Les câbles sous-marins, des infrastructures internet critiques
Excellent dossier !
Événement : En route pour la sobriété numérique ? | HESGE
Le 11 octobre prochain, participez à deux conférences et deux tables rondes avec des intervenant·e·s qui comptent parmi les meilleur·e·s expert·e·s francophones du domaine.
L’objectif de cet événement est double :
mettre un coup de projecteur sur une thématique cruciale pour nos sociétés contemporaines, en améliorer la compréhension de ses enjeux les plus saillants, et susciter une discussion et un mouvement pour son intégration dans les stratégies numériques des organisations ;
nous concentrer sur la mise en place de pratiques et de politiques dédiées au numérique responsable dans les établissements d’enseignement supérieur et de réfléchir à ce qu’il est possible de faire tant du point de vue des infrastructures que des enseignements.
Cette journée permettra à l’ensemble des actrices et acteurs de la HES-SO Genève d’en savoir plus sur cette thématique de plus en plus importante.
L’événement est également ouvert au grand public et il sera possible de le suivre en présentiel (nombre de places limitées) mais aussi dans son intégralité en ligne !
14 Best Open Source WYSIWYG HTML Editors
WYSIWYG (What You See Is What You Get) editors are self-explanatory. Whatever you see when editing is what you, a reader/user see.
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Le Monde – En Chine, les géants de la tech au service de la surveillance
« La Chine avant le congrès » (2/5). En dix ans, les applications WeChat et Alipay ont radicalement changé le quotidien des Chinois. Mais les données récoltées par ces géants de la tech contribuent au contrôle social exercé par le gouvernement chinois.
Une vie numérique sans GAFAM est-elle possible ? Corinne Vercher-Chaptal nous présente les opportunités qu’offrent les plateformes alternatives et les défis qu’elles rencontrent | CNNum | Traducteur et éclaireur des transformations numériques
Corinne Vercher-Chaptal est professeure en gestion à l’université Sorbonne Paris Nord et membre du Centre d'économie et de gestion de Paris Nord (CEPN UMR CNRS 7234). Avec une équipe de recherche pluridisciplinaire, elle a mené une étude approfondie sur sept plateformes considérées comme alternatives aux plateformes dominantes. Entre transition écologique et renouveau démocratique, Corinne Vercher-Chaptal nous décrit les promesses de ces plateformes innovantes.
Au passage on note qu'on a du mal à se décrotter, même quand on parle d'alternatives, du jargon startupial avec la notion de plateforme "innovante" par exemple.
Intervention d'Henri Verdier, ambassadeur pour les affaires numériques, à Numérique en Communs 2022
Intéressante intervention d'Henri Verdier avec un angle de vue des communs, de la souverainté numérique européenne, la vie privée, etc.
Morceaux choisis :
« Ce que nous sommes en train de travailler là, et ça va se faire concrètement, puisque tu veux des mots concrets, ça va aboutir par une fondation européenne au bénéfice des communs numériques, c’est de dire que la seule réponse à la domination des grands monopoles, la seule réponse à la capture à nouveau d’Internet par des États, ça n’est pas forcément de fabriquer des monopoles européens. Il ne faut pas forcément opposer un Google européen à Google, un Facebook européen à Facebook. On peut aussi rêver d’un monde où il n’y aura pas de monopoles, où il n’y aura pas de capture, où il n’y aura pas d’emprisonnement des gens. Et, pour ça, il faut juste des politiques publiques à tous les niveaux, plus engagées avec les communs, et je dis bien avec les communs. C’est-à-dire qu’il faut à la fois apprendre à contribuer nous-mêmes, à s’en servir réellement. »
=> Vous avez parlé d'éducation émancipatrice au numérique ?
« Quelle est la seule différence entre un monde de consommation pure et un monde d’ouverture, d’engagement, de coopération réelle ? Pour de l’ouverture, de l’engagement, de la coopération réelle, il faut des gens qui sachent de ce dont ils parlent ; il faut des gens à la fois concernés et compétents. »
Vers un numérique du service public écoresponsable - Richard Hanna
Richard Hanna, chargé de mission interministérielle numérique écoresponsable au sein de la direction interministérielle du numérique (DINUM), présente dans ce webinaire :
- les travaux réalisés par l’administration publique en vue de réduire l’empreinte environnementale du numérique, depuis l’achat jusqu’à l’écoconception des services numériques et le réemploi des équipements ;
- les enjeux de la nouvelle loi Réduction de l’empreinte environnementale du numérique, REEN, visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique, notamment des implications pour les communes et les intercommunalités de plus de 50 000 habitants.
Technologie et écologie : où en sommes-nous du recyclage et de la seconde vie ?
