Plainte collective contre la Technopolice
Il y a 3 ans, La Quadrature du Net lançait l’initiative Technopolice pour recenser les nouvelles technologies policières installées dans nos villes. Aujourd’hui, la surveillance de nos rues est devenue totale, car ces technologies se renforcent les unes les autres : vidéosurveillance généralisée, fichage de masse, reconnaissance faciale et détection automatisée de comportements. Pour mettre un coup d’arrêt à cette surveillance totale, nous lançons une plainte collective contre le ministère de l’intérieur qui l’organise illégalement.
Rejoignez la plainte sur plainte.technopolice.fr. Vous y trouverez le détail de notre argumentaire et de la procédure.
Google nous géolocalise 376 fois par jour, alerte une étude
Un récente étude estime qu'en Europe, nous sommes géolocalisés plusieurs centaines de fois par jour. Un chiffre inquiétant, mais largement en dessous des résultats américains.
Aux Etats-Unis, suspicion sur les applis de suivi des règles
Quel enfer...
Face aux menaces qui pèsent sur le droit à l’avortement, les Américaines craignent que ces applications numériques soient dans le futur utilisées contre elles. Nombre d’experts conseillent de les supprimer des portables.
L’entreprise américaine Clearview renonce à vendre ses outils de reconnaissance faciale aux entreprises
C’est une décision majeure dans le combat pour la protection des données. Lundi 9 mai, après deux ans de bataille judiciaire contre l’Union américaine pour les libertés civiles (ACLU), Clearview AI a accepté de ne plus vendre sa base de données biométriques à des entreprises privées. L’accord doit encore être validé par un juge du comté de Chicago.
Contre la surveillance en ligne, des internautes « empoisonnent » leurs données personnelles
Avec l’« obfuscation » ou le « data poisoning », ils redoublent d’efforts pour empêcher les entreprises de les traquer en ligne. Mais ces modes de résistance, chronophages, parfois très complexes, peinent à se populariser.
Quelle tristesse de voir ce que les internautes doivent faire maintenant pour tenter d'avoir des services normaux en ligne, de ne pas avoir l'impression d'être "surveillés", traqués, pistés.
Je pense qu'il faut aller un cran au dessus : boycotter le capitalisme de surveillance, passer par des alternatives (quitte à renoncer : à du confort, à de l'audience, etc.), en développer de nouvelles, et militer pour plus de régulations !