Hebdomadaire Shaarli
Semaine 34 (August 19, 2024)

L'IA générative n'est ni le prochain iPhone, ni le prochain réseau social, ni le prochain changement de paradigme sociotechnique. Elle est la manifestation de l'imaginaire frelaté d'une poignée de charlatans démiurges, déconnectés du corps social aussi bien idéologiquement que géographiquement, qui tentent de nous vendre des machines à brasser du vide après avoir échoué à écouler des casques de VR pourris, une "monnaie" virtuelle qui n'achète rien et des fichiers JPEG de singes, en affirmant à chaque tentative que leur camelote annonçait une nouvelle étape de la civilisation.
Mais tout le greenwashing du monde ne suffira pas à dissimuler l'intolérable évidence : l'IA générative est non seulement un écocide, mais un écocide pour rien. Dans une mise à jour inédite du capitalocène, les géants de la tech sont en train d'échanger le vivant contre une machine à générer des lettres de motivation, des dépenses... et aucun profit.
Suite de la série de posts de l'été. Je vous ai raconté comment je suis passé de simple gosse à bête de foire geek dans l'article précédent mais j'ai dérapé. Bref, après être devenu un geek je me suis plongé à fond sur l'Internet et surtout le web.
Directement en lien avec mon article sur le web : Le web n’est pas qu’un supermarché !

TDLR : « Sans être négligeable, le potentiel de ces solutions numériques paraît globalement modeste au regard du niveau actuel des émissions de leur secteur d’application. Souvent limitées par des effets rebond, les économies d’énergie et les réductions d’émissions escomptées restent largement hypothétiques, nécessitant en général des changements de comportement des utilisateurs. »

La société californienne, qui domine largement ce marché, fait face aux interrogations des investisseurs sur le peu de bénéfices générés jusqu’ici, mais aussi à la concurrence de ses propres clients, comme Google, Amazon, Microsoft, Meta ou Tesla.
Afin de vous aider à comprendre les enjeux d’un message plus responsable, à décrypter la « mécanique du greenwashing » et à vous poser les bonnes questions pour réduire les risques de greenwashing, l’ADEME vous propose un guide téléchargeable et un test d'auto-évaluation.
A mettre dans toutes les mains

Toujours un plaisir d'écouter Dominique Cardon. Une bonne vidéo pour rentrer dans le sujet de l'IA.
Seriously. Please just leave me alone.

Si nous réduisons le trafic aérien par la loi, devons-nous faire des exceptions, comme la famille, les conjoints, la santé, etc. ? Comment
Stylayyyy je voulais voir à quoi ressemble Gemini !
Très intéressante prez, je garde sous le coude car je commence à saturer de Firefox et de toutes leurs idées de merde....

Cet article de présentation du dossier thématique rappelle que la multiplication des remises en cause de la Silicon Valley s’inscrit dans une histoire plus longue des mobilisations sociales et des théories critiques de l’informatique et des réseaux. L’objet du dossier est de relire l’histoire du numérique à travers les lunettes de la critique. L’historiographie et la sociologie de ces critiques permettent de reconstituer les étapes de construction du numérique en tant qu’objet homogène, en dépit d’une multitude de pratiques, d’espaces et de sens. Elles éclairent également les thèmes qui ont accompagné ce développement. Cette introduction présente ce faisant les grandes lignes d’une sociohistoire des critiques du numérique depuis la fin des années 1970 ; elle souligne à la fois la continuité et le renouvellement des motifs critiques depuis cette période jusqu’au techlash actuel. À partir de quoi, le dossier propose des outils analytiques, qui témoignent de l’influence de lignages philosophiques et politiques plus anciens tels que la critique sociale, la critique libérale et la critique écologique. L’étude des critiques numériques rejoue ainsi l’opposition classique entre critique interne et critique externe. L’article propose enfin une réflexion sur les « numérisations de la critique ».
J'aime beaucoup ce travail photographique !
Kolibri is an ecosystem of open digital products and tools centered around an offline-first learning platform.
It is especially designed to enable quality teaching and learning with tech but without the Internet.

Les travailleurs sociaux ont de bonnes raisons de se former aux effets et usages de l'intelligence artificielle.

We’re making more data than ever. What can—and should—we save for future generations? And will they be able to understand it?
Toutes mes questions sont là, je dévore !

« Jeunesses et préjugés » (1/4). Ils seraient mal éduqués, paresseux, rétifs à l’autorité et même égoïstes. Dans une série d’entretiens, des chercheurs détricotent les clichés qui collent à la peau des jeunes. Dans cet épisode, l’historienne Ludivine Bantigny retrace les origines de ce regard biaisé de la société.

Les progrès de l'intelligence artificielle éblouissent mais interrogent : la technologie ne passe-t-elle pas à côté de l'essentiel ? Dans les années 1970, des informaticiens hippies rêvaient de machines qui aident à développer notre intelligence « naturelle » et notre rapport au monde.