Pour que les pires dystopies et ambiances cyberpunk ne deviennent pas une réalité, l’écologie doit se placer au cœur de la high-tech. Le green-washing, à base de coques recyclées sur des appareils enfermant du mercure, du plomb, du cadmium et autres substances que l’on vous déconseille de déguster à la paille, risque de ne pas suffire. Mais alors, que faire ? Nous en avons discuté avec Claire Lemarchand, directrice chez Ecosystem.eco.
Proton Drive : une version finale peu convaincante pour le moment
Bon à savoir. Même s'il faut soutenir Proton et continuer de les suivre car ils proposent une véritable alternative au capitalisme de surveillance...
Synthèse LUDOVIA#19 : Éthique et sobriété numérique
Avec l’illustrateur Eric, alias Cirebox, nous avons été chargé de proposer la synthèse de l’édition #19. Pendant deux jours, nous avons ainsi pu doubler notre capacité d’écoute, croiser nos regards et produire une synthèse dessinée, la première de Ludovia. En voici les sous-titres.
7 conseils aux parents qui trouvent que leur enfant regarde trop de «m**de» sur internet — Super demain
À l'instant où vous mettez, dans les mains de votre enfant, un appareil connecté à internet, vous acceptez de fait qu’il ou elle ait accès à l'immense diversité de contenus accessibles en ligne. Or, sur Internet, il y a vraiment de tout : de quoi devenir aussi fort en physique qu’Einstein, aussi cultivé que Jamy ou aussi calé en géographie que Sylvain Tesson*. Pourtant votre enfant s'acharne a regarder des trucs qui vous sont insupportables. Voici quelques conseils pour vous aider à faire la part des choses !
« Pour un numérique social et responsable au service des citoyens, et non l’inverse »
Il est urgent de penser un numérique sobre et de garantir une alternative humaine au numérique pour tous les services publics, plaident, dans une tribune au « Monde », dix représentants des collectivités territoriales membres du collectif Belle Alliance.
La « Next Big Thing » se heurte à l’impératif d’un numérique plus responsable – FredCavazza.net
Pas d'accord avec tout dans cet article, mais je partage, car il va quand même dans le bon sens, même s'il n'interroge pas encore sérieusement le pourquoi du numérique.
Morceaux choisis :
« Si l’on résume, nous avons d’un côté un marché au bord de la rupture (permacrise, pénuries, inflation, incertitudes…) et de l’autre, un secteur des NTIC qui affiche un optimisme inébranlable. Comment expliquer ce déphasage ? Je pense ne pas me tromper en disant que c’est tout simplement inhérent à ce secteur qui a dès le début été configuré et structuré autour de l’hypercroissance. De plus, le nombre astronomique de smartphones vendus en 15 ans (plus de 15 milliards) nourrit les ambitions de géants numériques dont les actionnaires exigent toujours plus de dividendes. »
=> Il y a un dogme, une religion de l'innovation, du numérique, des startups. Ce dogme s'effrite, mais il est diablement tenace !
« Peut-être est-il temps de ralentir cette fuite en avant et de s’aligner sur les préoccupations du moment : adopter une attitude plus responsable dans nos attentes et usages numériques. »
=> Oui :)
« Pour faire simple : nous entrons maintenant dans une phase critique de l’humanité où notre priorité est de trouver le juste équilibre pour créer de la valeur tout en cherchant à limiter l’impact. Une croissance durable qui s’applique tout à fait aux outils et usages numériques. »
=> Cette histoire de "croissance durable convainc de moins en moins d'experts...
Un iPad par collégien ? C’est le pari d’un département pour la rentrée 2022
Notes :
- La tablette, et particulièrement l'iPad, n'est PAS un outil numérique émancipateur. Voir mon article sur Apple et la convivialité par ex. En plus ici il sera encore davantage bridé (sic) : « Impossibilité de l’allumer après 20 heures, impossibilité de télécharger des applications, impossibilité d’accéder à la plupart des sites…». Misère...
- D'ailleurs, aucun des "usages" déclinés comme exemples dans l'article ne sont d'ordre émancipateurs. On est de l'ordre administratif (voir ses notes), de la consommation (Regarder du contenu multimédia), de l'usage basique (Projeter au tableau un devoir). L'École peut et doit faire mieux que ça. Cf mon article Éduquer au numérique d’accord. Mais pas n’importe lequel et pas n’importe comment – Partie 2 : l’enseignement scolaire
- "Selon plusieurs études, l’utilisation d’outils numériques dans un cadre scolaire améliore les résultats des élèves". Ici les études citées sont celles... d'Apple. LOL. Plus sérieusement, relire André Tricot et Justin Reich.
