Que peut vraiment l’IA pour l’action publique ?
Source : Blog – La 27e Région
Intelligence artificielle : « Le piège de l’effet rebond » [€]
CHRONIQUE. Le rapport environnemental de Microsoft révèle que ses émissions de dioxyde de carbone sont en forte augmentation du fait de ses investissements dans les centres de données. De la difficulté à concilier technologie et sobriété, constate Philippe Escande, éditorialiste économique au « Monde ».
Bien sûr, des innovations spectaculaires vont permettre de la réduire. Mais le risque est qu’elles ne fassent qu’atténuer la pollution supplémentaire. C’est le cas de toutes les technologies de la vie moderne qui repoussent plus loin les limites de l’efficacité, mais génèrent de nouveaux besoins qui viennent l’entraver. Sortir du paradoxe de Jevons en matière climatique, et donc concilier technologie et sobriété, est un défi considérable lancé à nos sociétés modernes.
Caroline Blanchot (Ugit CGT) appelle à un débat public sur le déploiement de l’intelligence artificielle - Next
L’IA peut-elle vraiment être frugale ?
Via Thierry Joffredo
Or, caractériser une IA frugale s’avère difficile pour plusieurs raisons. D’une part, les analyses existantes ciblent souvent l’entraînement des modèles et/ou la phase d’usage, mais ignorent le cycle de vie complet du service ou du produit
L’IA frugale est donc caractérisée par une contradiction intrinsèque, au vu de la boulimie d’énergie et de données aujourd’hui nécessaire à l’entraînement des gros modèles et à leurs usages, au mépris des risques considérables pour l’environnement.
C'est l'un de ces nombreux oxymores que je dénonce dans l'article Numérique responsable, critique d’un oxymore
Entretien avec Yaël Benayoun, consultante et chercheuse indépendante en sociologie, experte sur l'inclusion numérique | EPALE
Nous souhaitons également réfléchir aux conditions politiques, techniques et sociales qui permettent l’émergence de dispositifs numériques qui servent l’intérêt général, via des questionnements comme : une IA responsable est-elle possible ? À quelles conditions a-t-on un « commun numérique » ?
Bubble Trouble, are artificial intelligence companies running out of data ?
In essence, the AI boom requires more high-quality data than currently exists to progress past the point we're currently at, which is one where the outputs of generative AI are deeply unreliable. The amount of data it needs is several multitudes more than currently exists at a time when algorithms are happily-promoting and encouraging AI-generated slop, and thousands of human journalists have lost their jobs, with others being forced to create generic search-engine-optimized slop.
Transhumanisme, long-termisme… comment les courants « TESCREAL » influent sur le développement de l’IA
Source : Next - Flux Complet
IA et services publics : "Une généralisation – même progressive – est fortement prématurée", estiment les élus locaux
"AI" as support systems (for diagnostics)
But there is an issue (one that you can see coming from a mile if you’ve every heard one of my talks on “AI”): How do young, inexperienced doctors learn, if the machines diagnose all the routine cases? You learn diagnoses by diagnosing, by talking about them with your peers, especially more experienced peers. It’s great that we’ve potentially made the baseline better but how do we ensure that young physicians get enough time to practice their diagnostic skills? Because the super experienced people will die at some point. And experience does neither come cheap nor quick.
NE CROYEZ PAS CETTE VIDÉO - YouTube
Une chouette vidéo autour de l'IA
Intelligence artificielle : le bilan carbone de la génération d’images, de textes ou de sous-titres
Les IA les plus sophistiquées étant les plus énergivores, les chercheurs recommandent de les utiliser avec parcimonie.
LOL
La politisation de l’IA est inévitable – FredCavazza.net
Voilà j'ai enfin lu cet article dont je partage l'essentiel, même si personnellement j'aurais tendance à vouloir une approchement radicalement plus technocritique...
IA : l’association #Jesuislà très critique envers le rapport rendu à E. Macron - Next
Tu m'étonnes...
Better Images of AI
We are a non-profit creating more realistic and inclusive images of artificial intelligence. Visit our growing repository available for anyone to use for free under CC licences, or just to use as inspiration for more helpful and diverse representations of AI.
