Une rumeur persistante voudrait que les cadres des grandes entreprises technologiques privent leurs enfants d’écrans. En réalité, ils font face aux mêmes questionnements et hésitations que tous les autres parents.
+1000, merci de l'avoir écrit
Rest of World equipped gig riders across South Asia with pollution monitors. The readings were off the charts.
Le “scandale de la Poste britannique” n’a pas fait grand bruit chez nous (hormis notamment dans Le Monde, dès 2021, et documenté régulièrement depuis).
Très chouette article de l'établi !
Le Mouvement associatif Centre-Val de Loire a pour ambition la réalisation de cette mallette à outils numériques, dans le cadre de la stratégie numérique régionale. L'objectif est de permettre aux associations de bénéficier d'un panel d'outils numériques sécurisés.
Ce questionnaire alimentera également le travail autour d’un guide portant sur l’accompagnement des associations dans leur transition numérique éthique et responsable, réalisé par Le Mouvement associatif Centre-Val de Loire et le groupe de travail « Associations et numérique » composé d’associations et experts.
Ainsi, nous réalisons une courte enquête ayant pour objectif de définir au mieux les usages indispensables aux associations, mais aussi les éléments pour lesquels elles souhaiteraient être accompagnées, qu'il s'agisse d'outillage, d'équipement ou de stratégie numériques.
Via Anne-Charlotte (merci !)
Merci pour la mention @Cyrille !
The Inflation Reduction Act could unlock more than $1 trillion in federal incentives. To give a clearer sense of the on-the-ground impact of the law, MIT Technology Review zeroed in on a single project: a nickel mining proposal in the Midwest. Here's how the potential mine is forcing the region’s residents to choose between achieving broad climate goals and preventing local environmental dangers. At stake is the future of the domestic supply of critical materials, and potentially $26 billion in government incentives.
Contrairement aux mythes de la dématérialisation et de la désindustrialisation, nous n’avons jamais autant extrait de métaux et nous prévoyons d’en extraire plus encore
Les innovations dans la mine ne la rendent pas plus responsable, elles la rendent plus efficace. Elles permettent de creuser plus et plus vite avec moins de main-d’œuvre, comme
l’expliquent les dossiers de l’association SystExt. Le modèle minier se “radicalise bien plus qu’il ne se responsabilise”. Et “plus la teneur des gisements baisse, plus la mine est polluante”.Derrière la fable des métaux pour la transition, la réalité de la mine est qu’elle est bien plus au service de la Défense et du capitalisme numérique que de la transition écologique
Pour Izoard, la décroissance minérale est notre seule perspective. Mais elle n’est pas acquise.
Les « z’écrans » sont de bons exutoires des incapacités politiques.
- Le premier problème, c’est d’abord ce qu’il y a dans les z’écrans, ou, pour le dire autrement, en lien avec la méta-analyse citée plus haut, les contextes et les situations d’usage.
- Le deuxième problème est que cela traduit un véritable problème culturel et comportemental : pourquoi sommes nous devenus si dépendants de ces techniques ?
- Le troisième problème est celui de l’évolution de nos sociétés dans leur soutien aux moyens numériques : qui en sont les origines, les causes, les responsables ?
- Enfin il faut s’interroger sur la récurrence de la thématique : pourquoi revient-elle à chaque évolution technique, comme cela est en train de se développer autour de l’Intelligence dite artificielle ?
Très en phase avec ce billet de Bruno Devauchelle
Intéressant quand vers 1h05, le président d'Accenture parle de la « tech fatigue », ou de cet âge de raison du numérique où les utilisateurices veulent reprendre du contrôle et ne plus être contrôlés. Cela fait écho à mes voeux où je parlais d'âge de maturité du numérique.
Pour le reste baaaaah, c'est du langage de consultant quoi...
Mouais, avis tronqué à mon sens mais bon, ça existe donc je partage...
Un mooc auquel j'ai eu l'honneur de contribuer un petit peu ;)
Encore un élément à avoir en tête quand on parle de numérique éducatif et / ou de edtech
Un autre podcast à suivre
Indispensable pour faire une éducation technocritique, populaire et émancipatrice au numérique.
