L’IA Siri a-t-elle été créée par Luc Julia ? Itinéraire d’une approximation médiatique - Next
Merci Mathilde pour cet article, qui complète la vidéo de MrPhi à laquelle je reconnais avoir réagi trop rapidement. En fait, derrière tout ça, il faudrait vraiment que les journalistes arrêtent les bons clients (surtout quand ce sont des mecs blancs) et aient du temps de prépa et d'enquête pour fact-checker leurs interlocuteurices...
Vincent Mandinaud : « Sous couvert d’un allégement de tâches, le recours à l’IA peut intensifier le travail » | Alternatives Economiques
Responsable des questions de « Transitions numérique et écologique » à l’Agence nationale pour l’amélioration des conditions de travail (Anact), Vincent Mandinaud appelle à relativiser le tourbillon médiatique autour de la magie de l’IA : la puissance des technologies se heurte à la réalité économique et sociale des organisations de travail.
Quelques notes :
Dans le monde du travail, les IA permettent aussi bien la reconnaissance ou la génération d’images, de parole et de texte, l’assistance à la décision, l’analyse prédictive de comportements ou l’anticipation de situations, sur la base de calculs poussés.
Certains chercheurs disent que l’IA va étendre le pouvoir à un plus grand nombre de travailleurs. Qu’elle va augmenter les capacités d’expertise de celles et ceux qui n’étaient pas experts, et donc, que cela pourrait reconstruire une classe moyenne et augmenter les capacités décisionnelles.
A contrario, d’autres chercheurs pensent que l’IA peut entraîner une substitution. Elle vient « challenger », pour le dire gentiment, ou surveiller et évaluer, celles et ceux qui détiennent déjà l’expertise, elle peut la dévaluer ou la dévaloriser. Cela soulève des questions épineuses en matière de coopération, de transmission des savoir-faire, mais aussi de reconnaissance, de respect, de protection.
On pourrait par exemple réfléchir aux gains de temps supposés grâce à l’IA, notamment par la prise en charge de tâches dites à faibles valeurs ajoutées, répétitives, pour permettre aux travailleurs de se concentrer sur des activités plus nobles, plus intéressantes, plus épanouissantes et à plus forte valeur. Or, une tache peut apparaître de moindre valeur du point de vue du management, mais l’opérateur peut y trouver sens, intérêt et satisfaction ; et inversement.
Il reviendrait au dialogue social de se servir du fantasme technologique associé à la « hype » de l’IA pour sortir du techno-somnambulisme ambiant et revenir à des réalités organisationnelles et remettre au cœur du débat les questions du travail.
Bim
Luc Julia au Sénat : autopsie d'un grand N'IMPORTE QUOI - YouTube
Essentiel. On veut la même avec Laurent Alexandre maintenant, c'est urgent
Dans les algorithmes | IA et éducation (2/2) : du dilemme moral au malaise social
The Media's Pivot to AI Is Not Real and Not Going to Work
But pivoting to AI is not a business strategy. Telling journalists they must use AI is not a business strategy. Partnering with AI companies is a business move, but becoming reliant on revenue from tech giants who are creating a machine that duplicates the work you’ve already created is not a smart or sustainable business move, and therefore it is not a smart business strategy. It is true that AI is changing the internet and is threatening journalists and media outlets. But the only AI-related business strategy that makes any sense whatsoever is one where media companies and journalists go to great pains to show their audiences that they are human beings, and that the work they are doing is worth supporting because it is human work that is vital to their audiences
An open letter from educators who refuse the call to adopt GenAI in education
Je n'ai pas d'avis clair sur la question, mais je soutiens le débat d'idée et partage l'initiative
Accès à l’eau : une « transformation radicale des usages » indispensable « dès aujourd’hui » pour éviter « de graves tensions », estime le Haut-Commissariat au plan
Pas de mention des datacenters dans cet article. Étonnant alors que la France ambitionne d'en faire pousser comme des champions dans son délire d'exister sur la scène de la hype IA
Les modèles dits « de raisonnement » s’effondrent quand il faut raisonner sérieusement - Next [€]
LOL... (oui désolé je fais pas beaucoup d'analyse fine en ce moment, j'ai pas trop le temps snif)
Pourquoi notre utilisation de l’IA est un gouffre énergétique [€]
On ne pourra pas dire qu'on ne savait pas...
(d'autant que ce n'est pas qu'un gouffre énergétique, c'est aussi des minerais, de l'eau, des zones à artificialiser, etc.)
Enquête sur la chute de Builder.ai, l’entreprise d’IA qui a menti sur toute la ligne
LOL
« IA », Philosophie du Libre, Féminisme - Khryslogies
Très en phase avec @Khrys. Je crois que « l'IA » comme concept et idéologie, et particulièrement l'IA générative grand public, n'a pas besoin du capitalisme pour être nocive, car colonialiste, extractiviste (qui ne ne sont eux-mêmes pas limités au capitalisme pour exister au passage), binarisante, écocidaire, etc.
Il n'y a pas d'IA écoconçue - Translucide
Un positionnement bien structuré sur l'IA générative. Je plussoie bien entendu !
Is “ethical AI” an oxymoron? | hidde.blog
For me personally, the current ethical issues mean that I default to not using generative AI. To me, “ethical AI” is currently an oxymoron. Still, “defaulting to” is the keyword here. I don't think all use of AI is problematic, it is specifically the throwing AI at things “just because we can” that is at odds with the ethical considerations I laid out in this post.
Petit manuel de résistance aux introductions des IA dans une organisation
Je signe !
Non, l’IA générative n’est pas gratuite, alors qui va payer et pour quoi ? – FredCavazza.net
Huit mythes de l’intelligence artificielle pour déconstruire la « hype »
There Is No AI Revolution
Personnellement, je suis presque totalement aligné avec l'article. Je pense encore aujourd'hui (indépendamment des considérations éthiques, écologiques et sociales) que l'IA générative grand public n'est qu'une bulle prête à éclater, comme les crypto, le web 3 et le métavers. On verra la suite...
L'article est un peu long, mais je le conseille vraiment (et n'hésitez pas à le traduire... avec une IA (pas générative)!)
Mais pour le résumer à la hache :
- Open AI est la seule entreprise sérieuse de tout l'écosystème des IA génératives.
- Les coûts de fonctionnement des IA génératives les empêche de scaler comme une autre industrie tech
- Open AI perd de l'argent continuellement depuis sa création, et n'arrive pas du tout à rentabiliser ses produits (et les autres pareil)
- Donc toutes ces boites n'arrêtent pas de devoir lever de l'argent pour pouvoir continuer (elles ont des revenus, mais pas de bénéfices)
- Personne n'est capable de dire qui utilise vraiment ChatGPT, combien l'utilisent et à quelle fréquence, et pourquoi (gadget ou vraie utilité) ? Open AI sort des chiffres sexy, mais que personne ne peut vérifier.
- Pas grand monde est réellement prêt à payer pour utiliser ChatGPT (ce qui le place dans l'ordre du gadget pour son usage grand public).
Cartography of generative AI
Via Dominique / Futuromium