J'aime beaucoup cette entreprise et son honnêteté. Je pense qu'ils vont vraiment dans un sens vertueux. Sera-ce suffisant ? à voir :)
Excellent épisode !!
Tjs excellent et à suivre :)
Essentiel !!
Une des faits les plus marquants et les plus nocifs de notre époque, me semble-t-il, est le manque de temps. La fameuse économie de l’attention nous cause beaucoup de tort, à la fois individuellement et collectivement. Avoir le temps devient un luxe, et on est d’autant plus plongé dans un sentiment d’urgence permanente qu’on est précaire. Ce temps réapproprié, c’est aussi celui de l’émancipation, et c’est une des conditions du bonheur.
À écouter quand j'aurai le temps pour parfaire ma connaissance du mouvement de l'écologie politique
Aurélien Barrau toujours percutant. Les autres interventions également pour le parlement européen. A voir si ça arrive à se traduire en actions politiques...
Mégabassines, raffineries, chaîne logistique d’Amazon, autoroutes... Dans son nouvel ouvrage, le philosophe Alexandre Monnin rappelle comment le capitalisme nous lègue des héritages empoisonnés. Il appelle à la « désinnovation » et à une écologie de la fermeture pour ces infrastructures qui compromettent notre survie future.
« Le numérique est l’exemple même de ce que le physicien José Halloy nomme une « technologie zombie ». Malheureusement, l’essentiel de nos technologies sont aujourd’hui zombifiées, autrement dit s’appuient sur des stocks de ressources non renouvelables (elles sont « déjà mortes », du point de vue de la soutenabilité forte) et ne s’inscrivent pas dans les grands cycles biogéochimiques : elles n’arrivent pas à mourir, car elles ne sont pas compostables. Mais que faire dans un monde très largement numérisé en dépit de son insoutenabilité ? »
Les vingtenaires n’ont pas le monopole de la bifurcation. Avec sa Lettre aux ingénieurs qui doutent (L’Échappée, 2023), en librairie vendredi 5 mai, le quadra Olivier Lefebvre explique pourquoi il a quitté son job d’ingénieur en robotique et veut convaincre ses homologues en proie à des conflits de valeurs d’arrêter de se faire du mal et de quitter à leur tour leur emploi. Entretien.
Anachronique, le dépannage ? La moitié des États américains engagent la bataille contre l’impossibilité de changer soi-même la pièce défaillante d’une moto, d’un tracteur ou d’un smartphone. Ce combat dépasse les questions de propriété intellectuelle et de verrous technologiques, explique “The Christian Science Monitor”.
Pour le coup c'est le bon message, donc je relaie.
Refroidissement de data centers, extraction de métaux critiques, gravure et nettoyage de semi-conducteurs : la dépendance croissante à l’eau de l’industrie du numérique est un phénomène mé-connu, mais pourtant bien documenté.
Le poids environnemental de cette empreinte hydrique, exacerbé par un contexte de raréfaction, oc-casionne ainsi de multiples controverses locales et des tensions géopolitiques.
Il témoigne en cela de la contradiction entre transition technologique et redirection écologique.
Excellent ! Merci Commown :)
Le monde fait face à une demande croissante en ressources minérales dans tous les secteurs, en particulier ceux de la construction, du transport, de la défense, de l’approvisionnement en énergie ou encore des technologies de l’information et de la communication. Si la mine a servi toutes les révolutions industrielles, il est désormais attendu qu’elle soit plus que jamais sollicitée pour l’avènement de la Révolution 4.0, celle de la "dématérialisation", des énergies "propres" et des technologies "vertes". Jusqu'où toutes ces limites seront-elles repoussées pour répondre à une consommation de métaux démesurée ?
La conférence USI découvre et rend accessible les spécialistes de renommée internationale en sciences, en technologie, et en philosophie pour contribuer au progrès des organisations. USI accompagne les entreprises du CAC 40 et SBF 120 à faire face aux enjeux de transformation stratégiques, technologiques et de management dans un monde en constante évolution. C’est également un espace d’inspiration, de rencontres et d’échanges avec un line-up inédit en Europe.
Excellent !!
Fanny Verax : L’empreinte écologique du numérique, c’est l’impact sur le monde physique de nos pratiques numériques. Plus de 75 % de cette empreinte vient de la fabrication des terminaux, et environ 25 % de l’usage qu’on en fait. Concernant l’usage, compte tenu de cette faible proportion, on a tendance à le délaisser. Or, je pense qu’il faut tenir compte d’un paramètre crucial dans l’accélération de nos pratiques numériques : la domination de la vidéo. Si l’on avait le même usage du numérique qu’aujourd’hui, pour l’administratif, l’information, la banque ou le scolaire, mais sans aucune vidéo, l’empreinte de l’usage serait considérablement réduite. Actuellement, les trois usages qui pèsent le plus, ce sont les réunions en visio, le streaming vidéo et les jeux vidéo. Donc d’un point de vue écologique, le problème n’est pas le numérique en tant que tel, mais le numérique vidéo (sur le sujet de l'impact sur le climat des usages numériques, voir notamment les chiffres avancés par l'Ademe, ndlr). Et cela ne va faire qu’empirer avec le développement massif de la réalité virtuelle et le déploiement d’univers comme les métavers.
Une mine de lithium pourrait ouvrir dans l’Allier. D’autres gisements ont été identifiés, en Bretagne notamment. Faut-il extraire en France ce minerai utilisé dans les batteries électriques ? Réponse de Judith Pigneur, docteure en génie industrielle.
Au moins on commence à se poser les bonnes questions...