Excellent ! Merci Commown :)
Le monde fait face à une demande croissante en ressources minérales dans tous les secteurs, en particulier ceux de la construction, du transport, de la défense, de l’approvisionnement en énergie ou encore des technologies de l’information et de la communication. Si la mine a servi toutes les révolutions industrielles, il est désormais attendu qu’elle soit plus que jamais sollicitée pour l’avènement de la Révolution 4.0, celle de la "dématérialisation", des énergies "propres" et des technologies "vertes". Jusqu'où toutes ces limites seront-elles repoussées pour répondre à une consommation de métaux démesurée ?
La conférence USI découvre et rend accessible les spécialistes de renommée internationale en sciences, en technologie, et en philosophie pour contribuer au progrès des organisations. USI accompagne les entreprises du CAC 40 et SBF 120 à faire face aux enjeux de transformation stratégiques, technologiques et de management dans un monde en constante évolution. C’est également un espace d’inspiration, de rencontres et d’échanges avec un line-up inédit en Europe.
Excellent !!
Fanny Verax : L’empreinte écologique du numérique, c’est l’impact sur le monde physique de nos pratiques numériques. Plus de 75 % de cette empreinte vient de la fabrication des terminaux, et environ 25 % de l’usage qu’on en fait. Concernant l’usage, compte tenu de cette faible proportion, on a tendance à le délaisser. Or, je pense qu’il faut tenir compte d’un paramètre crucial dans l’accélération de nos pratiques numériques : la domination de la vidéo. Si l’on avait le même usage du numérique qu’aujourd’hui, pour l’administratif, l’information, la banque ou le scolaire, mais sans aucune vidéo, l’empreinte de l’usage serait considérablement réduite. Actuellement, les trois usages qui pèsent le plus, ce sont les réunions en visio, le streaming vidéo et les jeux vidéo. Donc d’un point de vue écologique, le problème n’est pas le numérique en tant que tel, mais le numérique vidéo (sur le sujet de l'impact sur le climat des usages numériques, voir notamment les chiffres avancés par l'Ademe, ndlr). Et cela ne va faire qu’empirer avec le développement massif de la réalité virtuelle et le déploiement d’univers comme les métavers.
Une mine de lithium pourrait ouvrir dans l’Allier. D’autres gisements ont été identifiés, en Bretagne notamment. Faut-il extraire en France ce minerai utilisé dans les batteries électriques ? Réponse de Judith Pigneur, docteure en génie industrielle.
Au moins on commence à se poser les bonnes questions...
J'ai fait une école de commerce... Et chaque jour, j'essaie de me racheter un petit peu :)
Nous devons coopérer et partager les ressources de la planète de façon équitable. Nous devons commencer à vivre dans les limites de ce que la planète propose (…). Il faut que nous protégions la biosphère. L’air. Les forêts. La terre. (Greta Thunberg)
La Commission européenne vient de publier une évaluation des politiques de protection de l’environnement des États membres : la France est en retard dans la lutte contre les pollutions. À tout regarder par le prisme du bilan carbone, négligeons-nous les autres dégradations environnementales ?
Avec
Pascal Durand Eurodéputé, membre du groupe Renew Europe (Renaissance)
Antoine Gatet Juriste, vice-président de France Nature Environnement
Jade Lindgaard Journaliste au pôle écologie de Mediapart, spécialiste des questions environnementales
Plus les animaux disparaissent de la surface du globe, plus ils apparaissent sur Internet. Notre sélection de livecams pour admirer en direct des ours, éléphants, zèbres, aigles, orques…
Richard Hanna, chargé de mission interministérielle numérique écoresponsable au sein de la direction interministérielle du numérique (DINUM), présente dans ce webinaire :
- les travaux réalisés par l’administration publique en vue de réduire l’empreinte environnementale du numérique, depuis l’achat jusqu’à l’écoconception des services numériques et le réemploi des équipements ;
- les enjeux de la nouvelle loi Réduction de l’empreinte environnementale du numérique, REEN, visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique, notamment des implications pour les communes et les intercommunalités de plus de 50 000 habitants.
Pour que les pires dystopies et ambiances cyberpunk ne deviennent pas une réalité, l’écologie doit se placer au cœur de la high-tech. Le green-washing, à base de coques recyclées sur des appareils enfermant du mercure, du plomb, du cadmium et autres substances que l’on vous déconseille de déguster à la paille, risque de ne pas suffire. Mais alors, que faire ? Nous en avons discuté avec Claire Lemarchand, directrice chez Ecosystem.eco.
TRIBUNE. Alors qu’un engouement pour le Métavers se développe chez de multiples acteurs économiques, des développeurs et développeuses de jeux vidéo appellent à la responsabilité des parties prenantes au regard de la crise environnementale en cours.
Pas d'accord avec tout dans cet article, mais je partage, car il va quand même dans le bon sens, même s'il n'interroge pas encore sérieusement le pourquoi du numérique.
Morceaux choisis :
« Si l’on résume, nous avons d’un côté un marché au bord de la rupture (permacrise, pénuries, inflation, incertitudes…) et de l’autre, un secteur des NTIC qui affiche un optimisme inébranlable. Comment expliquer ce déphasage ? Je pense ne pas me tromper en disant que c’est tout simplement inhérent à ce secteur qui a dès le début été configuré et structuré autour de l’hypercroissance. De plus, le nombre astronomique de smartphones vendus en 15 ans (plus de 15 milliards) nourrit les ambitions de géants numériques dont les actionnaires exigent toujours plus de dividendes. »
=> Il y a un dogme, une religion de l'innovation, du numérique, des startups. Ce dogme s'effrite, mais il est diablement tenace !
« Peut-être est-il temps de ralentir cette fuite en avant et de s’aligner sur les préoccupations du moment : adopter une attitude plus responsable dans nos attentes et usages numériques. »
=> Oui :)
« Pour faire simple : nous entrons maintenant dans une phase critique de l’humanité où notre priorité est de trouver le juste équilibre pour créer de la valeur tout en cherchant à limiter l’impact. Une croissance durable qui s’applique tout à fait aux outils et usages numériques. »
=> Cette histoire de "croissance durable convainc de moins en moins d'experts...
Tous ces travaux en arrivent d’ailleurs à la même conclusion : garder son téléphone le plus longtemps possible est le meilleur moyen de faire respirer la planète. Alors, si vous vous demandez quel est le smartphone le plus écologique, ne cherchez plus : c’est celui que vous avez actuellement avec vous.
La réponse est non :) Mais il y a d'autres comportements à apporter, et surtout, une réponse politique à attendre.
Entre complexe écologeek, économies de mégaoctets et zone Amish, un sujet vertigineux avec lequel on n’en a pas fini.
Petit clin d’oeil à l’édition #19, comprenez 19ème édition de LUDOVIA, qui aura lieu du 22 au 25 août prochain à Ax-les-Thermes et dont le thème est justement « Éthique et sobriété numérique en éducation« .
Retranscription par l'APRIL de la conférence à deux menée par Agnès Crépet et Isabelle Huynh
L’Arcep a publié récemment les résultats de sa première enquête annuelle « Pour un numérique soutenable » portant sur les quatre principaux opérateurs. L’Autorité note quelques améliorations, mais surtout des pistes de travail. Elle met également en garde contre la poudre aux yeux de certains chiffres.
Durée de vie des smartphones : le sujet qui fâche => notamment la question de l’obsolescence logicielle