Nous souhaitons également réfléchir aux conditions politiques, techniques et sociales qui permettent l’émergence de dispositifs numériques qui servent l’intérêt général, via des questionnements comme : une IA responsable est-elle possible ? À quelles conditions a-t-on un « commun numérique » ?
“Quand les objets, les services, les interfaces, les algorithmes font à notre place plutôt qu’avec nous ; qu’ils nous obligent à faire ; qu’ils automatisent ou nous automatisent ; c’est notre autonomie qui manque de s’exercer, de se ramollir. Et nous de nous endormir dans un monde qui requiert notre attention lucide.”
Extrait de notre manifeste
Plutôt que d’accuser ces technologies de nous rendre idiots, il faudrait questionner les desiderata de leurs concepteurs
C’est comme la crise climatique : le risque est collectif, mais la responsabilité est renvoyée aux individus. « Il ne faut pas laisser vos enfants devant un écran », c’est le nouveau « il faut trier vos déchets ». Utile, mais pas suffisant.
Les trois « S apostrophe » ! S’informer : ce n’est pas parce que ces technologies sont simples à prendre en main qu’il ne faut pas chercher à comprendre comment elles fonctionnent. S’exprimer : si une entreprise s’avère particulièrement néfaste, des citoyens ou collectifs d’usagers peuvent essayer de la faire plier en justice. S’engager : ce n’est qu’en militant pour un changement politique que l’on fera bouger ces modèles d’affaire.
Voilà j'ai enfin lu cet article dont je partage l'essentiel, même si personnellement j'aurais tendance à vouloir une approchement radicalement plus technocritique...
Couverture du livre d’Irénée Régnauld et Arnaud Saint-Martin. Ce qui me frappe dans le très sérieux livre d’Irénée Régnauld et d’Arnaud Saint-Martin, Une histoire de la conquête s…
Because where are all the promised gains in efficiency? Where is the better world? All we see is a wasteful technology that’s propped up by VC and Microsoft money that’s easily detected as a way to further centralize our digital infrastructures while laying our digital spaces to waste.
Luddism is back, baby.
Toujours inspirant, merci Futuromium !
Pour l’instant, l’Europe est une force normative défensive. Mais ça ne suffit pas ! Sur la question industrielle, on est encore faibles, on manque de vision – il va falloir qu’on choisisse nos filières et nos niches. Le jour où on a un besoin, il faut qu’on ait quelque chose à mettre sur la table pour être pris au sérieux. Que seront les Européens dans 50 ans, à part des consommateurs ?
Avec un peu de retard !
Effectivement, on aimerait avoir ce grand débat en France...
Découvert via Maxime.
Franchement, c'est très prometteur je trouve, en lien avec mes propres articles sur l'alternumérisme radical.
C'est proprement excellent...