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« À peine deux ans après la sortie de ChatGPT, le marché commence déjà à montrer des signes d’essoufflement pour les chatbots et à chercher la prochaine « Next Big Thing » pour stimuler l’adoption de l’IA générative. » Non mais la fatigue quoi...
"Parmi les autres actions envisagées, l’interdiction pour la société d’établir des contrats faisant de son moteur de recherche l’option présente par défaut sur les navigateurs ou les téléphones d’autres entreprises." Ce qui tuerait l'actuel modèle éco de Firefox. C'est peut-être pour le meilleur en réalité...
L'IA générative n'est ni le prochain iPhone, ni le prochain réseau social, ni le prochain changement de paradigme sociotechnique. Elle est la manifestation de l'imaginaire frelaté d'une poignée de charlatans démiurges, déconnectés du corps social aussi bien idéologiquement que géographiquement, qui tentent de nous vendre des machines à brasser du vide après avoir échoué à écouler des casques de VR pourris, une "monnaie" virtuelle qui n'achète rien et des fichiers JPEG de singes, en affirmant à chaque tentative que leur camelote annonçait une nouvelle étape de la civilisation.
Mais tout le greenwashing du monde ne suffira pas à dissimuler l'intolérable évidence : l'IA générative est non seulement un écocide, mais un écocide pour rien. Dans une mise à jour inédite du capitalocène, les géants de la tech sont en train d'échanger le vivant contre une machine à générer des lettres de motivation, des dépenses... et aucun profit.
La société californienne, qui domine largement ce marché, fait face aux interrogations des investisseurs sur le peu de bénéfices générés jusqu’ici, mais aussi à la concurrence de ses propres clients, comme Google, Amazon, Microsoft, Meta ou Tesla.
Bah voyons...
« La guerre du streaming est finie. Et Netflix a gagné. »
L’électronicien américain affiche des résultats vertigineux pour le troisième trimestre 2023, son fondateur ayant su bâtir tout un écosystème indispensable à la construction de serveurs informatiques. Mais la ruée vers l’or a aussi appris aux Américains que la roue tourne parfois, rappelle Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
La dernière ruée s’appelle l’intelligence artificielle et, pour l’instant, le seul à y gagner de l’argent n’est ni OpenAI, le créateur de ChatGPT, ni son protecteur, Microsoft, mais Nvidia, l’électronicien qui fournit les puces des machines.
Tout cela est le signe d’une économie collaborative qui vole en éclats, non à cause de telle ou telle décision d’un PDG quelconque, mais parce qu’une entreprise se présentant comme la version débrouille d’une activité bien établie ne peut se développer qu’en suivant le modèle même qu’elle prétendait remplacer. Et c’est quand elle essaye d’être les deux à la fois que les ennuis commencent.
Une vingtaine d’économistes reviennent sur les facteurs qui expliquent pourquoi l’ESS est délibérément évincée des programmes d’enseignement.
Eh oui...
La Federal Trade Commission s’oppose à l’acquisition du studio Activision par Microsoft, qui, déjà présent dans les systèmes informatiques et les consoles de jeux, descend dans les contenus. Après trente ans de laisser-faire, Washington tente de reprendre la main dans le domaine, observe Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Les géants de la tech, qui paraissaient intouchables, enregistrent depuis le début de l’année des pertes monumentales en Bourse et licencient à tour de bras.
Business de la honte : « L’objectif de ces sociétés à court terme n’est pas d’être rentable, mais de générer un trafic client considérable, avance Philippe Goetzmann. En créant une relation de proximité forte avec le consommateur, elles pourront lui offrir d’autres services ou encore monétiser ses données. » Et pour les plates-formes qui n’arrivent pas à suivre ? « Elles se font racheter. »