L'IA générative n'est ni le prochain iPhone, ni le prochain réseau social, ni le prochain changement de paradigme sociotechnique. Elle est la manifestation de l'imaginaire frelaté d'une poignée de charlatans démiurges, déconnectés du corps social aussi bien idéologiquement que géographiquement, qui tentent de nous vendre des machines à brasser du vide après avoir échoué à écouler des casques de VR pourris, une "monnaie" virtuelle qui n'achète rien et des fichiers JPEG de singes, en affirmant à chaque tentative que leur camelote annonçait une nouvelle étape de la civilisation.
Mais tout le greenwashing du monde ne suffira pas à dissimuler l'intolérable évidence : l'IA générative est non seulement un écocide, mais un écocide pour rien. Dans une mise à jour inédite du capitalocène, les géants de la tech sont en train d'échanger le vivant contre une machine à générer des lettres de motivation, des dépenses... et aucun profit.
#ConfMAIF - Intelligence artificielle : histoire et prospectives avec le sociologue Dominique Cardon
Toujours un plaisir d'écouter Dominique Cardon. Une bonne vidéo pour rentrer dans le sujet de l'IA.
Les travailleurs sociaux ont de bonnes raisons de se former aux effets et usages de l'intelligence artificielle.
La société californienne, qui domine largement ce marché, fait face aux interrogations des investisseurs sur le peu de bénéfices générés jusqu’ici, mais aussi à la concurrence de ses propres clients, comme Google, Amazon, Microsoft, Meta ou Tesla.
Les progrès de l'intelligence artificielle éblouissent mais interrogent : la technologie ne passe-t-elle pas à côté de l'essentiel ? Dans les années 1970, des informaticiens hippies rêvaient de machines qui aident à développer notre intelligence « naturelle » et notre rapport au monde.
lol...
Si les gains de l’intelligence artificielle pour réduire les émissions restent hypothétiques, les coûts énergétiques, déjà importants, vont devenir, eux, colossaux.
Il faut surtout dire que l'IA la plus consommatrice de ressources, l'IA générative, est aussi la moins utile pour lutter contre le changement climatique et le dérèglement écologique...
Aussi je vous propose de récapituler : l’IA n’est ni une technologie, ni une innovation, c’est un concept technologique, certainement pas un algorithme ou un outil prêt à l’emploi. L’IA est plus une idée qu’une technologie, c’est le principe d’utiliser des systèmes informatiques pour simuler l’intelligence humaine, notamment pour des tâches cognitives comme l’analyse, la déduction ou la création de contenus (L’IA est un concept, pas un produit).
La principale raison de la mécompréhension de ce qu’est l’intelligence artificielle est liée au fait que le terme « IA » désigne beaucoup (trop) de choses différentes.
Source : FredCavazza.net
It can be easy to get lost in numbers, but what they point to is an obvious truth: generative AI is an environmental disaster that’s accelerating natural destruction and the climate crisis at the very moment alarms are sounding about the precious little time that remains to turn things around. Tech companies once pitched themselves as the purveyors of a more ethical form of capitalism. They wanted us to believe they would balance corporate profit with environmental sustainability, such that the digital future was marketed as inherently more sustainable than the analog past. It’s clearer than ever that was a lie.
Source : Disconnect
Via Julie Ronfault
Source : Next - Flux Complet
Invités par le think tank de l’Institut Messine, Gaspard Koenig, essayiste et romancier, Cédric Villani, mathématicien et homme politique, et Laurence Devillers, chercheuse au CNRS et professeure à la Sorbonne, ont échangé sur les bouleversements causés par l’intelligence artificielle et ses perspectives. Tous les trois s’accordent sur un point : si elle amorce une rupture technologique, l’IA va à rebours des principes fondamentaux de la science.
Dingue. On a beau être habitué, c'est dingue...
Source : Next - Flux Complet
Less privacy. More environmental impact. More hype. Cool.
Source : Cory Dransfeldt
Regulation is an obvious answer, and there’s no question that more of that is needed. But that on its own may not be enough. Lawmakers often don’t understand quickly developing technologies well enough to regulate them with much sophistication. There’s also the threat of regulatory capture.
This is why company insiders want the right to warn the public. They’ve got a front-row seat to the developing technology and they understand it better than anyone. If they’re at liberty to speak out about the risks they see, companies may be more incentivized to take those risks seriously. That would be beneficial for everyone, no matter what kind of AI risk keeps them up at night.
Source : Technology – Vox
Chez Next, on essaie d’aborder l’intelligence artificielle en gardant ce type de questions en tête. On s’interroge aussi sur l’utilité des technologies que l’on croise avant de s’y attarder. Notre problème, évidemment, est qu’il est matériellement impossible de traiter la totalité des applications concrètes de l’IA. Chaque jour, il nous faut donc faire des choix.
La voracité énergétique des intelligences artificielles de Microsoft, Google, OpenAI et Meta pourrait s'avérer bloquante pour cette technologie prometteuse. En compétition pour se fournir en électricité, ils mettent la main au portefeuille.
En clair, l'amélioration des grands modèles de langage comme GPT, Gemini, Llama ou Mistral Large ne suffira donc pas pour rendre viable une IA capable de raisonner au service de l'humanité ou au moins de servir d'assistant personnel à tout un chacun. « Il n'y a aucun moyen d'y parvenir sans une percée scientifique », faisait-il remarquer, catégorique. Joignant l'acte à la parole, Sam Altman est depuis longtemps investisseur dans de nouvelles technologies énergétiques, notamment la fusion nucléaire via la start-up Helion.