Le câble transatlantique sous-marin, qui permit l'avènement des communications globalisées, continue d'alimenter nos conversations ! Retour sur un exploit scientifique majeur.
Au milieu du XIXe siècle, une poignée de scientifiques, d'ingénieurs et d'entrepreneurs relèvent un défi inimaginable : relier l'Europe à l'Amérique par un câble en cuivre, posé sur le sol marin, qui conduira les conversations télégraphiques d'un continent à l'autre grâce à une simple impulsion électrique. De nos jours et malgré l'avènement des satellites, 99 % de nos communications mobiles ou Internet transitent par cette technologie vieille d'un siècle et demi.
Cet article de présentation du dossier thématique rappelle que la multiplication des remises en cause de la Silicon Valley s’inscrit dans une histoire plus longue des mobilisations sociales et des théories critiques de l’informatique et des réseaux. L’objet du dossier est de relire l’histoire du numérique à travers les lunettes de la critique. L’historiographie et la sociologie de ces critiques permettent de reconstituer les étapes de construction du numérique en tant qu’objet homogène, en dépit d’une multitude de pratiques, d’espaces et de sens. Elles éclairent également les thèmes qui ont accompagné ce développement. Cette introduction présente ce faisant les grandes lignes d’une sociohistoire des critiques du numérique depuis la fin des années 1970 ; elle souligne à la fois la continuité et le renouvellement des motifs critiques depuis cette période jusqu’au techlash actuel. À partir de quoi, le dossier propose des outils analytiques, qui témoignent de l’influence de lignages philosophiques et politiques plus anciens tels que la critique sociale, la critique libérale et la critique écologique. L’étude des critiques numériques rejoue ainsi l’opposition classique entre critique interne et critique externe. L’article propose enfin une réflexion sur les « numérisations de la critique ».
La société californienne, qui domine largement ce marché, fait face aux interrogations des investisseurs sur le peu de bénéfices générés jusqu’ici, mais aussi à la concurrence de ses propres clients, comme Google, Amazon, Microsoft, Meta ou Tesla.
La page aux six lettres colorées règne aujourd’hui sur les recherches Internet. Cependant, des années de modifications et de changements d’orientation discrets font que cette domination est plus que jamais débattue.
« Aujourd’hui, si Google communique succinctement sur certaines de ses mises à jour, il est impossible de connaître avec précision le fonctionnement de son moteur de recherche (contactée, l’entreprise n’a pas donné suite à nos sollicitations). « Sauf qu’il ne s’agit pas d’une boisson désaltérante, mais d’un outil pour hiérarchiser de l’information à caractère hautement explosif, quand on parle de “fake news” par exemple, poursuit le chercheur Guillaume Sire. C’est problématique d’avoir un secret industriel autour d’un tel outil d’information. » »
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