Tout cela est le signe d’une économie collaborative qui vole en éclats, non à cause de telle ou telle décision d’un PDG quelconque, mais parce qu’une entreprise se présentant comme la version débrouille d’une activité bien établie ne peut se développer qu’en suivant le modèle même qu’elle prétendait remplacer. Et c’est quand elle essaye d’être les deux à la fois que les ennuis commencent.
Depuis la rentrée 2016, il est prévu que l’école primaire et le collège assurent un enseignement de l’informatique. Cela peut sembler paradoxal : tous les enfants ne sont-ils pas déjà confrontés à des outils numériques, dans leurs loisirs, des jeux vidéos aux tablettes, et, dans une moindre mesure, dans leur vie d’élève, depuis le développement des tableaux numériques interactifs et espaces numériques de travail ?
Cette table ronde promet !!!
Une curation d'article toujours excellente et en plus cette fournée met en avant deux de mes articles alors merci Tristan !
J'aime beaucoup cette entreprise et son honnêteté. Je pense qu'ils vont vraiment dans un sens vertueux. Sera-ce suffisant ? à voir :)
Excellent épisode !!
Sur le rôle des RS dans les émeutes
Il s’avère que l’activité sur les réseaux sociaux liée aux violences urbaines a représenté moins de 15 % de l’activité totale pendant cette semaine-là. C’est considérable, mais il convient de noter que les contenus appelant au calme sont huit fois supérieurs aux contenus appelant à la violence, d’après les premières analyses [faites par la société Bloom].
Tjs excellent et à suivre :)
Intéressant même s'il faut noter les limites de la sobriété numérique et du numérique responsable (cf : Numérique responsable, critique d’un oxymore)
Cela fait trèèèès longtemps que j'aime lire Fred Cavazza, et j'aime beaucoup son tournant technocritique, même si comme il le dit lui-même, il n'est pas décroissant ;)
Quelques passages choisis :
C’est à se demander si les “experts IT” que l’on croise sur Twitter ou LinkedIn sont capables d’apprendre de leurs erreurs…
Plus qu’un argument de vente, l’innovation technologique est devenue une véritable religion, c’est à dire selon sa définition “un ensemble de croyances qui régissent le rapport entre l’homme et la société”, avec ses prophètes (ex : Steve Jobs, Elon Musk…) et ses grands-messes (ex : CES, Vivatech…) : L’innovation est la nouvelle religion moderne.
De voir cet homme à l’arrière-plan brandir fièrement un panneau “Je suis amish” m’attriste profondément. C’est le signe que nous, les professionnels du numérique, avons échoué.
Je n'ai pas compris ce passage :/ D'ailleurs, je ne sais pas ce que ça veut dire un « professionnel du numérique »... On peut être professionnel du numérique en bossant chez Facebook ou en étant bénévole chez Framasoft. Or on ne vit pas dans le même monde !
Toutes ces considérations environnementales, sociétales et culturelles nous amènent à relativiser la pertinence de la transformation digitale à marché forcée. Certes, on n’arrête pas le progrès, mais on a tout à fiat le droit de prendre du recul et d’avoir une vision critique sur les gains nets.
Si si, on arrête le progrès si on veut, quand on veut. (re)lire François Jarrige et son livre Technocritiques à ce sujet.
Sans verser dans le passéisme (“C’était mieux avant“), il convient encore une fois de relativiser la pertinence de toutes ces innovations, ce n’est ni un crime, ni la preuve d’une quelconque appartenance à une secte technophobe. Si je suis convaincu que la transition énergétique passera nécessairement par une optimisation de tous les objets / outils / véhicules de notre quotidien, donc par des innovations techniques / fonctionnelles, économiques / sociales…, je ne suis pas certain que glorifier les innovations technologiques de rupture en espérant qu’elles nous sauvent un jour soit une attitude très responsable.
100% d'accord
Je vous invite à profiter de la trêve estivale pour réfléchir à vos usages numériques et à bien mesurer la place qu’occupent les supports numériques dans votre quotidien. Cette réflexion sera la première étape d’acceptation et d’assimilation des innovations technologiques à venir (mais pas le Vision Pro d’Apple qui de doute façon restera hors de prix).
??? Je ne comprends pas cette fin non plus, et ça me perturbe parce que j'ai l'impression qu'en fait Frédéric propose seulement de ralentir mais pour mieux repartir ensuite. Bref là on n'est pas d'accord, pas d'accord du tout.
