Quotidien Shaarli

Après beaucoup de whatzefuck dans cette vidéo, que j'écoute pour penser contre moi-même, vient ce moment d'anthologie.
1h07:12 : « Le QI est plus pertinent pour mesurer l'intelligence de quelqu'un que la taille de la bite ».
Voilà je voulais garder en mémoire ce moment...
Je précise que je ne partage quasiment rien de ce qu'énonce Laurent Alexandre...

Si les problèmes publics qui entourent le développement de l’Intelligence Artificielle (IA) font souvent les gros titres (discriminations raciales, surveillance de masse, automatisation des emplois, etc), la conjonction du mouvement critique contre la tech et des activistes du climat pointe, depuis quelques années, de manière plus discrète, les effets néfastes de l’IA sur l’environnement.
Le secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) n’a pas toujours été un lieu majeur d’activisme et de critique environnementale en raison de son impact perçu comme limité par rapport à d’autres secteurs industriels comme la voiture ou l’aviation
La crise climatique est entendue ici par le capitalisme vert comme une crise de l’inefficacité de la technologie : l’IA va nous permettre de faire mieux, plus vite, plus fort – telles sont les croyances qui perdurent. Rappelons pour finir que la plupart des avantages environnementaux de l’IA sont surestimés car ils sont potentiels et non réels et la plupart des évaluations d’impact sont sous-estimées car comme nous l’avons montré leurs méthodes de calcul ne sont pas toujours très fiables et n’évaluent pas les implications écologiques au-delà du calcul de l’impact carbone.

Via Sebsauvage
« Ce n'est pas la langue française qui est sexiste, ce sont ses locuteurs et locutrices. Qui ne sont pas responsables de ce qu'on leur a mis dans la tête, mais de ce qu'elles et ils en font », affirme Éliane Viennot, professeure émérite de littérature. Ce que nous faisons aujourd’hui, c’est que l’on reféminise la langue. On ne la féminise pas, on la reféminise parce qu'elle a été masculinisée. En fait, il s’agit de la faire fonctionner comme elle sait faire. Tous les noms féminins de métiers, de fonctions sont là depuis toujours – sauf évidemment s'ils correspondent à des activités nouvelles. »
Cela passe aussi par l’usage de mots génériques tels que « personnes » ou « individus ». Également par des formules englobantes avec des singuliers collectifs : « l’équipe » (plutôt que « les salariés »), « l’orchestre » (plutôt que « les musiciens »), « la population étudiante » (plutôt que « les étudiants »), « bonjour tout le monde » (plutôt que « bonjour à tous »). Ou encore par des tournures en apostrophe (« Vous qui lisez cet article » au lieu de « Chers lecteurs ») et autres reformulations, avec, par exemple, le recours à des formulations passives : « L’accès à la bibliothèque est libre » plutôt que « Les utilisateurs ont librement accès à la bibliothèque »).