Baromètre de l'esprit critique - Esprit critique - Universcience
Les Français et l'intelligence artificielle
IA, IA génératives : des Français intéressés, mais qui ne sont pas prêts à leur laisser piloter un avion ou prescrire un médicament
Comment les Françaises et les Français perçoivent-ils le sujet de l’IA - focus 2024 du Baromètre de l’esprit critique - et notamment celui des applications des IA génératives, omniprésentes dans l’actualité depuis l’émergence de ChatGPT ?
Si 61% des sondés y voient une révolution technologique majeure du niveau de celle de l’imprimerie (plus de 70% pour les moins de 34 ans), ils sont plus nombreux, respectivement 85% et 77%, à penser nécessaire sa réglementation et à affirmer qu’elle pose de nouvelles questions éthiques et juridiques. Concernant les possibilités de ces technologies, 68% répondent que les applications de l’IA ne peuvent pas prendre de décisions autonomes, 59% qu’elles ne sont ni créatives ni innovantes (car assemblant des contenus déjà existants) et seuls 19% les croient parfaitement fiables (une large majorité - 69% - affirmant le contraire). Quant à savoir si elles sont « plus neutres que les humains », le panel est plus divisé : 42% répondent par l’affirmative, 38% le contraire et une proportion importante (20%) ne se prononce pas.
Interrogés sur les effets du développement de l’IA sur différents secteurs, les répondants font preuve d’une perception nuancée, la réponse « autant de risques que d’avantages » arrivant presque systématiquement en tête. C’est en revanche la perception du risque qui domine pour le domaine des relations humaines (37%, contre 31% « autant de risques que d’avantages » et 10% « essentiellement des avantages »), et qui ressort également fortement pour l’information (33%) et pour l’emploi (31%), même si 34% des répondants voient également « autant de risques que d’avantages » pour ces deux domaines. Inversement, c’est pour la santé (29%), la recherche et les sciences (28%) et les transports (26%) que le taux de répondants prévoyant essentiellement des avantages est le plus élevé - même si sur tous ces sujets, c’est encore la vision nuancée qui prédomine (« autant de risques que d’avantages » à respectivement 35, 36 et 33%).
De manière générale, les CSP+ sont plus nombreuses que les CSP- à voir essentiellement des avantages à ces applications de l’IA. Par ailleurs l’enquête souligne la spécificité des 18-24 ans pour lesquels, à la différence de la population générale, la perception des avantages de l’IA l’emporte fréquemment plus nettement. Concernant par exemple les transports et la mobilité, 40% des 18-24 ans considèrent que le développement de l’IA présentera essentiellement des avantages, 20% autant de risques que d’avantages, et 19% essentiellement des risques.
Questionnés sur les types de tâches que peut prendre en charge l’IA, les répondants se fient majoritairement à elle pour détecter des erreurs (75%), analyser de grandes quantités de données (73%), trouver des informations (70%) ou même écrire un texte (64%) ; en revanche, la défiance domine quand la question de responsabilité entre en jeu, qu’il s’agisse de rendre des décisions de justice (25% de confiance), de piloter un avion (28%) ou une voiture (34%), ou encore de prescrire des médicaments (33%) ou de réaliser un diagnostic médical (41% de confiance).
À qui faire confiance pour évaluer les risques et les bénéfices de cette nouvelle technologie ?
Dans la continuité des questions similaires posées les années précédentes (en 2023 sur le changement climatique, en 2022 sur le Covid-19), le panel plébiscite d’abord les scientifiques (68%), les musées et centres de culture scientifique (59%) et les journalistes scientifiques (56%). En revanche, la méfiance prédomine envers les entreprises et notamment les entreprises du numérique type GAFAM (34 et 29% de confiance), de même qu’envers les élus et représentants politiques (22%).
The growing backlash against AI
Because where are all the promised gains in efficiency? Where is the better world? All we see is a wasteful technology that’s propped up by VC and Microsoft money that’s easily detected as a way to further centralize our digital infrastructures while laying our digital spaces to waste.
Luddism is back, baby.
Generative AI’s environmental costs are soaring — and mostly secret
Last month, OpenAI chief executive Sam Altman finally admitted what researchers have been saying for years — that the artificial intelligence (AI) industry is heading for an energy crisis. It’s an unusual admission. At the World Economic Forum’s annual meeting in Davos, Switzerland, Altman warned that the next wave of generative AI systems will consume vastly more power than expected, and that energy systems will struggle to cope. “There’s no way to get there without a breakthrough,” he said.