Quotidien Shaarli

Contrairement aux mythes de la dématérialisation et de la désindustrialisation, nous n’avons jamais autant extrait de métaux et nous prévoyons d’en extraire plus encore
Les innovations dans la mine ne la rendent pas plus responsable, elles la rendent plus efficace. Elles permettent de creuser plus et plus vite avec moins de main-d’œuvre, comme
l’expliquent les dossiers de l’association SystExt. Le modèle minier se “radicalise bien plus qu’il ne se responsabilise”. Et “plus la teneur des gisements baisse, plus la mine est polluante”.Derrière la fable des métaux pour la transition, la réalité de la mine est qu’elle est bien plus au service de la Défense et du capitalisme numérique que de la transition écologique
Pour Izoard, la décroissance minérale est notre seule perspective. Mais elle n’est pas acquise.

Pfiou c'est tellement bon ! Vivaldi featuring Thylacine ça déchire !
Merci pour mes oreilles !

Depuis le début, avec l’IA, on joue sur les mots et sur le flou des définitions. Dans l’IAG, il y a du marketing science-fictionnel avec l’idée d’une IA qui se réveille du jour au lendemain et qui se retrouve dotée d’une conscience. Dans le cas de Meta, je pense aussi que par «IAG» Mark Zuckerberg fait peut-être davantage référence à l’IA multimodale, composée d’algorithmes capables de comprendre du son, des images ou de la vidéo. Pour le coup, c’est un domaine dont on commence déjà à avoir un aperçu. C’est un objectif réaliste qui devrait aboutir dans les prochaines années.
L'alternative libre et locale tant attendue à Google Streetview !!

Les mythes sont une source pour la pensée et l’imagination, en ce qu’ils explorent différentes possibilités qui ne sont pas limitées par la réalité. Le mythe, c’est une machine à penser. C’est un produit collectif. Les mythes autochtones, en particulier, sont une source d’inspiration pour le futur.
Les gens qui ont de l’argent, les capitalistes, ne se rendent pas compte des effets dévastateurs de la crise climatique, puisqu’ils en souffrent beaucoup moins. Et pour ceux qui s’en rendent compte, ils considèrent que ça ne les touchera jamais. Les plus riches pensent qu’ils vont trouver une solution technologique et, au pire, fuir sur Mars. Ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’on va sombrer et s’effondrer tous ensemble si on ne prend pas soin de notre planète.
Les bonnes feuilles du dernier ouvrage de Jean-Baptiste Fressoz, Sans transition
« On ne comprend pas grand‑chose à l’histoire du charbon sans étudier celle du bois qui permet de l’extraire. De même, l’ascension du pétrole au XXe siècle est inexplicable sans le béton, l’acier et donc le charbon. »