Ce manuel s’adresse aux équipes des lieux en priorité, pour des conseils pratiques et avec une partie d’affichage à destination du public que vous pourrez directement utiliser. Nous avons identifié les fablabs comme étant les tiers lieux ayant le plus besoin de mesures d’inclusion de genre, car ils sont très majoritairement masculins, mais de nombreuses règles peuvent s’appliquer aussi aux autres tiers lieux et plus généralement à tout lieu accueillant du public.
Via Sebsauvage
« Ce n'est pas la langue française qui est sexiste, ce sont ses locuteurs et locutrices. Qui ne sont pas responsables de ce qu'on leur a mis dans la tête, mais de ce qu'elles et ils en font », affirme Éliane Viennot, professeure émérite de littérature. Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est que l’on reféminise la langue. On ne la féminise pas, on la reféminise parce qu'elle a été masculinisée. En fait, il s’agit de la faire fonctionner comme elle sait faire. Tous les noms féminins de métiers, de fonctions sont là depuis toujours – sauf évidemment s'ils correspondent à des activités nouvelles. »
Cela passe aussi par l’usage de mots génériques tels que « personnes » ou « individus ». Également par des formules englobantes avec des singuliers collectifs : « l’équipe » (plutôt que « les salariés »), « l’orchestre » (plutôt que « les musiciens »), « la population étudiante » (plutôt que « les étudiants »), « bonjour tout le monde » (plutôt que « bonjour à tous »). Ou encore par des tournures en apostrophe (« Vous qui lisez cet article » au lieu de « Chers lecteurs ») et autres reformulations, avec, par exemple, le recours à des formulations passives : « L’accès à la bibliothèque est libre » plutôt que « Les utilisateurs ont librement accès à la bibliothèque »).
Sous le coude mais ça donne très très envie !
Important !
Un peu après la bataille mais sujet essentiel
As states rush to enact laws criminalizing abortion-related care in the wake of the Supreme Court’s recent decision overturning Roe v. Wade, health advocates and civil rights groups are warning that school surveillance software can be weaponized against teens who seek reproductive care.
In tens of thousands of schools, every message students send or term they search on their computer is algorithmically monitored by software from companies like Bark, Gaggle, GoGuardian, and Securly. These tools monitor many students even outside of school hours and can send automatic alerts to school administrators, parents, or police when they detect dangerous behavior, which may range from imminent suicide threats to “sexual content.”
« Nicole said her school gives a computer to each student who needs or wants one and that each device comes pre-installed with GoGuardian. The software allows teachers to view students’ screens in real time, access their search histories, and monitor their messages. »
Géolocalisation, messages, recherches… De nombreuses informations personnelles habituellement collectées par les plates-formes pourraient devenir particulièrement plus sensibles dans les Etats souhaitant interdire l’avortement.