" While I’ve grown more cynical about much of tech, movements like the Indieweb and the Fediverse remind me that the ideals I once loved, and that spirit of the early web, aren’t lost. They’re evolving, just like everything else."
" Mais le problème me semble être encore en amont: pour pouvoir débattre du numérique, il nous faut d’abord le (re)politiser, l’extraire de son statut uniquement technique pour en faire un enjeu majeur de société, entériner publiquement qu’à chacune de ses adoptions, c’est un certain modèle de vivre ensemble qui est choisi, au détriment d’autres. Au niveau académique, nous essayons de le faire en déconstruisant les discours qui prônent sa neutralité et ses supposés bienfaits intrinsèques (dématérialisation, démocratisation de l’information, réduction de l’empreinte écologique, etc.5). Au niveau citoyen, il me semble que l’option principale aujourd’hui soit surtout celle de l’opposition à son déploiement, jusqu’à obtenir un débat citoyen à son sujet et, mieux encore, un processus de décision partagé entre Etat et populations touchées, autant celles qui l’utilisent que celles qui le subissent."
Waaaaaaaaaaah. Caverne d'Ali Baba !!
Sujet essentiel, à intégrer. Et ensuite, lutter...
C'est un gros problème, et ça donne clairement envie de pirater ses biens numériques (jeux, livres et films sans DRM, etc.)...
Je suis très très sceptique sur cet AAP qui ne propose qu'un accompagnement (gestion de projet / UX design / développement...) et pas de financement, mais bon vous êtes les meilleur⋅e⋅s juges, regardez et voyez si ça peut vous intéresser :)
Un indispensable par les temps qui courent
"Parmi les autres actions envisagées, l’interdiction pour la société d’établir des contrats faisant de son moteur de recherche l’option présente par défaut sur les navigateurs ou les téléphones d’autres entreprises." Ce qui tuerait l'actuel modèle éco de Firefox. C'est peut-être pour le meilleur en réalité...
Ma réponse courte : non. Cf mon article Numérique responsable, critique d’un oxymore...
« Les entretiens de l’IA ». La linguiste Emily Bender dénonce depuis 2021 la course, dans l’intelligence artificielle, aux grands modèles de langage qui alimentent les robots conversationnels comme ChatGPT.
Intéressante analyse d'une journaliste qui quitte le Washinton pour lancer son média indépendant, sur fond de difficultés (litote) des médias traditionnels à traiter la chose numérique.
Article très intéressant, qui reprend des choses que j'ai déjà lues ici et là. Le web se fragmente, et aujourd'hui, il devient de plus en plus difficile de parler d'un Web commun. Lassés par ce que sont devenues les réseaux sociaux dominants, et aussi de mieux en mieux « éduqués » sur leurs travers, les intervenautes se replient sur des réseaux privés (mais toujours dominants, sic).
Les algorithmes enferment les internautes dans des silos informationnels confortables, où leur sont servis les contenus les plus aptes à leur plaire – des chats pour les amateurs de chats, du tricot pour les amateurs de tricot, des complots pour les amateurs de complots.
Le journaliste américain Ryan Broderick, spécialiste de la culture Internet, estime de son côté que nous sommes passés à l’ère « postvirale », au point qu’il est désormais difficile d’identifier ce qui fait événement sur le Web. Il évoque le cas des vidéos TikTok les plus populaires de l’année : « Les avez-vous vues ? Avez-vous seulement entendu parler de leurs auteurs ? J’en doute ! », écrivait-il en novembre. Vous pouvez faire le test vous-mêmes avec le plus gros carton de 2023 : une vidéo de maquillage signée Nyadollie.
Le Web public se divise désormais en deux : ceux qui regardent et ceux qui sont vus. « Une minorité d’utilisateurs produisent la grande majorité des contenus », constatait ainsi, en février, une étude de l’institut américain Pew Research Center sur TikTok. Des créateurs de contenu de plus en plus professionnalisés, nouvelle caste du Web, qui prennent sur eux la charge de l’impudeur générale. Influenceurs ou aspirants, experts du selfie, du récit de vie, de la mise en scène et de la monétisation de soi.
C'est en ce sens que j'avais écrit l'article Le web n’est pas qu’un supermarché !
Très intéressant partage de réflexions sur l'IA générative
Une sacrée plongée dans les chiffres de OpenAI... et pourquoi cette boite est insoutenable (économiquement, sans parler du poids écologique) en l'état