Hebdomadaire Shaarli

Oups...
« Selon le témoignage d’un ancien ingénieur de TikTok entendu par la justice américaine, accuse la plate-forme de partager les données d’utilisateurs avec les autorités chinoises grâce à des « backdoors », un procédé utilisé notamment pour espionner des protestataires hongkongais. »

« Nos enfants [NDL : et leurs parents] ne vont plus sur internet, ils passent leurs vies sur les plateformes d’entreprises privées, non neutres, non ouvertes, qui s’appellent Facebook ou Tiktok ».
Outre ces questions de gouvernance, et quelques jours à peine après le lancement par Framasoft de sa campagne Dorlotons Dégooglisons, les questions de maintenance et de financements auront régulièrement faire surface, dans les débats de la matinée. « Les communs, ça s’entretient, sinon ça s’étiole », lâche par exemple Pierre-Louis Rolle, directeur de l’innovation stratégique à l’agence nationale de la cohésion des territoires (ANCT).

« Il y a un lien très clair entre les pratiques informationnelles et les pratiques culturelles : on retrouve les questions d'héritage et de biens économiques. Lorsque l'on a une tablette gagnée via un service de vente par correspondance, on n'est pas doté de la même façon que si l'on avait le dernier produit Apple à la mode. On est encore dans le mythe du « ils ont tous un téléphone, ils sont très adroits avec les nouvelles technologies ». »

Les grands modèles de langage sont actuellement très prisés des multinationales du numérique. Aucune ne présente son futur sans le faire reposer sur les modèles d'Intelligence artificielle popularisés par OpenAI et son ChatGPT. Mais faire tourner ces modèles a un coût énergétique, donc financier et écologique. S'il est difficile de l'évaluer, des signes montrent qu'il est loin d'être négligeable.

Excellent (et flippant) !
Super intéressant en tout cas de voir qu'en pleine Californie on a ce contraste entre high tech et retour à la radio.

Mamma mia... L'article 3 du projet de loi du garde des Sceaux est controversé et cristallise les inquiétudes de la gauche et d'associations.
Via Aude Mugnet

À l’heure où dans une dérive policière inquiétante on criminalise les personnes qui veulent protéger leur vie privée, il est plus que jamais important que soient diffusées à une large échelle les connaissances et les pratiques qui permettent de prendre conscience des enjeux et de préserver la confidentialité. Dans cette démarche, l’association Exodus Privacy joue un rôle important en rendant accessible l’analyse des trop nombreux pisteurs qui parasitent nos ordiphones. Cette même association propose aujourd’hui un nouvel outil ou plutôt une boîte à outils tout aussi intéressante…

Voici comment la criminalisation des pratiques numériques s’inscrit dans la stratégie gouvernementale de répression de toute contestation sociale. Défendre le droit au chiffrement, c’est donc s’opposer aux dérives autoritaires d’un pouvoir cherchant à étendre, sans fin, les prérogatives de la lutte « antiterroriste » via la désignation d’un nombre toujours plus grand d’ennemis intérieurs.
Après la répression des personnes musulmanes, des « écoterroristes », des « terroristes intellectuels », voici venu la figure des terroristes armé·es de messageries chiffrées. Devant une telle situation, la seule question qui reste semble être : « Et toi, quel·le terroriste es-tu ? ».