Désormais, c’est la machine qui apprend, mais qu’est-ce que l’humain apprend là-dedans ? Penser, critiquer, explorer, discuter : ChatGPT ne va pas vous aider à tout cela, au contraire. Il faut faire des choix pédagogiques, éducatifs. On ne peut pas dire à nos étudiants : « On s’en fout des références, si ChatGPT l’a dit, prenez-le pour argent comptant. » Toutes nos activités démocratiques sont fondées sur le contradictoire et l’examen croisé des sources et des données.
lol
Intéressant.
La start-up Hugging Face, créée en 2016 par trois Français à New York, vient de lancer HuggingChat, « la première alternative open source à ChatGPT ».
Note : son coût économique donne une idée de son impact environnemental et humain...
« ChatGPT peut converser sur plus ou moins tout, mais est beaucoup moins bavard quand il s’agit de révéler ses sources »
non :)
Merci pour cet article !
As of early 2023, the creative nature of new AI tools is sparking discussions about current US laws that may apply to them, primarily around limitations that only grant copyright protection for works created by humans. ChatGPT is a key part of this discussion. As a machine learning program, ChatGPT was trained on multiple texts from different sources, a large number of which were open texts licensed under Creative Commons, including Wikipedia. This article aims to analyze how ChatGPT and other similar tools interact with current US copyright laws. However, given that this is an evolving topic, and several cases were still pending at the time of publication, if this article is read much later than the date it was written, it will likely be out of date.
Some other jurisdictions such as the UK have a completely different view on the matter.
Excellent article merci !!
« C’est là un point que personne n’aborde : la finalité de ces IA génératives qui sont effectivement très performantes dans la génération de contenus textuels et visuels, mais qui vont surtout dans un premier temps profiter aux fermes à contenus et spammeurs, une perspective qui ne me réjouit pas. À court terme, tous les articles seront remis en cause, car on les soupçonnera d’avoir été générés : Welcome to the Big Blur. »
Très important ça, le technosolutionnisme classique :
« Ils nous décrivent l’IA générative comme la solution ultime, alors qu’elle sert surtout à atténuer les symptômes d’une inculture informatique et numérique, mais pas à traiter les problèmes à la source. »
« À une époque pas si éloignée (il y a quelques semaines), la croissance des usages numériques était remise en cause par la nécessité de réduire l’impact environnemental (émission de gaz à effet de serre) et par la diminution de notre dépendance aux géants numériques américains. Et sans crier gare, ChatGPT débarque, et toutes ces considérations écolo-souverainistes passent au second plan. Telles des légions de skitarii de l’Adeptes Mechanicus, nous vénérons aveuglément l’innovation technologique et nous nous prosternons devant le dieu machine, comme s’il allait résoudre de façon miraculeuse tous nos problèmes. Celles et ceux qui osent questionner cette “révolution technologique” sont qualifiés de rétrogrades, voire de vieux cons incapables de mesurer le potentiel disruptives des IA génératives. Où est donc passé notre esprit critique ou notre libre arbitre ? »
Emission intéressante
« à l’exception d’un usage pédagogique encadré par une enseignante ou un enseignant »
Le philosophe Eric Sadin met en garde, dans une tribune au « Monde », contre le risque « civilisationnel » de voir s’installer un langage industrialisé, « prenant place et lieu » de la langue humaine.
C'est toujours revigorant de lire Eric Sadin.