Digital 2024: France — DataReportal – Global Digital Insightshttps://datareportal.com/reports/digital-2024-france
Pour garder sous le coude
Pour garder sous le coude
Nous présentons ici la synthèse d'un travail exploratoire mené dans 9 collectivités territoriales bretonnes entre les mois de janvier et avril 2023 (...)
Les Français et l'intelligence artificielle
IA, IA génératives : des Français intéressés, mais qui ne sont pas prêts à leur laisser piloter un avion ou prescrire un médicament
Comment les Françaises et les Français perçoivent-ils le sujet de l’IA - focus 2024 du Baromètre de l’esprit critique - et notamment celui des applications des IA génératives, omniprésentes dans l’actualité depuis l’émergence de ChatGPT ?
Si 61% des sondés y voient une révolution technologique majeure du niveau de celle de l’imprimerie (plus de 70% pour les moins de 34 ans), ils sont plus nombreux, respectivement 85% et 77%, à penser nécessaire sa réglementation et à affirmer qu’elle pose de nouvelles questions éthiques et juridiques. Concernant les possibilités de ces technologies, 68% répondent que les applications de l’IA ne peuvent pas prendre de décisions autonomes, 59% qu’elles ne sont ni créatives ni innovantes (car assemblant des contenus déjà existants) et seuls 19% les croient parfaitement fiables (une large majorité - 69% - affirmant le contraire). Quant à savoir si elles sont « plus neutres que les humains », le panel est plus divisé : 42% répondent par l’affirmative, 38% le contraire et une proportion importante (20%) ne se prononce pas.
Interrogés sur les effets du développement de l’IA sur différents secteurs, les répondants font preuve d’une perception nuancée, la réponse « autant de risques que d’avantages » arrivant presque systématiquement en tête. C’est en revanche la perception du risque qui domine pour le domaine des relations humaines (37%, contre 31% « autant de risques que d’avantages » et 10% « essentiellement des avantages »), et qui ressort également fortement pour l’information (33%) et pour l’emploi (31%), même si 34% des répondants voient également « autant de risques que d’avantages » pour ces deux domaines. Inversement, c’est pour la santé (29%), la recherche et les sciences (28%) et les transports (26%) que le taux de répondants prévoyant essentiellement des avantages est le plus élevé - même si sur tous ces sujets, c’est encore la vision nuancée qui prédomine (« autant de risques que d’avantages » à respectivement 35, 36 et 33%).
De manière générale, les CSP+ sont plus nombreuses que les CSP- à voir essentiellement des avantages à ces applications de l’IA. Par ailleurs l’enquête souligne la spécificité des 18-24 ans pour lesquels, à la différence de la population générale, la perception des avantages de l’IA l’emporte fréquemment plus nettement. Concernant par exemple les transports et la mobilité, 40% des 18-24 ans considèrent que le développement de l’IA présentera essentiellement des avantages, 20% autant de risques que d’avantages, et 19% essentiellement des risques.
Questionnés sur les types de tâches que peut prendre en charge l’IA, les répondants se fient majoritairement à elle pour détecter des erreurs (75%), analyser de grandes quantités de données (73%), trouver des informations (70%) ou même écrire un texte (64%) ; en revanche, la défiance domine quand la question de responsabilité entre en jeu, qu’il s’agisse de rendre des décisions de justice (25% de confiance), de piloter un avion (28%) ou une voiture (34%), ou encore de prescrire des médicaments (33%) ou de réaliser un diagnostic médical (41% de confiance).
À qui faire confiance pour évaluer les risques et les bénéfices de cette nouvelle technologie ?
Dans la continuité des questions similaires posées les années précédentes (en 2023 sur le changement climatique, en 2022 sur le Covid-19), le panel plébiscite d’abord les scientifiques (68%), les musées et centres de culture scientifique (59%) et les journalistes scientifiques (56%). En revanche, la méfiance prédomine envers les entreprises et notamment les entreprises du numérique type GAFAM (34 et 29% de confiance), de même qu’envers les élus et représentants politiques (22%).
Les jeux vidéo ont souvent mauvaise réputation, en raison de la présence de jeux parfois très violents. Une nouvelle étude menée sur une dizaine d’années affirme qu’il n’existe aucun lien entre le fait de jouer à ces jeux durant l’adolescence et la violence à l’âge adulte.
Essentially, the study concludes that younger people are more likely to think they may have unintentionally shared false or misleading information—often driven by the pressure to share emotional content quickly. However, they are also more adept at using advanced fact-checking techniques.