Ça date un peu, mais il faut vraiment avoir ce concept en tête par les temps qui courent.
Une version en FR sur le site de Ploum : https://ploum.net/2023-06-15-merdification.html
Here is how platforms die: first, they are good to their users; then they abuse their users to make things better for their business customers; finally, they abuse those business customers to claw back all the value for themselves. Then, they die.
I call this enshittification, and it is a seemingly inevitable consequence arising from the combination of the ease of changing how a platform allocates value, combined with the nature of a "two sided market," where a platform sits between buyers and sellers, holding each hostage to the other, raking off an ever-larger share of the value that passes between them.
[...]
This is enshittification: surpluses are first directed to users; then, once they're locked in, surpluses go to suppliers; then once they're locked in, the surplus is handed to shareholders and the platform becomes a useless pile of shit. From mobile app stores to Steam, from Facebook to Twitter, this is the enshittification lifecycle.
Une liste de ressources pour aller plus loin dans notre exploration de l'hygiène numérique !
Texte très intéressant de Arnaud Levy !
Un article équilibré enfin !
Merci au livre coordonné par Anne Cordier de permettre cela, j'ai hâte de le lire moi-même.
Je soutiens tout de même qu'il y a matière à s'inquiéter des plateformes sociales dominantes, qui sont massivement utilisées par TOUT LE MONDE (pas que les jeunes) à grand ressort de dark patterns, de renforcement de biais cognitifs, etc.
Donc oui, ne stigmatisons par les jeunes ou "les écrans", mais intéressons-nous d'urgence à ces usages qui, soyons honnête, représentent hélas la grande majorité.
« Une analyse que partage Erwann Fangeat, expert à la direction économie circulaire et déchets de l’Agence de la transition écologique. « Pour l’instant, il n’y a pas d’étude sérieuse qui a produit un calcul fiable sur ce que permet de décarboner le numérique. » Souvent, l’examen au cas par cas reste la seule évaluation fiable pour estimer les transports économisés. Le risque étant d’« utiliser un canon pour tuer une mouche », selon Hugues Ferrebœuf, chef de projet numérique à The Shift Project, c’est-à-dire d’investir dans une technologie finalement plus énergivore que pourvoyeuse d’économies. »
Merciiiiii pour cet article !!
« Une hallucination collective de cette ampleur obscène ne vient pas de nulle part : Zuckerberg en est certes le principal architecte, les cabinets de conseil et les fonds d'investissements aussi, mais la presse généraliste a joué à fond son rôle de relais de hype à la fois docile et émerveillé. »
Très bonne émission. Fred Turner est parfois un poil complexe pour un public non averti, mais sa conclusion m'a marqué, dans la lignée du livre de Félix Tréguer, Internet, utopie déchue :
« Il n'y a jamais eu un internet utopique, il y a eu des histoires sur un internet qui aurait rendu l'amérique utopique, mais ce n'était que des histoires »
Dans Le grand krach de l’attention : la publicité, une bombe au cœur de l’internet (C&F édition, 2022, 176 pages, 22 euros), Tim Hwang (@timhwang) livre une analyse sans concession de la publicité programmatique qui permet de comprendre non seulement comment elle fonctionne (enfin, plutôt pourquoi elle fonctionne si mal), mais également pourquoi elle est si toxique. En la comparant à la crise des subprimes, il montre combien l’organisation de l’internet autour de la publicité, ce péché originel, demeure opaque et nocive. “La publicité numérique est le cœur funeste qui fait vivre l’internet”. Et l’internet n’est rien d’autre qu’un vaste business publicitaire, un far-west où tous les coups sont permis, et en matière de revente de données, surtout les pires. La publicité ciblée ne fonctionne pas, mais si elle domine partout, c’est parce qu’elle offre du grand spectacle, qu’elle permet de faire croire à son impact, analyse avec justesse Hwang. Elle produit des chiffres et des métriques dont la précision fait illusion, qui fait croire que l’on touche vraiment les publics ciblés, alors que l’on touche surtout des étiquettes collées à des segments de populations, elles-mêmes inférées par des machines.
Excellente ressource visuelle