Mesurer l'empreinte environnementale du numérique, un vrai casse-tête
Losing Signal
La Poste à l'heure numérique
Dans notre ère numérique et avec la montée en puissance des géants comme Amazon, comment La Poste se réinvente-t-elle ? Retour sur les évolutions du Groupe La Poste, entreprise à mission, avec son président-directeur général, Philippe Wahl.
Pour un web désencombré
Excellent article merci Christophe !
Empreinte du numérique : les prévisions (inquiétantes) de l’ADEME et l’Arcep aux horizons 2030 et 2050
« Il n’y aura donc pas le choix si la France veut tenir ses engagements : il faudra des politiques courageuses de sobriété (principal levier d’action identifié), une forte évolution des mentalités, un accroissement de la durée de vie des produits, ainsi qu’une réflexion profonde sur les habitudes de consommation et ce qui peut être qualifié de « besoins ». »
Impact environnemental du numérique en 2030 et 2050 : l’ADEME et l’Arcep publient une évaluation prospective
A horizon 2030, si rien n’est fait pour réduire l’empreinte environnementale du numérique et que les usages continuent de progresser au rythme actuel, le trafic de données serait multiplié par 6 et le nombre d’équipements serait supérieur de près de 65 % en 2030 par rapport à 2020, notamment du fait de l’essor des objets connectés. Il en résulterait des augmentations, entre 2020 et 2030 :
de l’empreinte carbone du numérique en France : environ + 45% (pour atteindre 25 Mt CO2eq)
de la consommation de ressources abiotiques (métaux et minéraux) : + 14 %
de la consommation électrique finale en phase d’usage : + 5 % (pour atteindre 54 TWh par an).
Manifeste : Pour une société numérique humaine - Actualités | FÉDÉRATION DES CENTRES SOCIAUX ET SOCIOCULTURELS DE FRANCE
La dégooglisation du GRAP, partie 3 : Le bilan
Un bilan ultra complet, merci !
La dégooglisation du GRAP, partie 1 : La sortie de Google Drive
Qu'implique la construction d'un smartphone équitable ? (€)
Guide d’Autodéfense Numérique
Cinq ans après la précédente, nous avons le plaisir de vous annoncer la sortie de la 6e édition du guide d’autodéfense numérique, entièrement mise à jour, afin de fournir conseils et recettes adaptées pour s’orienter dans les méandres parfois hostiles de la jungle numérique.
Cette réédition augmentée contient toujours deux tomes (regroupés en un seul ouvrage), et documente en particulier les dernières versions de Debian et de Tails. Elle inclut aussi de nombreuses actualisations sur les pratiques de surveillance numérique, sur les lois que nous subissons et sur les outils que nous utilisons, ainsi qu’un nouveau chapitre sur la réduction des risques appliquée au numérique.
La nouvelle édition du guide d’autodéfense numérique est d’ores et déjà accessible en version numérique. Sa version papier, publiée par les éditions Tahin Party, sera disponible en librairie à partir du 27 janvier 2023.
Via Kryspresso !
Quand plus égale moins - Interstices
Très important le paradoxe de Braess. Ça marche sans doute dans plein de cas liés aux technos numériques !
« Pour fluidifier le trafic, parfois la solution consiste à fermer une route à la circulation. Étonnant non ? Cette situation fut observée en 1990 à New York lorsque la municipalité décida de fermer temporairement la 42e rue, l'une des plus congestionnée de la ville. Contre toute attente, cela a réduit les embouteillages sur le réseau ! C'est l’une des premières illustrations en situation réelle du paradoxe de Braess, un phénomène mis en évidence de manière théorique en 1968 par le mathématicien allemand du même nom... »
Petit ouvrage d'autonomie technologique - 369 éditions
Un intéressant ouvrage même si j'ignore quelle est la cible.
Vendredi 20 janvier - Table ronde Le numérique dans l'éducation et Apéro à Beauvais | April
J'aurai le plaisir de participer à cette table ronde organisée par Oisux et l'April.
The End of the Silicon Valley Myth - The Atlantic
Ah ouais quand même : « Now, ruled by monopolies, marred by toxicity, and overly reliant on precarious labor, Silicon Valley looks like it’s finally run hard up into its limits. »
Même d'un point de vue capitalistique, des entreprises comme Twitter sont des aberrations : « It’s popular among a subset of people—especially comedians, journalists, and politicians—but it hasn’t turned a profit since 2019, and even then, profit-turning was a rarity. It’s posted a loss in eight of the past 10 years. ». Pas de rentabilités sur 8 années sur 10. Et combien de cash cramé ? Qui aurait pu servir à des choses plus utiles ? Combien ?
La toxicité des réseaux sociaux est structurelle : « The big social networks are stuck. And there is little profit incentive to get them unstuck. That, after all, would require investing heavily in content moderators, empowering trust and safety teams, and penalizing malicious viral content that brings in huge traffic ». Rien ni personne ne pourra les changer. Il faut des alternatives.
Signes de déclin :
« Yet as Google has consolidated its monopoly, the quality of its flagship search product has gotten worse »
« Like Apple, as its core product—search—has been seeing revenues level off for a while now, Google has behaved less like the tech innovator of its mythology and more like a monopoly of world-swallowing corporations past. »
Un rappel de ce qu'est Amazon :
« Amazon has expanded relentlessly on the back of AWS profits, low consumer prices, and what amounts to systematic worker exploitation »
Le retour du techlash :
« So perhaps it’s not just Big Tech but the very model that engendered it—in which a visionary is entrusted with millions to invent the future, with scant oversight—that has hit a wall.»
GPT-3 : c’est toi le Chat. – affordance.info
« S’adresser à ChatGPT-3 c’est mettre à l’épreuve une immensité que l’on pense être suffisante pour détenir des réponses à chacune de nos questions. Entraînés que nous sommes depuis des années par l’habitus Google à considérer qu’il n’y a que des réponses. “Il n’y aura plus que des réponses“, prophétisait déjà Marguerite Duras.»
Conférence d'Alexis Kauffmann - Projet d'un label du Libre éducatif - Libre à lire !
Le CNRS se demande pourquoi l’exploitation des réseaux 5G « s’avère finalement aussi coûteuse en énergie »
La chercheuse du CNRS termine avec un tacle sur la stratégie économique des fabricants de smartphones et des opérateurs (qui sont aussi des revendeurs), poussant à la consommation : « Les ingénieurs pourraient envisager de garder un standard commun afin que les utilisateurs d’anciennes générations puissent utiliser le réseau 5G pour des applications communes. Mais cela impliquerait de s’arrêter à cette génération et de se concentrer uniquement sur l’amélioration de celle-ci au lieu de changer sans cesse ».
« Si on ne se bouge pas, qui le fera ? » : Onestla.tech, le collectif qui veut révolter les travailleurs du numérique
Né sur les réseaux sociaux en 2019, ce collectif français entend mettre la technologie « au service du bien commun ». Il organisait jeudi sa première conférence.