- Sur la capacité des équipements à réduire la ou les fractures numériques, il faut également revenir aux récents travaux en la matière, qui démontrent que les fractures numériques d'aujourd'hui, s'il faut les appeler ainsi (ce sont surtout des fractures sociales, linguistiques, scolaires, économiques), sont de l'ordre des usages, très peu de l'équipement. Croire qu'on va résoudre le problème avec des tablettes est à côté de la plaque. Un dernier lien, ma tribune de 2020 (déjà) : « Le solutionnisme numérique ne sauvera pas l’école ».
- On en parle de l'impact environnemental et humain de tout ça ? Ah bah non. Pourtant Ludovia cette année c'était sobriété et éthique...
- AH et aussi : une tablette par collégien, la Corrèze l'a tenté il y a longtemps (coucou François Hollande), ça n'a pas trop marché…
affordance.info: Et si on enseignait VRAIMENT le numérique ?
Enseigner l'activité de publication et en faire le pivot de l'apprentissage de l'ensemble des savoirs et des connaissances. Avec la même importance et le même soin que l'on prend, dès le cours préparatoire, à enseigner la lecture et l'écriture. Apprendre à renseigner et à documenter l’activité de publication dans son contexte, dans différents environnements. Comprendre enfin que l'impossibilité de maîtriser un "savoir publier", sera demain un obstacle et une inégalité aussi clivante que l'est aujourd'hui celle de la non-maîtrise de la lecture et de l'écriture, un nouvel analphabétisme numérique hélas déjà observable. Cet enjeu est essentiel pour que chaque individu puisse trouver sa place dans le monde mouvant du numérique, mais il concerne également notre devenir collectif, car comme le rappelait Bernard Stiegler : "la démocratie est toujours liée à un processus de publication – c’est à dire de rendu public – qui rend possible un espace public : alphabet, imprimerie, audiovisuel, numérique."
Chapitre 10 : la suppression des comptes en ligne
Toujours un plaisir de lire les aventures numériques de Ploum. Ici, la suppression de compte, où nos approches sont assez similaires.
Digital Ecosocialism: Breaking the power of Big Tech - Longreads
We can no longer ignore the role of Big Tech in entrenching global inequality. To curtail the forces of digital capitalism, we need an ecosocialist Digital Tech Deal.
L’accueil en mille morceaux - Horizonspublics.fr
« Nous ne savons pas résister à la tentation technologique » constatait un ancien président de la Commission nationale de l’informatique et des libertés (CNIL). De fait, ce qu’il est advenu de certains guichets qui ont purement et simplement disparu, démarches dématérialisées obligent, ou qui ne sont plus accessibles qu’après des rendez-vous pris en ligne, en dit long sur la disparition du contact humain qui a cours dans les relations entre les usagers et l’administration. Et lorsque des initiatives au niveau local telles que les maisons France services (MFS) semblent réussir à pallier cette carence, à instaurer un climat de confiance avec les citoyens, elles sont menacées d’être submergées par ce succès et/ou le manque de moyens, l’État les utilisant systématiquement comme palliatif à ses dysfonctionnements et autres dérapages numériques.
« Ceux qui élaborent les lois, ceux qui développent les outils numériques agissent selon ce que Roland Barthes appelait un « anthropomorphisme de classe » fondé sur une mythologie qui conduit à une impuissance à imaginer l’autre. Aujourd’hui ce mythe du numérique contemporain, cette « mise en pilotage automatique des affaires humaines », selon Alain Supiot, amène à ignorer les difficultés d’acculturation au numérique de millions d’usagers, à exclure les notions de proximité et de confiance dans les relations usagers-administration, à étendre le phénomène du non-recours aux droits sociaux, la complexité des procédures finissant par décourager certains citoyens, à susciter des comportements délictueux (cas des cartes grises), à frustrer des agents qui ne peuvent plus effectuer leur travail correctement, ou encore à alimenter des comportements de violence aux guichets : « Ceux qui se sont heurtés à une série de murs numériques ou téléphoniques ont un niveau élevé d’exaspération, de colère, qui retombe sur les derniers agents encore présents aux guichets, ce qui a pour effet de les fragiliser », observe Daniel Agacinski. »
« Les MFS assurent bien un accueil physique, mais il s’agit d’un service à caractère généraliste, d’un accompagnement de premier niveau. L’État instaure ainsi une forme de délégation de responsabilité alors qu’il revient précisément aux différents services publics d’organiser eux-mêmes leur accessibilité pour tous les usagers », pointe Daniel Agacinski. Ces lieux de proximité s’attachent avant tout à tenter de redonner à l’accueil un caractère humain, à être un espace d’écoute, de prise en charge des demandes et également d’interconnexion avec les partenaires à savoir les différentes administrations qui assurent des permanences au sein des maisons tels que les impôts, la CAF, la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM), Pôle emploi, etc., car les animateur·rices France services ne sont pas des expert·es des différents domaines administratifs et orientent, en cas de nécessité, vers lesdits partenaires. »