Au moins autant que les messages qu’il publie, les échanges de l’homme d’affaires avec les autres utilisateurs du réseau social disent beaucoup de l’environnement ultraconservateur dans lequel il évolue.
La décision du milliardaire américain Elon Musk de garantir une vision rigoriste de la liberté d’expression sur le réseau social Twitter se heurte aux attentes d’une partie des utilisateurs et des annonceurs, remarque le juriste Kamel El Hilali, dans une tribune au « Monde ». Mais elle s’inscrit aussi dans une bataille juridique et idéologique que les conservateurs pourraient bien remporter.
Le rachat du réseau social par Elon Musk a provoqué la fuite de nombreux utilisateurs. D’autres se contentent pour l’heure de mettre en scène bruyamment leur mécontentement et de brandir la menace d’une désertion.
Depuis plus d’une décennie, le fondateur de Tesla et de SpaceX anime le réseau social de ses tentatives de manipulation, de ses provocations et de ses blagues bizarres.
Le milliardaire a finalement acheté le réseau social pour 44 milliards de dollars. Il prétend être motivé par la défense de la liberté d’expression.
The world’s richest man has inserted himself in some of the world’s most combustible conflicts.
L’homme le plus riche du monde a proposé ses solutions à la guerre en Ukraine et aux tensions entre la Chine et Taïwan. Le réseau s’en amuse, pas les actionnaires de Tesla, dont le cours a perdu près de la moitié de sa valeur depuis la mi-mars.