« Une analyse que partage Erwann Fangeat, expert à la direction économie circulaire et déchets de l’Agence de la transition écologique. « Pour l’instant, il n’y a pas d’étude sérieuse qui a produit un calcul fiable sur ce que permet de décarboner le numérique. » Souvent, l’examen au cas par cas reste la seule évaluation fiable pour estimer les transports économisés. Le risque étant d’« utiliser un canon pour tuer une mouche », selon Hugues Ferrebœuf, chef de projet numérique à The Shift Project, c’est-à-dire d’investir dans une technologie finalement plus énergivore que pourvoyeuse d’économies. »
Bravo !
« Il n’y aura donc pas le choix si la France veut tenir ses engagements : il faudra des politiques courageuses de sobriété (principal levier d’action identifié), une forte évolution des mentalités, un accroissement de la durée de vie des produits, ainsi qu’une réflexion profonde sur les habitudes de consommation et ce qui peut être qualifié de « besoins ». »