Mamma mia... L'article 3 du projet de loi du garde des Sceaux est controversé et cristallise les inquiétudes de la gauche et d'associations.
Via Aude Mugnet
À l’heure où dans une dérive policière inquiétante on criminalise les personnes qui veulent protéger leur vie privée, il est plus que jamais important que soient diffusées à une large échelle les connaissances et les pratiques qui permettent de prendre conscience des enjeux et de préserver la confidentialité. Dans cette démarche, l’association Exodus Privacy joue un rôle important en rendant accessible l’analyse des trop nombreux pisteurs qui parasitent nos ordiphones. Cette même association propose aujourd’hui un nouvel outil ou plutôt une boîte à outils tout aussi intéressante…
Mamma mia...
Voici comment la criminalisation des pratiques numériques s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de répression de toute contestation sociale. Défendre le droit au chiffrement, c’est donc s’opposer aux dérives autoritaires d’un pouvoir cherchant à étendre, sans fin, les prérogatives de la lutte « antiterroriste » via la désignation d’un nombre toujours plus grand d’ennemis intérieurs.
Après la répression des personnes musulmanes, des « écoterroristes », des « terroristes intellectuels », voici venu la figure des terroristes armé·es de messageries chiffrées. Devant une telle situation, la seule question qui reste semble être : « Et toi, quel·le terroriste es-tu ? ».
Reflet de ses époques respectives, et des préoccupations de ses auteurs et autrices, l’imaginaire est souvent le porte-voix de la révolte, de mouvements insurrectionnels fictifs et très variés, en écho aux luttes sociales bien réelles. Nous le disions précédemment : la plupart des pouvoirs tyranniques sont mis en scène dans la science-fiction pour imaginer, en même temps, les luttes et les mouvements émancipateurs qui se dresseront contre eux.
EU draft legislation will ban AI for mass biometric surveillance and predictive policing - The Verge
/ A new draft of the EU’s AI Act has been approved by parliamentary committees. Digital rights campaigners called the draft ‘overwhelmingly good news’ for prohibiting broad misuse of AI — but the act is not yet law.
« JO 2024 : Les valeurs de l’olympisme et de la démocratie ne sont pas un jeu », tel est le titre de la note publiée le 27 avril par le think tank Renaissance Numérique. Alors que le Conseil constitutionnel a été saisi le 17 avril...
il faut le dire quand ça va dans le bon sens
Vous avez hâte de voir les JO de Paris en 2024 ? Non ? Roooh… et la petite loi surveillance qui va avec ? Vous avez hâte de la voir appliquée aussi ? Non ? Alors cette BD est pour vous…
BD réalisée dans le cadre de la campagne de la Quadrature du Net contre l'article 7 de la loi JO.
(Note : je serai aux JDLL à Lyon les 1 et 2 avril, avec des bouquins à dédicacer. Si vous comptez y être et que vous voulez un/des ouvrage(s) en particulier, vous pouvez me les indiquer sur ce sondage. Merci !)
De plus, s’il peut sembler que les données récoltées par les plateformes de streaming sont seulement utilisées à des fins de recommandation, il n’en est rien. Rappelons que les plateformes de streaming sont avant tout des entreprises et que la fourniture de leurs services n’est pas gratuite. La plupart des plateformes de streaming partagent aussi ces données, parfois très personnelles, avec des tiers.
« Les téléviseurs modernes, à quelques exceptions près, sont "intelligents", ce qui signifie qu'ils sont équipés d'un logiciel permettant de diffuser du contenu en ligne à partir de Netflix, YouTube et d'autres services. Les téléviseurs intelligents sont tout comme les moteurs de recherche, les réseaux sociaux et les fournisseurs d'e-mails qui nous offrent un service gratuit en échange d'une surveillance et de la vente de ces informations à des annonceurs qui exploitent nos données. »
Guilhem Giraud : "Grâce à l’intelligence artificielle, la surveillance de masse n’a pas de limite !"
Yeah on kiffe toujours autant les avancées de la surveillance de masse...
Il y a deux semaines, nous relayions le recours d’étudiant·es contre l’usage par l’institut d’études à distance de l’Université Paris 8 du logiciel de surveillance algorithmique des examens « TestWe », recours au soutien duquel La Quadrature est intervenue. Hier, dans une ordonnance particulièrement intéressante, le tribunal administratif de Montreuil a suspendu l’usage de ce logiciel.
Voilà voilà... Ce que vous publiez de vous sur Internet n'est pas sûr... Sachez le ! Ne diffusez pas d'informations privées et encore moins sensibles, à moins de savoir les chiffrer.
Encore un rappel que la CNIL est une instance juridique et non politique. Elle ne peut pas proposer de réflexion philosophique sur cette nouvelle forme de surveillance insidieuse, qui prépare les étudiants au capitalisme de surveillance.
Le Médiateur européen déplore que la Commission européenne n'ait pas pris les mesures nécessaires pour assurer la protection des droits humains lors du transfert de technologies de surveillance à des gouvernements africains dans le cadre du Fonds fiduciaire de l'Union européenne pour l'Afrique (EUTFA), doté de plusieurs milliards d'euros, rapporte Computer Weekly.
Malheureusement la tendance se confirme : la vie privée se paye...