Hebdomadaire Shaarli

Très bonne émission. Fred Turner est parfois un poil complexe pour un public non averti, mais sa conclusion m'a marqué, dans la lignée du livre de Félix Tréguer, Internet, utopie déchue :
« Il n'y a jamais eu un internet utopique, il y a eu des histoires sur un internet qui aurait rendu l'amérique utopique, mais ce n'était que des histoires »

Last week, we submitted comments to the National Telecommunication and Infrastructure Authority (NTIA), written in collaboration with Rishi Bommasani, Daniel Zhang, and Percy Liang at Stanford. In our comments, we describe the need for transparency around the generative AI ecosystem, the need for holistic public evaluations, and the guardrails needed for responsible open-source AI research and development. This post is a summary of our comments.

Emmanuel Macron profitait du salon Vivatech pour revenir sur les sujets du moment dans le monde de l'IA et des supercalculateurs. Machine exascale, performances quadruplées pour Jean Zay, formation, métavers, aides aux start-ups, ...

Le Parlement européen a adopté un texte de régulation des intelligences artificielles. L’usage de systèmes d’intelligences artificielles à « haut risque » continue cependant d’inquiéter les défenseurs des droits fondamentaux.

Entre lobbying des entreprises de la tech, préoccupations des représentants de la société civile et velléités des dirigeants français, la nouvelle phase de négociation autour du règlement européen sur l'intelligence artificielle promet de rester complexe.
Le site Chapril est la contribution de l’April au collectif CHATONS (Collectif des Hébergeurs Alternatifs, Transparents, Ouverts, Neutres et Solidaires). Les services sont gérés par des bénévoles et sont exclusivement basés sur des logiciels libres.
Excellente ressource visuelle
Une très bonne vidéo explicative de l'IA
Via Dominique Boullier

Next INpact était jeudi à la présentation du rapport de la Commission Nationale de Contrôle des Techniques de Renseignement. L’occasion de revenir sur deux points importants du contrôle du renseignement : la surveillance des mouve...

Itw du directeur de l'ARCOM à partir de 48 minutes. Intéressant pour découvrir cette autorité de régulation.

Dans Le grand krach de l’attention : la publicité, une bombe au cœur de l’internet (C&F édition, 2022, 176 pages, 22 euros), Tim Hwang (@timhwang) livre une analyse sans concession de la publicité programmatique qui permet de comprendre non seulement comment elle fonctionne (enfin, plutôt pourquoi elle fonctionne si mal), mais également pourquoi elle est si toxique. En la comparant à la crise des subprimes, il montre combien l’organisation de l’internet autour de la publicité, ce péché originel, demeure opaque et nocive. “La publicité numérique est le cœur funeste qui fait vivre l’internet”. Et l’internet n’est rien d’autre qu’un vaste business publicitaire, un far-west où tous les coups sont permis, et en matière de revente de données, surtout les pires. La publicité ciblée ne fonctionne pas, mais si elle domine partout, c’est parce qu’elle offre du grand spectacle, qu’elle permet de faire croire à son impact, analyse avec justesse Hwang. Elle produit des chiffres et des métriques dont la précision fait illusion, qui fait croire que l’on touche vraiment les publics ciblés, alors que l’on touche surtout des étiquettes collées à des segments de populations, elles-mêmes inférées par des machines.

Jonathan Haidt, a social psychologist at the NYU Stern School of Business and a regular contributor to The Atlantic, has been reading the research for years and has become one of the best-known commentators on the subject. He maintains a massive public Google Doc in which he collects, sorts, and analyzes all of the papers pertaining to the question of whether social media contributes to the rise of depression and anxiety in teenagers. Haidt agrees with Orben and other researchers that findings on screen time tend to be mixed. “But if you make it ‘social media,’ it’s very consistent,” he told me. “The next question is, what’s the population? Are we talking about all kids, or are we talking about girls?” In his review of all available work, including the data that Orben and Przybylski analyzed in 2019, he found a positive correlation between depression and anxiety and social-media use for teenage girls (depression and anxiety go up when social-media use goes up). “No person in their right mind would let their daughter be engaged in an activity” with such a clear connection to depression and anxiety, he said.
At this point, scientists at least agree that the relationship between depression and anxiety and social-media use is supported by enough evidence to demand attention. Orben’s latest paper argues for greater attention on young girls as well, showing a relationship between social-media use and a decline in different forms of life satisfaction. The question is: What kind of attention should we be paying? “If the correlations are worse for girls, then that’s really important and good to know,” Hancock told me. “We need to talk about that, but I guarantee you that social media is not bad for all teenage girls all the time.”