Pour la sobriété numérique - Le Courrier
" Mais le problème me semble être encore en amont: pour pouvoir débattre du numérique, il nous faut d’abord le (re)politiser, l’extraire de son statut uniquement technique pour en faire un enjeu majeur de société, entériner publiquement qu’à chacune de ses adoptions, c’est un certain modèle de vivre ensemble qui est choisi, au détriment d’autres. Au niveau académique, nous essayons de le faire en déconstruisant les discours qui prônent sa neutralité et ses supposés bienfaits intrinsèques (dématérialisation, démocratisation de l’information, réduction de l’empreinte écologique, etc.5). Au niveau citoyen, il me semble que l’option principale aujourd’hui soit surtout celle de l’opposition à son déploiement, jusqu’à obtenir un débat citoyen à son sujet et, mieux encore, un processus de décision partagé entre Etat et populations touchées, autant celles qui l’utilisent que celles qui le subissent."
« Vous achetez une licence, pas le jeu lui-même », déclare Steam dans une mise à jour de ses CGU, le tableau relance le débat sur la propriété numérique à l'ère des abonnements qui tuent les copies physiques
C'est un gros problème, et ça donne clairement envie de pirater ses biens numériques (jeux, livres et films sans DRM, etc.)...
Un numérique responsable est-il possible ?
Ma réponse courte : non. Cf mon article Numérique responsable, critique d’un oxymore...
Quand le sage montre la lune, l'imbécile regarde le doigt | Publications
Why I'm leaving legacy media - YouTube
Intéressante analyse d'une journaliste qui quitte le Washinton pour lancer son média indépendant, sur fond de difficultés (litote) des médias traditionnels à traiter la chose numérique.
Comment sortir de "la jungle du numérique éducatif" ?
Plutôt que se demander comment accélérer la transition numérique dans l'éducation, on pourrait se demander pourquoi, et pour quoi ?
A Genève comme ailleurs, choisir un logiciel n’est pas qu’une affaire technique - Le Temps
ÉDITORIAL. Le canton fait preuve d’un volontarisme qui détonne par rapport au reste du pays. La décision des autorités de renoncer en partie aux services de Microsoft à l’école souligne l’importance qu’accorde désormais le politique à cet enjeu primordial
What if the panic over teens and tech is totally wrong?
Article équilibré mais son titre me déplait. Comme je l'ai dit dans un autre article, je ne pense pas qu'on puisse parler de panique (lire mon article). On peut en revanche parler d'inquiétude (parfois très forte) légitime et justifiée.
“I hear that talk of a ban as a kind of howl of despair, really, that we’ve lost control,” said Sonia Livingstone, a professor of social psychology at the London School of Economics, who has been studying kids and tech for decades. “We’ve lost control of the feed from the companies, and we’ve lost control of our education and our health and our family life by accepting — as part of whatever kind of Faustian contract — the infrastructure of commerce.”
In other words, we’re letting the tech companies win.
Companies like Meta make money by getting their users to engage more with their products, so they can collect data about them and sell targeted ads accordingly. Instagram’s new Teen Accounts might make parents feel like they have a bit more control over how their kids factor into these transactions, but their kids’ attention is still the product.
Source : Technology – Vox
Reclaiming sovereignty in the digital age
« The cyberlibertarian approach that emerged out of the United States isn’t particularly surprising. The political dynamic in the United States has a stronger libertarian bent than in many other countries, especially the high-income Western countries it’s usually compared to. Digital politics in California had already integrated libertarianism and neoliberalism, so it wasn’t a big jump for it to define the approach to the internet. “The California Ideology is a mix of cybernetics, free market economics, and counter-culture libertarianism,” wrote Richard Barbrook and Andy Cameron in 1995. They described it as a “profoundly anti-statist dogma” that resulted from “the failure of renewal in the USA during the late ‘60s and early ‘70s.” »
It’s an argument that once again treats digital technology and the internet as an exception where traditional norms cannot apply — particularly the fact that authorities have long been able to get warrants to search people’s mail, wiretap their phones, or obtain their text messages. That’s the trade off we’ve collectively made, and one that the vast majority of people have never seen as a threat to their rights, freedoms, or liberty — because they’re not libertarians.
Source : Disconnect
Téléphone, mail, notifications… : comment le cerveau réagit-il aux distractions numériques ?
Face à toutes les sollicitations numériques auxquelles nous sommes confrontés, comment le cerveau tente-t-il malgré tout de rester concentré ?
Deepfakes pornographiques : quels sont les enjeux ?
Source : Next - Flux Complet
Critiquée par la Cour des comptes, la « Suite numérique » de l’État attire les convoitises - Next
La captation marchande du covoiturage en France | Cairn.info
Via Arnaud Levy
Emmanuel Macron « assume totalement » l’octroi de la nationalité française au PDG de Telegram, Pavel Durov
Le contraire aurait été étonnant...
Final Fantasy VII : quand le sabotage écolo s'invite dans les jeux vidéo
Source : Reporterre, le média de l'écologie - Indépendant et en accès libre
un peu de culture (numérique): Mes supports de formation en médiathèque 2023-2024
Yeah du partage !
Kolibri - Learning Equality
Kolibri is an ecosystem of open digital products and tools centered around an offline-first learning platform.
It is especially designed to enable quality teaching and learning with tech but without the Internet.
Quelle contribution du numérique à la décarbonation ? | France Stratégie
TDLR : « Sans être négligeable, le potentiel de ces solutions numériques paraît globalement modeste au regard du niveau actuel des émissions de leur secteur d’application. Souvent limitées par des effets rebond, les économies d’énergie et les réductions d’émissions escomptées restent largement hypothétiques, nécessitant en général des changements de comportement des utilisateurs. »
Une sociohistoire des critiques numériques | Cairn.info
Cet article de présentation du dossier thématique rappelle que la multiplication des remises en cause de la Silicon Valley s’inscrit dans une histoire plus longue des mobilisations sociales et des théories critiques de l’informatique et des réseaux. L’objet du dossier est de relire l’histoire du numérique à travers les lunettes de la critique. L’historiographie et la sociologie de ces critiques permettent de reconstituer les étapes de construction du numérique en tant qu’objet homogène, en dépit d’une multitude de pratiques, d’espaces et de sens. Elles éclairent également les thèmes qui ont accompagné ce développement. Cette introduction présente ce faisant les grandes lignes d’une sociohistoire des critiques du numérique depuis la fin des années 1970 ; elle souligne à la fois la continuité et le renouvellement des motifs critiques depuis cette période jusqu’au techlash actuel. À partir de quoi, le dossier propose des outils analytiques, qui témoignent de l’influence de lignages philosophiques et politiques plus anciens tels que la critique sociale, la critique libérale et la critique écologique. L’étude des critiques numériques rejoue ainsi l’opposition classique entre critique interne et critique externe. L’article propose enfin une réflexion sur les « numérisations de la critique ».