Quotidien Shaarli

Très bonne émission. Fred Turner est parfois un poil complexe pour un public non averti, mais sa conclusion m'a marqué, dans la lignée du livre de Félix Tréguer, Internet, utopie déchue :
« Il n'y a jamais eu un internet utopique, il y a eu des histoires sur un internet qui aurait rendu l'amérique utopique, mais ce n'était que des histoires »

Last week, we submitted comments to the National Telecommunication and Infrastructure Authority (NTIA), written in collaboration with Rishi Bommasani, Daniel Zhang, and Percy Liang at Stanford. In our comments, we describe the need for transparency around the generative AI ecosystem, the need for holistic public evaluations, and the guardrails needed for responsible open-source AI research and development. This post is a summary of our comments.

Le Parlement européen a adopté un texte de régulation des intelligences artificielles. L’usage de systèmes d’intelligences artificielles à « haut risque » continue cependant d’inquiéter les défenseurs des droits fondamentaux.

Entre lobbying des entreprises de la tech, préoccupations des représentants de la société civile et velléités des dirigeants français, la nouvelle phase de négociation autour du règlement européen sur l'intelligence artificielle promet de rester complexe.

Itw du directeur de l'ARCOM à partir de 48 minutes. Intéressant pour découvrir cette autorité de régulation.

Dans Le grand krach de l’attention : la publicité, une bombe au cœur de l’internet (C&F édition, 2022, 176 pages, 22 euros), Tim Hwang (@timhwang) livre une analyse sans concession de la publicité programmatique qui permet de comprendre non seulement comment elle fonctionne (enfin, plutôt pourquoi elle fonctionne si mal), mais également pourquoi elle est si toxique. En la comparant à la crise des subprimes, il montre combien l’organisation de l’internet autour de la publicité, ce péché originel, demeure opaque et nocive. “La publicité numérique est le cœur funeste qui fait vivre l’internet”. Et l’internet n’est rien d’autre qu’un vaste business publicitaire, un far-west où tous les coups sont permis, et en matière de revente de données, surtout les pires. La publicité ciblée ne fonctionne pas, mais si elle domine partout, c’est parce qu’elle offre du grand spectacle, qu’elle permet de faire croire à son impact, analyse avec justesse Hwang. Elle produit des chiffres et des métriques dont la précision fait illusion, qui fait croire que l’on touche vraiment les publics ciblés, alors que l’on touche surtout des étiquettes collées à des segments de populations, elles-mêmes inférées par des machines.