Rachel Panckhurst, enseignante-chercheuse en linguistique-informatique, explique en quoi le texto a apporté une plus grande liberté à nos échanges numériques et pourquoi nous ne sommes pas près de nous en passer.
Les hackers sont des spécialistes d’informatique, qui aiment tester, apprendre le fonctionnement des machines et logiciels, tenter d’en contourner les limites. De la pure curiosité à la malveillance, leurs motivations sont très variées.
Sur les photos des banques d’images, ils tapent sur leurs claviers d’un air mystérieux, le visage à moitié caché par la capuche de leur sweat, dans la pénombre. Voilà une représentation stéréotypée que l’on trouve souvent des hackers et des hackeuses. La réalité est un peu plus diversifiée et complexe.
La page aux six lettres colorées règne aujourd’hui sur les recherches Internet. Cependant, des années de modifications et de changements d’orientation discrets font que cette domination est plus que jamais débattue.
« Aujourd’hui, si Google communique succinctement sur certaines de ses mises à jour, il est impossible de connaître avec précision le fonctionnement de son moteur de recherche (contactée, l’entreprise n’a pas donné suite à nos sollicitations). « Sauf qu’il ne s’agit pas d’une boisson désaltérante, mais d’un outil pour hiérarchiser de l’information à caractère hautement explosif, quand on parle de “fake news” par exemple, poursuit le chercheur Guillaume Sire. C’est problématique d’avoir un secret industriel autour d’un tel outil d’information. » »
« Cette procédure est affublée d’un nom très étrange de prime abord, mais c’est en fait un acronyme anglais. Si on le déplie complètement, cela veut dire « Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart », soit « Test de Turing public entièrement automatisé pour distinguer les ordinateurs des humains » en français. »
Internet Explorer pour les gens de la génération (50 piges) qui ont connu les débuts du web et d'internet quand ils avaient entre 18 et 25 ans, c'est un truc un peu à part. Le navigateur web fut lancé en 1995. En 1995 le web avait à peine 6 ans. Et il était très très très loin d'être ce média grand public que l'on connaît aujourd'hui. Il y avait encore des annuaires de recherche (Yahoo), on utilisait des Frames, et la balise <blink> (qui affichait un texte clignotant) était une sorte de summum de l'ergonomie disruptive.
Un nouvel Entretien autour de l’informatique avec Xavier de La Porte, journaliste et producteur de radio. Il s’est spécialisé (entre autres) dans les questions de société numérique avec des chroniques quotidiennes comme “Ce qui nous arrive sur la toile” ou des émissions comme “Place de la Toile” sur France Culture et aujourd’hui “Le code a changé”, podcast sur France Inter. Il a été rédacteur en chef de Rue89. Il présente pour binaire sa vision de l’informatique et du numérique, celle d’un littéraire humaniste.
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