La controverse opposant Elon Musk aux dirigeants du réseau social au sujet des comptes automatisés a tendance à occulter une réalité : les « bots » ne sont pas tous malveillants ou voués à manipuler et font partie intégrante d’une culture propre à la plate-forme.
L’homme le plus riche du monde a proposé ses solutions à la guerre en Ukraine et aux tensions entre la Chine et Taïwan. Le réseau s’en amuse, pas les actionnaires de Tesla, dont le cours a perdu près de la moitié de sa valeur depuis la mi-mars.
Le fantasque patron de Tesla, qui produit des voitures électriques, et de SpaceX, qui envoie des astronautes dans la station spatiale ISS pour à terme coloniser Mars, a beaucoup de projets pour Twitter. Ceux-ci font passer au second plan médiatique la réalité des réseaux sociaux : leurs algorithmes façonnent notre réalité, nos comportements, le tout sans aucun contrôle démocratique.