte :)
Rachel Panckhurst, enseignante-chercheuse en linguistique-informatique, explique en quoi le texto a apporté une plus grande liberté à nos échanges numériques et pourquoi nous ne sommes pas près de nous en passer.
Les hackers sont des spécialistes d’informatique, qui aiment tester, apprendre le fonctionnement des machines et logiciels, tenter d’en contourner les limites. De la pure curiosité à la malveillance, leurs motivations sont très variées.
Sur les photos des banques d’images, ils tapent sur leurs claviers d’un air mystérieux, le visage à moitié caché par la capuche de leur sweat, dans la pénombre. Voilà une représentation stéréotypée que l’on trouve souvent des hackers et des hackeuses. La réalité est un peu plus diversifiée et complexe.
La page aux six lettres colorées règne aujourd’hui sur les recherches Internet. Cependant, des années de modifications et de changements d’orientation discrets font que cette domination est plus que jamais débattue.
« Aujourd’hui, si Google communique succinctement sur certaines de ses mises à jour, il est impossible de connaître avec précision le fonctionnement de son moteur de recherche (contactée, l’entreprise n’a pas donné suite à nos sollicitations). « Sauf qu’il ne s’agit pas d’une boisson désaltérante, mais d’un outil pour hiérarchiser de l’information à caractère hautement explosif, quand on parle de “fake news” par exemple, poursuit le chercheur Guillaume Sire. C’est problématique d’avoir un secret industriel autour d’un tel outil d’information. » »
« Cette procédure est affublée d’un nom très étrange de prime abord, mais c’est en fait un acronyme anglais. Si on le déplie complètement, cela veut dire « Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart », soit « Test de Turing public entièrement automatisé pour distinguer les ordinateurs des humains » en français. »
Une seconde très intéressante émission du nouvel esprit public, tournée culture numérique et ici spécifiquement autour de Facebook et Mark Zuckerberg
Très intéressante émission du nouvel esprit public.
Internet Explorer pour les gens de la génération (50 piges) qui ont connu les débuts du web et d'internet quand ils avaient entre 18 et 25 ans, c'est un truc un peu à part. Le navigateur web fut lancé en 1995. En 1995 le web avait à peine 6 ans. Et il était très très très loin d'être ce média grand public que l'on connaît aujourd'hui. Il y avait encore des annuaires de recherche (Yahoo), on utilisait des Frames, et la balise <blink> (qui affichait un texte clignotant) était une sorte de summum de l'ergonomie disruptive.
De super ressources CC BY SA de Grégory Trolliet : numérique éthique, big data, sécurité et vie privée.
Un nouvel Entretien autour de l’informatique avec Xavier de La Porte, journaliste et producteur de radio. Il s’est spécialisé (entre autres) dans les questions de société numérique avec des chroniques quotidiennes comme “Ce qui nous arrive sur la toile” ou des émissions comme “Place de la Toile” sur France Culture et aujourd’hui “Le code a changé”, podcast sur France Inter. Il a été rédacteur en chef de Rue89. Il présente pour binaire sa vision de l’informatique et du numérique, celle d’un littéraire humaniste.